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  • Finissez-vous ce que vous avez commencé ?

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  • Finissez-vous ce que vous avez commencé ?
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1972
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1972
w72 15/10 p. 628-631

Conseils utiles pour les jeunes gens

Finissez-​vous ce que vous avez commencé ?

LE BONHEUR de l’homme dépend dans une large mesure de ses réalisations. Celui qui décide d’apprendre à jouer d’un instrument de musique et qui étudie jusqu’à ce qu’il y réussisse ressentira une grande joie. Celui qui abandonne aussitôt après avoir commencé ne connaîtra jamais cette joie.

Ceci est également vrai des arts manuels : menuiserie, mécanique, couture, ou des activités intellectuelles, telles que l’étude d’une langue étrangère ou des mathématiques. Toute entreprise, tâche assignée ou besogne, quelle qu’elle soit, vous procurera du plaisir et de la satisfaction si vous la menez à bonne fin.

Toutefois, quand il s’agit d’achever ce qui est commencé, nous avons tous certaines tendances à surmonter ou à vaincre.

Où réside le problème

Par exemple, pendant les toutes premières années de notre existence, notre pouvoir de concentration est très limité. Même lorsqu’il joue, un petit enfant ne garde pas très longtemps l’esprit fixé sur quelque chose ; il est vite distrait.

À mesure qu’un enfant grandit, son pouvoir de concentration se développe. Mais dans une large mesure il est nécessaire de le cultiver. L’effort en vaut la peine, parce qu’il peut transformer une étude pénible et fastidieuse en une activité agréable.

Pour développer la faculté de se concentrer, il est indispensable de surmonter l’impatience, qui est l’un des traits caractéristiques de l’enfance. En général, les enfants veulent les choses TOUT DE SUITE ! Et quand après quelques tentatives ils ne réussissent pas à réaliser ce qu’ils avaient l’intention de faire, ils sont généralement prêts à abandonner. Si vous reconnaissez qu’il faut beaucoup de temps et d’efforts pour accomplir quelques-unes des choses les plus importantes de la vie, vous ne serez pas enclins à renoncer facilement.

Un autre trait de caractère à dominer, c’est la tendance à entreprendre les choses sans réfléchir, en cédant à ses impulsions. Dans Proverbes 21:5 (Dh), il est écrit : “Les projets du diligent n’aboutissent qu’au gain, mais quiconque se hâte ne va qu’à l’indigence.” Ainsi donc, avant d’élaborer un projet, d’accepter une tâche ou un emploi quelconque, assurez-​vous d’abord que la chose en vaut la peine.

Dans certains cas il est sage de ne pas achever ce qu’on a commencé. Pourquoi ? Parce qu’il arrive que l’idée ne soit pas bonne au départ. Le but peut être mauvais, incompatible avec les principes justes et les conseils de la Parole de Dieu.

Par contre, il se peut que le but ne soit pas mauvais en soi, mais est-​il raisonnable pour ce qui vous concerne ? Mérite-​t-​il le temps et les efforts que sa réalisation exigera de vous ? Avez-​vous de bonnes raisons de croire que vous pourrez l’atteindre ?

Jésus parla d’un homme qui se dispose à construire une tour, sans en avoir auparavant calculé la dépense pour savoir s’il a de quoi l’achever. Comme Jésus l’indiqua, l’homme peut en poser le fondement et s’apercevoir ensuite qu’il ne peut aller plus loin, ce qui amène les spectateurs à le tourner en dérision et à dire : “Cet homme a commencé à bâtir mais il n’a pas été capable de finir.” (Luc 14:28-30). Par conséquent, si vous voulez terminer ce que vous avez commencé, calculez d’abord la dépense.

Voyez quels sont les avantages et les inconvénients. Demandez à d’autres, et particulièrement à vos parents, leur avis. Profitez de leur expérience ; ils ont commis des erreurs et peuvent vous aider à les éviter. La Bible est une source remarquable de conseils sages et pratiques. Le roi Salomon, par exemple, s’est appliqué à rechercher tout ce qu’un homme peut désirer dans la jouissance des choses matérielles, et voici sa conclusion : Tout est “poursuite du vent”. Pourquoi devrions-​nous suivre une voie semblable dépourvue d’intérêt ? — Eccl. 2:3-11 ; cf. I Timothée 6:17-19.

