“ Persévère dans ces choses ”
“ Veille sur toi-même et sur ton enseignement ; persévère dans ces choses. ” — 1 Tim. 4:16.
1. Qu’ordonna Dieu aux Israélites par le quatrième commandement ?
JÉHOVAH DIEU s’est toujours intéressé avec bienveillance aux problèmes et aux besoins de ses créatures terrestres. Il sait ce qui est bon pour ses créatures. Il savait bien que la nation d’Israël avait besoin de commandements destinés à régler sa vie et à la maintenir attachée à la pure adoration. Par l’intermédiaire de Moïse, Dieu donna à Israël le Décalogue ou les dix commandements écrits sur des tables de pierre. C’est dans le quatrième commandement que Dieu fit connaître les dispositions relatives à la loi du travail qui devait être fait : “ Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier. Pendant six jours tu travailleras, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est un sabbat consacré à Jéhovah, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. Car pendant six jours Jéhovah a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi Jéhovah a béni le jour du sabbat et l’a sanctifié. ” — Ex. 20:8-11, Crampon.
2. Outre le repos, qu’est-ce que le commandement ordonnait de faire ? Dans quelle mesure ?
2 Aujourd’hui, dans la chrétienté chacun connaît certainement la loi que Dieu donna concernant le sabbat ; cependant, très peu l’ont également considérée comme un commandement direct de Dieu ordonnant de travailler. Il est de la plus haute importance de se rappeler que le quatrième commandement n’est pas limité à la simple observance d’un jour parmi sept, mais que le plaisir de Dieu résidait dans le travail de ses créatures. De beaucoup, la plus grande partie de leur temps devait être consacrée au travail.
3. Que devait fournir le repos ? Signifiait-il une oisiveté complète ?
3 Quand l’homme fut chassé du jardin d’Éden, Dieu fit en sorte qu’il dût gagner son pain à la sueur de son front. Cela signifiait qu’il devrait travailler, travailler dur. Mais l’homme imparfait récupérerait des forces en se reposant à juste titre de ce travail quotidien destiné à pourvoir à ses besoins. Ainsi, il fut accordé aux Israélites un jour sur sept pour se reposer des durs travaux ou des occupations ordinaires de la vie. Naturellement, ce que Dieu leur fit faire avait aussi une grande signification prophétique. (I Cor. 10:11) Puisque la Parole de Jéhovah désapprouve et condamne l’oisiveté (Prov. 6:10, 11 ; 19:15), ce serait une erreur de supposer que le commandement défendait une quelconque activité et imposait une inactivité complète pendant ce jour. Cependant, au cours des années qui suivirent la publication du commandement du sabbat à la nation d’Israël, beaucoup de Juifs abandonnèrent le commandement et, finalement, les membres du clergé adaptèrent ces paroles à leur propre convenance.
4, 5. Malgré les objections, que montra Jésus concernant le sabbat ?
4 Les objections soulevées contre le travail de Jésus en ce jour et sa conduite lors du sabbat, conduite qui devait inévitablement provoquer ces objections, montrent clairement qu’à l’époque où Jésus vint sur la terre, le clergé avait amené le peuple à croire qu’il devait être complètement inactif le jour du sabbat et qu’alors, la signification même du sabbat était faussée. Évidemment, c’est intentionnellement que Jésus fit ces choses le septième jour, dans le dessein de donner une éducation appropriée aux gens du peuple. Jésus montra qu’en accomplissant ce jour-là de bonnes œuvres profitables à d’autres, on ne violait pas la loi de Dieu, loi que lui-même observa parfaitement. Au contraire, accomplir chaque jour les œuvres de la justice, voilà qui était en accord avec les principes de Dieu.
5 Quand Jésus guérit gratuitement un homme malade depuis trente-huit ans, les religionistes imbus de leurs traditions le haïrent et le persécutèrent, cherchant à le tuer. Jésus répondit sans détours : “ Mon Père travaille jusqu’à présent, et je travaille, moi aussi. ” (Jean 5:17, Vers. syn. ; voir aussi Matthieu 12:1-15 ; Marc 3:2 ; Luc 6:1-5 ; 13:10-17 ; Jean 5:2-18 ; 7:22, 23 ; 9:1-34) Jésus n’était pas venu pour abolir la loi mais pour l’accomplir. (Mat. 5:17) La nécessité d’observer la loi sur le sabbat subsista jusqu’à la mort de Jésus où la loi fut abolie. — Éph. 2:15 ; Gal. 3:24, 25 ; 5:18 ; Col. 2:16, 17.
