BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • ad p. 951-952
  • Maison

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Maison
  • Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
  • Intertitres
  • Document similaire
  • MATÉRIAUX ET PROCÉDÉS DE CONSTRUCTION
  • Décorations intérieures et mobilier
  • Toit et chambre haute
  • UN LIEU PROPICE À L’INSTRUCTION RELIGIEUSE
  • Maison
    Étude perspicace des Écritures (volume 2)
  • L’habitat
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 2010
  • Architecture
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
  • Petit tour du monde du chez-soi
    Réveillez-vous ! 1992
Plus…
Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 951-952

MAISON

Dans la Bible, le mot “maison” peut, entre autres choses, désigner 1) la maisonnée ou toute la descendance d’un homme (Gen. 12:1; 17:13, 23; Obad. 17, 18; Michée 1:5); 2) une maison d’habitation (Gen. 19:2-4); 3) une prison ou, au sens figuré, un pays d’esclavage (Gen. 40:4, 14; Ex. 13:3); 4) le lieu d’habitation d’animaux, d’oiseaux par exemple (Job 39:6; Ps. 104:17); 5) une toile d’araignée (Job 8:14); 6) une résidence ou un palais royal (II Sam. 5:11; 7:2); 7) une lignée sacerdotale (I Sam. 2:35); 8) une dynastie royale (I Sam. 25:28; II Sam. 7:11); 9) le tabernacle ou le temple de Jéhovah, tant matériel que spirituel (Ex. 23:19; 34:26; I Rois 6:1; I Pierre 2:5); 10) le lieu de résidence de Jéhovah, c’est-à-dire le ciel même (Jean 14:2); 11) le sanctuaire d’un faux dieu (Juges 9:27; I Sam. 5:2; I Rois 16:32; II Rois 5:18); 12) le corps physique corruptible des humains (Eccl. 12:3; II Cor. 5:1-4); 13) le corps spirituel incorruptible (II Cor. 5:1); 14) la tombe commune aux morts (Job 17:13; Eccl. 12:5); 15) une association d’ouvriers exerçant la même profession (I Chron. 4:21) et 16) un édifice abritant les registres officiels de l’État. — Esdras 6:1.

Une forme du mot hébreu bayith, qui signifie maison, sert souvent à la formation de noms propres tels que Béthel (“maison de Dieu”) et Bethléhem (“maison du pain”).

MATÉRIAUX ET PROCÉDÉS DE CONSTRUCTION

Comme de nos jours, il existait différentes sortes de résidences dans l’Antiquité. Les techniques de construction employées variaient en fonction de l’époque, de la situation financière du bâtisseur et des matériaux disponibles. Les fondateurs de Babel, par exemple, utilisèrent des briques et non des pierres, et “le bitume leur servit de mortier”. — Gen. 11:3.

Après avoir dépossédé les Cananéens, beaucoup d’Israélites s’installèrent dans leurs maisons et, au cours des années suivantes, adoptèrent vraisemblablement leurs procédés de construction (Deut. 6:10, 11). Ils préféraient, semble-​t-​il, les maisons de pierres (És. 9:10; Amos 5:11), car elles étaient plus solides et plus sûres que celles qui étaient construites en briques de glaise. En effet, les voleurs pouvaient pénétrer facilement dans ces dernières en perforant simplement un mur (voir Job 24:16). Toutefois, dans les plaines pauvres en calcaire et en grès de bonne qualité les Israélites montaient les murs des maisons en briques de glaise séchées au soleil ou, parfois, cuites au four. Ils utilisaient aussi du bois de sycomore, de genévrier et, particulièrement dans les maisons plus cossues, des poutres et des chevrons en cèdre. — Cant. 1:17; És. 9:10.

En Palestine, les archéologues ont mis au jour les ruines de plusieurs sortes de demeures anciennes, notamment des maisons comprenant 1) une seule pièce, 2) deux pièces, 3) une seule pièce sur un côté d’une cour, 4) plusieurs pièces sur un côté d’une cour, 5) des pièces sur deux côtés contigus d’une cour, 6) des pièces sur deux côtés opposés d’une cour, 7) des pièces sur trois côtés d’une cour, 8) des pièces sur les quatre côtés d’une cour centrale. Le plus souvent, il y avait un four et parfois un puits ou une citerne dans la cour (II Sam. 17:18). Les ruines découvertes indiquent que les dimensions des maisons étaient très variables. L’une d’elles n’avait que 5 mètres de côté tandis qu’une autre mesurait 32 mètres sur 30 mètres. Les pièces avaient souvent 3,50 mètres à 4,50 mètres de côté.