La certitude d’avoir un but qui vaille réellement la peine vous incitera à ne pas renoncer. Il est également important de chercher comment l’atteindre. Quels moyens ou méthodes allez-​vous employer ?

Beaucoup de jeunes gens abandonnent une tâche avant qu’elle ne soit finie parce qu’ils se découragent. Leur entreprise leur paraît plus difficile qu’ils ne le pensaient. D’autre part, des difficultés ou des obstacles imprévus, voire imprévisibles, peuvent parfois surgir. Que faire alors ?

Il est facile de renoncer. Mais c’est dans une telle situation que l’on montre réellement ce que l’on est.

Si, dans les difficultés, vous vous laissez envahir par des pensées négatives et pessimistes, vous n’aurez plus la force de persévérer. Dans Proverbes 24:10 (Da), il est écrit : “Si tu perds courage au jour de la détresse, ta force est mince.” Envisagez plutôt la situation comme une gageure. Relevez le défi en vous mettant au travail avec plus d’ardeur et en y accordant plus de temps et de réflexion. Les gageures peuvent rendre la vie intéressante à condition de les accepter. En surmontant les obstacles, vous acquerrez une plus grande confiance en vous-​même et vous apprendrez à vous tirer d’affaire. Vous serez alors en mesure d’entreprendre d’autres tâches avec plus d’assurance et de plaisir.

Évitez donc de développer la mauvaise habitude consistant à abandonner pour la raison qu’il devient difficile de poursuivre une tâche. Sans quoi, la prochaine fois que des problèmes surgiront vous aurez tendance à faire de même, à vous “avouer vaincu”, à abandonner. Si vous luttez pour empêcher la formation d’une habitude, votre vie ne deviendra pas une suite d’échecs et de projets irréalisés.

Dieu estime ceux qui persévèrent

La Bible montre que Dieu s’attend à ce que ses serviteurs fassent preuve de détermination et de persévérance. Pensez à Noé. L’arche qu’il construisit avec le concours de ses fils était un bâtiment comportant trois étages, qui avait la forme d’un coffre, et était une fois et demi plus long qu’un terrain de football. Il ne s’agissait donc pas d’une occupation pour les week-ends. Mais parce qu’il persévéra jusqu’à l’achèvement de sa construction, il survécut avec sa famille au déluge, et nous, ses descendants, nous sommes en vie aujourd’hui.

Au nombre des chrétiens, l’apôtre Paul nous donne un véritable exemple de persévérance et de sens pratique. Il considérait la tâche ou le ministère particulier qui lui avait été confié comme un trésor valant la peine d’endurer toutes sortes d’épreuves pour le garder. Paul était prêt à tout supporter au cours de ses voyages par terre ou par mer : tribulations, cas de nécessité, coups, lapidation, prison, durs travaux, nuits sans sommeil, soif et faim, froid et nudité, fausses accusations, dangers, non seulement de la part des ennemis de la vérité, mais encore de la part de criminels, de bêtes sauvages et des forces de la nature (II Cor. 6:3-10 ; 11:23-28). Comme il n’était pas de ceux qui abandonnent facilement, il a pu dire avec juste raison qu’il avait ‘combattu l’excellent combat, fait la course jusqu’au bout, observé la foi’. Il était sûr de remporter la victoire et de recevoir la récompense promise (II Tim. 4:6-8 ; Rom. 8:35-39). À votre avis, n’est-​ce pas là un exemple à imiter ?

Cultivez la persévérance pendant votre jeunesse

C’est quand on est jeune qu’il faut commencer à cultiver la persévérance et apprendre à faire les choses jusqu’au bout. À l’école, il se peut que certains cours soient plus faciles à suivre et d’autres plus agréables. Toutefois, si vous vous appliquez autant et même davantage à l’étude des matières que vous aimez moins, le profit que vous en retirerez sera double. Non seulement vous augmenterez vos connaissances, mais vous développerez votre pouvoir de concentration et votre détermination. Certains éducateurs affirment que la meilleure chose que l’on puisse apprendre à l’école, c’est comment étudier, comment travailler avec application, extraire la connaissance, en acquérir l’intelligence et l’assimiler.