6. L’abolition de la loi sur le sabbat changea-t-elle ses principes ? Pourquoi ?
6 Mais la fin de la loi sur le sabbat et de son commandement, ordonnant le travail et le repos, ne changea en aucune façon le principe divin selon lequel les créatures devraient travailler. Comme Jésus le déclara clairement, Dieu travaille. Nous voyons chaque jour ses œuvres ; elles nous environnent. La Bible nous raconte son œuvre créatrice et les nombreux faits qu’il a accomplis dans les temps anciens, en faveur de son peuple sur la terre. Il n’a jamais été accompli d’œuvres plus grandes que celles du Dieu Très-Haut. — Ps. 19:2.
UN MINISTÈRE D’ACTIVITÉ
7. Quel ministère Jésus commença-t-il ? Comment le montra-t-il ?
7 Jésus commença sur la terre un ministère de travail. Le Père qui est aux cieux l’avait envoyé avec le pouvoir de faire des œuvres merveilleuses et miraculeuses pendant son séjour terrestre. Une fois, par exemple, Jésus vit un homme qui était aveugle de naissance et il le guérit. À cette occasion Jésus prononça ces paroles : “ Ni celui-ci n’a péché, ni ses parents ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. Il me faut faire les œuvres de celui qui m’a envoyé. ” (Jean 9:3, 4, Darby) Et ainsi, Jésus travailla diligemment pendant tout le temps de son ministère. Il consacra ses aptitudes et ses capacités exclusivement à l’œuvre et aux desseins de Dieu. Cela réjouit son Père dans les cieux, et par la suite il exalta Christ à la plus haute position dans l’univers, immédiatement après le Très-Haut.
8. Pourquoi Jésus allait-il dans les synagogues les jours de sabbat ? Qu’apprenons-nous ainsi ?
8 Avant son exaltation, Jésus instruisit ses disciples sur la terre et leur montra, par l’exemple de son travail, la manière d’accomplir le service de Dieu. Selon la loi de Dieu, Jésus alla dans les synagogues et s’assembla avec le peuple. Il profita de ces occasions pour informer le peuple des desseins de Dieu : “ Jésus parcourait toutes les villes et les villages, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité. ” (Mat. 9:35) Des multitudes de Juifs s’assemblaient dans les synagogues ; c’était leur lieu de réunion habituel. Alors, en parlant de la vérité, il était possible à Jésus de la faire entendre à des milliers de gens vivant dans le territoire que Jéhovah lui avait attribué. Ses disciples apprirent ainsi, par l’exemple, à tirer profit de la coutume qu’ont les gens de se rassembler, et cette méthode fut employée plus tard par ses fidèles serviteurs. — Actes 13:15, 16.
9. Quel travail fit-il dans les demeures des gens ? Pourquoi ?
9 En Marc 1:29 est rapportée la manière dont Jésus allait dans les maisons pour accomplir l’œuvre de Dieu. Les guérisons miraculeuses que fit Jésus étaient un signe ou une preuve montrant qui il était. En Marc 2 se trouve relatée la manière dont Jésus conduisait des études bibliques à domicile et donnait instruction aux gens se réunissant pour entendre des paroles de sagesse. (Voir aussi Matthieu 9:10) Marc (9:33-37) montre comment Jésus instruisit des disciples dans une maison, prenant un petit enfant comme illustration ou aide pour leur permettre de comprendre les principes qu’il enseignait. Jésus visita plusieurs fois les gens chez eux, car il eût été impossible de donner en une seule fois suffisamment de connaissance à des esprits imparfaits. Jésus fit cela sans égard à leur position sociale, mais selon le désir qu’avaient les gens de connaître la vérité de Dieu et aussi à cause de leur foi et de leur amour pour la justice.
10. Quels sont ceux qui apprirent par son exemple ? Ainsi qu’a-t-il fait pour eux ?
10 Les apôtres et les disciples de Jésus bénéficièrent de son œuvre. Ils apprirent beaucoup au sujet de l’évangile du Royaume, à tel point qu’eux aussi furent à même de prêcher la Parole. Après avoir été témoins de l’œuvre de Jésus, ils reçurent personnellement de ce dernier des commandements leur ordonnant d’aller dans les villes et dans les villages pour accomplir l’œuvre de prédication et d’enseignement. Il ne laissa aucun doute à ce sujet : un chrétien doit aller chez les gens. “ Après cela, le Seigneur désigna encore soixante-dix autres disciples, et il les envoya deux à deux devant lui dans toutes les villes et dans tous les lieux où lui-même devait aller. Il leur dit : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. Partez ; voici, je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni souliers, et ne saluez personne en chemin. Dans quelque maison que vous entriez, dites d’abord : Que la paix soit sur cette maison ! Et s’il se trouve là un enfant de paix, votre paix reposera sur lui ; sinon, elle reviendra à vous. Demeurez dans cette maison-là, mangeant et buvant ce qu’on vous donnera ; car l’ouvrier mérite son salaire. N’allez pas de maison en maison (ne changez pas d’une maison à une autre, Une Vers. Amér.). Dans quelque ville que vous entriez, et où l’on vous recevra, mangez ce qui vous sera présenté, guérissez les malades qui s’y trouveront, et dites-leur : Le royaume de Dieu s’est approché de vous. ” — Luc 10:1-9 ; voir aussi Luc 9:1, 2, 6.