Certaines maisons étaient construites sur les larges murailles des villes (Josué 2:15), mais on bâtissait plutôt sur une masse rocheuse (Mat. 7:24). Généralement, on montait le mur en briques de glaise après avoir posé deux ou trois rangées de pierres. Lorsqu’on ne pouvait construire la maison sur une masse rocheuse, on faisait souvent des fondations solides d’une profondeur équivalant à la hauteur apparente qu’allait avoir le mur de pierres. On réalisait certaines de ces fondations avec de grosses pierres brutes, les joints étant comblés avec des cailloux; pour d’autres, on utilisait des pierres taillées. Les archéologues ont mis au jour les vestiges d’une maison bâtie en briques de glaise dont les murs étaient montés en pierres sur une soixantaine de centimètres au-dessus du sol. Les soubassements semblables d’une autre demeure s’élevaient à une hauteur de 90 centimètres environ. Les murs de certaines maisons avaient une épaisseur supérieure à 90 centimètres. Les murs extérieurs étaient souvent enduits d’une sorte de badigeon blanc (Ézéch. 13:11, 15). Les murs en briques de glaise qui bordaient les rues étaient parfois recouverts de cailloux destinés à en protéger la surface.

Les blocs servant à la construction étaient mis en place puis joints entre eux par des pierres angulaires soigneusement dégauchies et ajustées (voir Psaume 118:22; Ésaïe 28:16). La plupart du temps, le mortier consistait en un mélange d’argile et de paille auquel on ajoutait parfois de la chaux, des cendres, des débris de poterie broyés ou encore des coquillages ou du calcaire concassés. Il servait à lier les briques ou les pierres ainsi qu’à enduire les murs intérieurs (Lév. 14:41, 42). Toutefois, dans certains cas les pierres étaient taillées avec une telle précision qu’il n’y avait pas besoin de ce mortier.

Décorations intérieures et mobilier

Dans les maisons luxueuses, les murs des pièces étaient lambrissés avec du cèdre ou d’autres bois précieux, et enduits de vermillon (Jér. 22:14; Aggée 1:4). De toute évidence, les pièces des “maisons d’ivoire” que se construisaient certaines personnes fortunées étaient revêtues de boiseries incrustées d’ivoire (I Rois 22:39; Amos 3:15). Outre les divers ustensiles de cuisine, vases, paniers et autres objets ménagers, on pouvait trouver dans la maison des lits ou des divans, des chaises, des tabourets, des tables et des porte-lampes (voir II Samuel 4:11; II Rois 4:10; Psaume 41:3; Matthieu 5:15). Dans certaines demeures riches, le mobilier était rehaussé d’incrustations d’or, d’ivoire et d’argent. — Voir Esther 1:6; Amos 3:12; 6:4.

Toit et chambre haute

La plupart des toits étaient plats et, en Israël, la Loi exigeait qu’ils soient entourés d’un parapet pour prévenir les accidents (Deut. 22:8). On leur donnait une légère pente afin d’assurer l’écoulement des eaux de pluie. Les toits reposaient sur de solides poutres de bois allant d’un mur à l’autre. En travers de ces solives étaient fixés des chevrons plus petits sur lesquels se trouvaient des branchages, des roseaux et d’autres végétaux semblables. Ce clayonnage était recouvert d’un lit de terre de plusieurs centimètres puis d’une épaisse couche d’argile mélangée ou non à de la chaux. Il était aisé de pratiquer une ouverture dans ce genre de toit en terre. C’est d’ailleurs ce que firent des hommes qui s’efforçaient d’amener un paralytique à Jésus pour que celui-ci le guérisse (Marc 2:4). Les poutres du toit étaient souvent soutenues par une rangée de montants en bois qui reposaient sur des socles en pierre. L’herbe pouvait pousser sur ces toits (Ps. 129:6) qu’il était difficile de rendre étanches (Prov. 19:13; 27:15; Eccl. 10:18). Avant le début de la saison des pluies, on les réparait sans doute et, pour permettre un meilleur écoulement de l’eau, on les aplanissait.