Il en est de même de tous les emplois temporaires, quels qu’ils soient, en dehors de l’école. Certains vous plaisent, d’autres pas. Mais tous peuvent vous apprendre quelque chose. Ne prenez pas uniquement en considération les avantages immédiats que l’emploi peut vous procurer dans le domaine de la formation, du développement de vos aptitudes ou du salaire. Songez aussi à l’effet qu’il aura sur vous, en façonnant votre personnalité. Même une tâche simple, peu lucrative et pénible peut favoriser beaucoup votre croissance vers la maturité et augmenter votre force de caractère.

D’un autre côté, cultivez la persévérance dans les relations personnelles. Pour être vraiment heureux, il faut pouvoir s’entendre avec ses semblables, travailler efficacement avec eux, obtenir leur coopération, gagner leur respect et avoir le sentiment qu’ils nous apprécient. Cela ne sera pas possible si vous avez tendance à abandonner les gens, si vous êtes prompt à vous lier d’amitié pour rompre au moindre malentendu, ou que vous permettiez à des désaccords de mettre fin aux arrangements que vous avez faits avec d’autres au sujet du travail. Examinez-​vous vous-​même. Ne vous arrive-​t-​il pas d’offenser autrui ? Alors, pourquoi être prompt à en vouloir aux autres ? Prenez le temps qu’il faut pour résoudre les problèmes avec patience et détermination. Soyez positif, agissez avec réflexion et sens pratique (voir Proverbes 14:29 ; II Timothée 2:23, 24). Le succès d’un mariage dépend bien souvent d’une telle attitude.

Si vous montrez que vous n’êtes pas de ceux qui renoncent facilement, vous gagnerez la confiance et le respect des autres. Alors qu’il n’était encore qu’un jeune homme, “les frères [de deux villes différentes] (...) rendaient un bon témoignage” au sujet de Timothée (Actes 16:2). C’est pourquoi l’apôtre Paul le choisit pour compagnon de voyage. Timothée reçut des privilèges exceptionnels : il accompagna l’apôtre dans de nombreuses parties de l’Empire romain. Après environ douze ans de service fidèle, il fut chargé d’une lourde responsabilité en étant autorisé à nommer des surveillants dans les congrégations (Phil. 2:19-22 ; I Cor. 4:17 ; I Tim. 3:1-15). Il ne jouissait pas d’une très bonne santé (I Tim. 5:23), mais il suivit l’exhortation de l’apôtre qui l’encourageait à “demeurer” dans les choses apprises, à ‘accomplir entièrement’ le ministère particulier qui lui avait été confié, en époque favorable et en époque difficile, et à prouver qu’il était un vrai soldat de Jésus-Christ, prêt à endurer les épreuves et les désagréments (I Tim. 4:11-16 ; II Tim. 4:2-5 ; 2:3). Oui, on pouvait être sûr que Timothée s’attacherait fidèlement à la tâche qui lui avait été confiée et qu’il ferait consciencieusement son travail. C’était un homme digne de confiance. Mais il lui fallut du temps et de la persévérance pour mériter cette confiance.

Si vous montrez que vous êtes de ceux qui finissent ce qu’ils ont commencé, vous recevrez de nombreux privilèges et de nombreux bienfaits. En réalité, c’est la vie elle-​même qui est en jeu dans cette affaire. Jésus dit à propos de ses disciples : “Celui qui aura enduré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.” (Mat. 24:13). Jouissant de l’approbation de Jéhovah, noua sommes engagés dans une course pour la vie éternelle. Nous n’obtiendrons ce prix qu’à la condition de prendre l’habitude de finir ce que nous avons commencé, et en nous montrant courageux face aux difficultés et aux épreuves. En achevant ce que nous avons entrepris dans les petites choses, nous serons à même de persévérer dans les grandes. — Luc 16:10 ; I Cor. 9:24-27 ; II Tim. 2:5.

Par conséquent, “quoi que vous fassiez, travaillez-​y de toute votre âme, comme pour Jéhovah et non pour les hommes”, car c’est de Dieu que vous recevrez la récompense qui compte réellement. — Col. 3:23, 24.

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