Coup d’œil sur le monde
Un recensement en Russie
Un récent recensement (le premier depuis 1959) effectué en URSS, a révélé que la population de l’Union soviétique est de 241 700 000 âmes, ce qui représente un accroissement de seize pour cent en onze ans. Ce recensement montre également que 56 pour cent des habitants de l’URSS habitent les villes et que le nombre des citadins augmente sans cesse (depuis 1959, environ trois millions de paysans ont abandonné la terre). La population féminine constitue 53,9 pour cent du total, et plus de 80 pour cent des habitants sont nés depuis la Révolution d’octobre.
Les ulcères de l’estomac chez les enfants
Un récent rapport médical américain indique que les ulcères gastriques sont une affection de plus en plus courante chez les enfants. De même que chez les adultes, ils ont probablement pour cause des troubles affectifs. Le Dr Harry Sultz, professeur adjoint de médecine préventive à l’université de l’État de New York à Buffalo, déclara qu’on avait relevé l’accroissement le plus marqué de cette affection parmi les garçons de quinze ans, et particulièrement chez ceux des classes socioéconomiques supérieures. On a également constaté que l’instabilité conjugale et les différences religieuses chez les parents sont plus courantes dans les foyers des jeunes victimes d’ulcères gastriques que dans ceux des enfants souffrant d’autres maladies chroniques.
Dangers des transfusions sanguines
Les malades qui subissent aujourd’hui une transfusion sanguine risquent de contracter une affection grave : l’hépatite. Rien qu’en Californie, les transfusions sanguines provoquent chaque année plus de cinq mille cas d’hépatite virale. Autre fait intéressant, une équipe de médecins de la Floride a constaté que l’habitude de fumer affaiblit de 33 pour cent la capacité du sang de transporter l’oxygène. C’est pourquoi Robert Eliot, éminent cardiologue, se demande s’il convient d’administrer aux grands malades du sang provenant de fumeurs. “Nous ne nous sommes pas encore prononcés à ce sujet, dit-il, mais personnellement, si j’avais besoin d’une transfusion sanguine, je n’accepterais pas du sang provenant d’un donneur qui fume.”
La croyance en Dieu
Dans son livre intitulé Dieu pour l’homme d’aujourd’hui, Jacques Duquesne donne quelques statistiques sur la croyance en Dieu dans divers pays : 98 pour cent des Américains croient en Dieu, 77 pour cent des Britanniques, 68 pour cent des Allemands et 74 pour cent des Français (39 pour cent déclarent son existence certaine et 35 pour cent probable). Un catholique de cinquante ans interviewé par l’auteur du livre précité disait : “Je crois en Dieu, mais après la mort, je ne sais plus. Nous sommes dans un passage à vide. J’aimerais bien avoir une foi adulte. Mais elle naît à peine.” Ce manque de foi s’explique par un autre fait souligné par l’auteur de ce livre : l’Église parle de beaucoup de choses, mais peu de Dieu. En 1968, par exemple, dix-sept discours du pape avaient Dieu pour thème, et soixante-huit les affaires de l’Église. L’Église parle très peu également de la Parole de Dieu, qui seule peut édifier une foi solide. Conformément à la prophétie d’Amos, une famine sévit dans la chrétienté qui souffre de la faim et de la soif “d’entendre les paroles de Jéhovah”.
La pollution des eaux par engrais chimiques
C’est sous ce titre que la publication Cahiers de nutrition et de diététique fournit des renseignements très intéressants sur le problème de l’empoisonnement des eaux par les engrais azotés, problème qui est déjà très sérieux aux États-Unis. Cette publication dit : “Deux aspects sont à considérer : d’une part l’action nutritive des nitrates qui tend à développer considérablement certains types d’algues dans les lacs et rivières — ces algues réduisant la teneur en oxygène de l’eau au point de bloquer les processus autopurificateurs ; d’autre part, la présence de ces mêmes nitrates dans les eaux potables bues par l’homme, avec tout ce que cela comporte de dangers pour la santé de celui-ci. Les nitrates en eux-mêmes ne sont pas des substances dangereuses ; mais on sait que certaines bactéries intestinales de l’organisme humain convertissent ces nitrates (NO3) en nitrites (NO2) et que ceux-ci détruisent les propriétés de ‘transporteur d’oxygène’ de l’hémoglobine, en se combinant à elle.”
Les églises remplacées par des “salles banalisées”
D’après le Dauphiné libéré, les lieux de culte de la ville neuve qui doit être construite à Grenoble sur l’emplacement du stade d’ouverture des Jeux Olympiques, seront révolutionnaires. Ce journal dit que “pour les assemblées eucharistiques, qui ne dépassent jamais 400 personnes, on aménagera une salle banalisée de 400 places. Cette salle, qui servira aussi à des usages laïcs, sera doublée utilement d’une autre salle également banalisée, utilisable en priorité par la communauté catholique, et donc financée par elle, mais qui serait mise à la disposition d’autres usagers en cas de non-utilisation spécifique. Il y aura en outre un local spécifique de type oratoire de 50 places pour les messes de semaine et certaines cérémonies. Les communautés religieuses, de même que les prêtres, utiliseront des logements ordinaires”. Ces salles seront intégrées dans les équipements scolaires et sociaux. L’architecte Maurice Blanc écrivit : “Pour cette ville neuve, plutôt qu’une croix sur le plus haut bâtiment, ne vaudrait-il pas mieux s’ingénier à créer un style épanouissant de vie en commun ? Mieux vaut des militants que des monuments.”
Une nouvelle théorie de l’évolution
Reprenant une hypothèse formulée à la fin du dix-neuvième siècle par Edward Cope, savant américain, le Dr Luigi Amendola, spécialiste napolitain de paléontologie et de psychanalyse, a présenté dernièrement une nouvelle théorie de l’évolution. Selon celle-ci, l’homme et l’ours ont un ancêtre commun qui n’est pas le singe. Le Dr Amendola affirme qu’il existe des différences fondamentales entre l’homme, l’ours et les autres carnivores à habitudes terrestres, et les singes, qui sont arboricoles. Il cite notamment la modification du pied, identique chez l’homme et l’ours et différente chez le singe, ainsi que la diminution du nombre de dents. Les étudiants de la Bible, eux, préfèrent s’en tenir au récit sacré selon lequel l’homme et l’ours ont le même Créateur mais non un ancêtre commun.
Une roche lunaire vieille de 4 600 millions d’années
La NASA annonça en mai dernier qu’elle avait trouvé parmi les roches lunaires ramenées par l’équipage d’Apollo-12, une pierre dont l’âge est “apparemment de 4 600 millions d’années” (d’après les méthodes modernes de datation). Cette pierre a la forme d’un citron et pèse 83 grammes. Elle est exceptionnellement riche en éléments radioactifs. Cette découverte est intéressante, car l’âge de quatre milliards six cents millions d’années est aussi celle que l’on attribue aux planètes du système solaire. D’autres roches recueillies dans le voisinage de celle-ci ont environ 2 500 millions d’années, et celles trouvées par l’équipage d’Apollo-11, dans la mer de la Tranquillité, quelque 3 500 millions d’années. Celle-ci est donc la plus vieille pierre trouvée jusqu’à présent sur la Lune.
Le danger d’une nouvelle guerre mondiale
Dans un discours diffusé récemment par Radio-Pékin, Mao Tsé-Toung déclara : “Le danger d’une nouvelle guerre mondiale existe encore aujourd’hui. Les peuples du monde doivent s’y préparer.”