Aussi bien en période calme qu’en période troublée, les gens s’affairaient beaucoup sur les terrasses (És. 22:1; Jér. 48:38). De cet endroit des annonces pouvaient être publiées ou certaines actions portées rapidement à la connaissance de nombreuses personnes (II Sam. 16:22; Mat. 10:27). On y faisait sécher le lin (Josué 2:6); on pouvait y converser (I Sam. 9:25), s’y promener à la fraîche, le soir (II Sam. 11:2), y pratiquer le vrai ou le faux culte (Jér. 19:13; Soph. 1:5; Actes 10:9), ou même y dormir (I Sam. 9:26). Pendant la fête de la Récolte, on dressait des huttes sur les toits et dans les cours des maisons. — Néh. 8:16.

On construisait souvent une chambre du toit ou chambre haute sur les terrasses. C’était la pièce la plus agréable et la plus fraîche pendant les mois très chauds de l’été. Elle servait aussi de chambre d’amis (Juges 3:20; I Rois 17:19; II Rois 1:2; 4:10). Bien sûr, certaines maisons avaient un étage et les pièces du haut étaient permanentes. Ce fut dans une chambre haute spacieuse, soit une chambre du toit, soit une pièce située à l’étage, que Jésus célébra la dernière Pâque avec ses disciples et institua la Commémoration du Repas du Seigneur (Luc 22:11, 12, 19, 20). Le jour de la Pentecôte de l’an 33, quelque 120 disciples se trouvaient aussi, semble-​t-​il, dans la chambre haute d’une maison de Jérusalem quand l’esprit de Dieu fut répandu sur eux. — Actes 1:13-15; 2:1-4.

De la cour, on accédait généralement au toit par un escalier extérieur ou, dans les maisons plus modestes, par une échelle. Ainsi, on pouvait descendre du toit sans passer par la maison elle-​même. Comme de nombreuses maisons étaient contiguës, il était souvent possible de passer de toit en toit. Cela éclaire sans doute le conseil de Jésus consigné en Matthieu 24:17 et en Marc 13:15. Dans les maisons plus cossues, un escalier intérieur permettait d’accéder à l’étage supérieur.

UN LIEU PROPICE À L’INSTRUCTION RELIGIEUSE

Dès les temps les plus reculés, le foyer fut le lieu privilégié pour dispenser l’instruction relative à la pure adoration. La loi de Dieu ordonnait explicitement aux pères d’enseigner leurs fils lorsqu’ils étaient assis dans leur maison, ainsi qu’en d’autres circonstances (Deut. 6:6, 7; 11:19). Il leur fallait également écrire les commandements divins sur les montants de la porte de leur maison (Deut. 6:9; 11:20) et garder leur foyer exempt de tout objet idolâtrique (Deut. 7:26). Étant donné que les maisons avaient un rôle aussi sacré, celles qui étaient souillées par la “lèpre maligne” devaient être démolies (voir LÈPRE). La loi concernant les maisons atteintes de la lèpre rappelait aux Israélites que seules des demeures pures du point de vue de Dieu pouvaient leur servir d’habitation. — Lév. 14:33-57.

Avec la fondation du christianisme, la prédication et l’enseignement de maison en maison devinrent des activités importantes dans le cadre du vrai culte (Actes 20:20). Durant tout le temps qu’ils restaient dans une ville pour y exercer leur ministère, les disciples de Jésus acceptaient l’hospitalité des habitants qui se révélaient ‘dignes’ ou ‘amis de la paix’ en logeant dans la maison de ces gens (Mat. 10:11; Luc 10:6, 7). Bien souvent, les groupes ou congrégations de chrétiens se réunissaient régulièrement dans des foyers pour étudier la Parole de Dieu (Rom. 16:5; I Cor. 16:19; Col. 4:15; Philém. 2). Mais quiconque se détournait de l’enseignement du Christ n’était pas reçu dans ces maisons particulières. — II Jean 10.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager