Un rituel vide de sens?
LA CONFESSION est un sacrement séculaire de l’Église catholique. Beaucoup n’y voient cependant qu’une rengaine bien plate. Repensant à ses jeunes années, Robert, un proviseur, dit: “Je n’étais qu’un adolescent, et pourtant je ne trouvais pas cela très sérieux.” Pourquoi? Parce que la confession était devenue à ses yeux un rituel vide de sens. Il s’explique: “La confession, c’était un peu comme faire enregistrer à l’aéroport des bagages remplis de péchés. Le douanier vous pose des questions sur vos péchés, puis il vous laisse passer dès que vous avez payé la taxe sur les articles de luxe achetés à l’étranger.”
De même, dans U.S. Catholic, Frank Wessling dépeint la confession comme “un mode d’emploi très simpliste allant de l’inventaire des péchés courants jusqu’au rituel de la pénitence faite pour la forme, en passant par les prières de repentance apprises par cœur”. Voici sa conclusion: “Je suis certain que la confession est bonne pour l’âme, mais le problème vient de la façon dont les catholiques la pratiquent.”
La Bible présente la confession sous un jour tout à fait différent. Le plus important, c’est la confession faite à Dieu (Psaume 32:1-5). Le disciple Jacques a également écrit: “Quelqu’un parmi vous est-il malade? Qu’il appelle auprès de lui les anciens de la congrégation, et que ceux-ci prient sur lui, en l’enduisant d’huile au nom de Jéhovah. Confessez donc ouvertement vos péchés les uns aux autres et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris.” — Jacques 5:14, 16.
Un chrétien accablé par le péché peut appeler les surveillants de la congrégation, qui lui donneront des conseils personnalisés et pratiques afin qu’il abandonne sa mauvaise voie. Les surveillants peuvent donner des encouragements appropriés tout en suivant les progrès de celui qui souffre sur le plan spirituel. Comme nous sommes loin du rituel formaliste de la confession pratiqué par les Églises aujourd’hui! Grâce à l’aide personnelle qu’il reçoit de la part des anciens de la congrégation, le pécheur repentant est fortifié et peut éprouver un soulagement comparable à celui exprimé par David dans un psaume: “Mon péché, je te l’ai finalement confessé, et je n’ai pas couvert ma faute. J’ai dit: ‘Je ferai la confession de mes transgressions à Jéhovah.’ Et toi, tu as pardonné la faute de mes péchés.” — Psaume 32:5.