Réponses à vos questions
● Comment un chrétien voué devrait-il bibliquement considérer les syndicats et sa participation à leurs activités?
Les Écritures conseillent au chrétien de ‘veiller à ce qui est beau devant tous les hommes’. (Rom. 12:17.) Ailleurs nous lisons: “Oui, si quelqu’un ne prend pas soin des siens et, en particulier, des membres de sa maison, il a renié la foi et il est pire qu’un homme sans foi.” (I Tim. 5:8). Ces textes des Écritures ont un rapport avec les syndicats en ce sens que ces derniers peuvent être parfois considérés comme un moyen de prendre soin de sa famille. On peut établir une analogie entre les devoirs d’une personne syndiquée et ceux d’un citoyen. Un chrétien paie des impôts pour bénéficier des services du gouvernement. L’adhésion à un syndicat peut être considérée comme une “assurance-travail”, et les cotisations comme le paiement des services rendus. Ainsi donc, un chrétien peut faire partie d’un syndicat si c’est nécessaire pour obtenir ou garantir un emploi; cela est laissé à sa conscience.
Les chrétiens ne sont pas responsables des actions des syndicats ni de la manière dont ils utilisent l’argent. Toutefois, il y a une différence entre être membre d’un syndicat et participer à sa direction. L’attitude qui, selon les Écritures, doit être adoptée par les employés envers leur employeur est définie dans Éphésiens 6:5-8, Colossiens 3:22-24 et I Pierre 2:18, 19; cependant, les syndicats ne sont pas d’accord avec ces conseils et ne les suivent pas. Le chrétien ne participera donc pas aux activités du syndicat au point d’occuper une certaine fonction officielle, celle de délégué syndical par exemple. En cas de grève, le chrétien peut se conformer à l’ordre de cesser le travail, mais il ne doit pas participer aux piquets de grève, ni soutenir la grève d’une autre manière, ni se mêler à l’agitation en faveur de la grève; dans ces luttes économiques, il restera neutre (II Tim. 2:24; Rom. 12:18). — “Bulletin” 12/63, pp. 61, 62.