Questions de lecteurs
● Par ce qui est dit au sujet de la danse, à la page 646 de La Tour de Garde du 1er novembre 1964, faut-il entendre qu’on ne doit pas danser au sein de la congrégation chrétienne ou qu’il est mal pour des personnes non mariées de danser ensemble ?
La Tour de Garde du 1er novembre 1964, page 646, ne dit pas qu’il ne faut pas danser au sein de la congrégation chrétienne ou qu’il est mal pour des personnes non mariées de danser ensemble. Toutefois, quand il s’agit de jeunes gens, célibataires et mineurs, les parents sont à même de déterminer si de tels enfants doivent s’abstenir de toute danse. Ces jeunes personnes devraient discuter la question avec leurs parents et suivre les conseils de ces derniers. En agissant ainsi, elles montreront à quel point elles respectent les dispositions prises par Dieu, puisque l’obéissance aux parents est une exigence chrétienne. — Éph. 6:1-3.
En dansant avec des personnes de l’autre sexe, il faut se rappeler ceci : Il n’est pas bienséant pour un chrétien de danser en serrant de près une partenaire avec qui il n’est pas marié. Il est évident que les célibataires qui dansent avec des personnes de l’autre sexe ne devraient pas exécuter de danse où les corps se toucheraient de si près qu’une certaine volupté se développerait au cours de la danse. Ce serait des plus inconvenant. Il faut également tenir compte du fait que les sens de votre partenaire peuvent s’éveiller anormalement, même s’il n’est pas suffisamment près de vous pour que la danse excite vos propres sens.
Bien entendu, ce serait mal de danser avec le conjoint d’une autre personne de façon à ce que nos propres sens s’éveillent ou ceux de notre partenaire. Mais il y a encore l’attitude ou le désir du mari à prendre en considération. Si vous dansez avec la femme d’un autre, cela peut ne pas plaire au mari : vous devez donc prendre en considération ses sentiments et ses désirs sur cette question de la danse, et ne pas vous croire en droit de demander à une sœur mariée de danser sans avoir auparavant consulté son mari à ce sujet. En tant que chef de sa femme, il a le droit de décider si elle doit danser avec un autre, tout comme il a le droit de décider cette question pour ses enfants mineurs.
Donc, bien que nous ne puissions pas dire arbitrairement qu’il serait mal en toutes circonstances, pour des personnes non mariées l’une à l’autre, de danser ensemble, il est fort probable qu’il en sera ainsi dans la majorité des cas. La danse où les corps se serrent de près, ou toute autre danse qui éveille les sens, exécutée entre célibataires, ou avec le conjoint d’un autre, n’est pas convenable pour le chrétien. Celui-ci doit se rappeler qu’en toutes choses il doit se comporter de façon à honorer Dieu. — I Cor. 10:31.
Bien entendu, il est permis de danser en groupe, d’exécuter une danse où garçons et filles non mariés ne forment pas des couples enlacés, une danse en groupe à laquelle les gens mariés pourraient également prendre part. Cette danse en groupe, convenablement conduite, sera agréable et salutaire. Elle aplanit une difficulté : on n’a pas à chercher quelle est la danse où les corps sont trop rapprochés ou celle où ils ne le sont pas, car tous ne jugeront pas cette question de la même façon.
Certains, qui s’intéressent trop à la danse, feraient bien de se demander s’ils s’y intéresseraient autant si la coutume était que les hommes dansent seulement avec des hommes et les femmes seulement avec des femmes. Alors, la question du sexe n’interviendrait pas et l’envie de danser serait moins impérieuse, puisqu’ils n’auraient aucune occasion, au nom de la danse, d’entourer de leurs bras la personne de l’autre sexe.