11. Que signifiaient pour eux de telles instructions ?
11 Cela signifiait le travail de maison en maison, la prédication et l’enseignement de la bonne nouvelle. Ils ne devaient pas aller d’une maison à l’autre parce qu’un maître de maison pouvait posséder plus de biens matériels qu’un autre, ou parce qu’il pouvait leur offrir plus de confort ou mieux les traiter, mais ils devaient plutôt rester jusqu’à ce que le message et l’instruction aient été donnés convenablement. L’apôtre Paul montra que tel était bien le véritable sens, lorsqu’il dit : “ Je n’ai rien caché des choses qui vous étaient utiles, et n’ai pas manqué de vous les annoncer et de vous instruire en public, et de maison en maison ; prêchant et aux Juifs et aux Grecs. ” (Actes 20:20, 21, Ostervald) Paul travailla en effet de maison en maison.
12. Que devait comprendre leur œuvre chrétienne ? Jusqu’à quel point ?
12 Les propres paroles de Jésus à ses disciples concernant le travail qu’ils devaient faire après son ascension au ciel, montraient que leur œuvre chrétienne devait comprendre le service missionnaire dans des pays éloignés : “ Allez, faites des disciples de toutes les nations, les immergeant au nom du Père, et du Fils, et du saint esprit, et enseignez-leur à observer toutes les choses que je vous ai prescrites. ” (Mat. 28:19, 20, Diaglott) C’était un commandement ordonnant clairement d’aller vers les gens de toutes les nations. Les paroles de Jésus firent encore ressortir que cette activité était une partie du travail du chrétien, lorsqu’il dit : “ Mais vous recevrez la puissance par le saint esprit qui viendra sur vous ; et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. ” (Actes 1:8, Diaglott) Cela englobait une grande partie de territoire et montre qu’il y aurait beaucoup à faire.
13. Quelle aide reçurent-ils d’en haut à cette fin ?
13 Quand Jésus monta au ciel pour être avec son Père, le consolateur, l’esprit saint de Dieu, fut répandu sur les fidèles disciples de Christ se trouvant sur la terre. Cet esprit ou force active invisible de Dieu poussa les chrétiens à accomplir une merveilleuse œuvre de prédication et d’enseignement. Dieu bénit leur esprit et leurs mains pour l’exécution de sa volonté. Beaucoup de personnes crurent à l’évangile et prirent le chemin de la vie.
TRAVAILLER, UNE EXIGENCE
14. Pourquoi et comment fut-il montré aux Thessaloniciens que le travail est une exigence ?
14 Beaucoup de personnes d’entre toutes les nations bénéficièrent du travail inlassable des fidèles disciples. Parmi elles se trouvaient les habitants de Thessalonique. Quelques-uns d’entre eux semblaient ne pas apprécier les bonnes œuvres à leur juste valeur. Ils ne tinrent aucun compte de la condamnation de l’oisiveté et de la paresse par les Écritures. En négligeant leur travail ils se faisaient du mal et refusaient le bien aux autres, conduite par laquelle ils pouvaient amener la destruction par la main de Dieu. Ils auraient dû connaître le Proverbe 18:9 qui dit : “ Celui qui se relâche dans son travail est frère de celui qui détruit. ” Mais cette ignorance était évidemment la conséquence du manque de diligence de la part des Thessaloniciens dans l’étude des Écritures. (Actes 17:11) En réalité, aucun oisif à Thessalonique n’avait d’excuse. Par Paul, Timothée et d’autres ils reçurent l’enseignement des Écritures, qui devait leur montrer comment Dieu exigeait de la part du chrétien des œuvres justes. En outre ils eurent devant eux l’excellent exemple personnel de Paul. Néanmoins l’apôtre Paul dut leur écrire : “ Nous vous recommandons, frères, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de vous éloigner de tout frère qui vit dans le désordre (dans l’oisiveté, Une Vers. Amér.), et non selon les instructions que vous avez reçues de nous. Vous savez vous-mêmes comment il faut nous imiter, car nous n’avons pas vécu parmi vous dans le désordre (dans l’oisiveté, Une Vers. Amér.). Car, lorsque nous étions chez vous, nous vous disions expressément : Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus. Nous apprenons, cependant, qu’il y en a parmi vous quelques-uns qui vivent dans le désordre (dans l’oisiveté, Une Vers. Amér.), qui ne travaillent pas, mais qui s’occupent de futilités. Nous invitons ces gens-là, et nous les exhortons par le Seigneur Jésus-Christ, à manger leur propre pain, en travaillant paisiblement. Pour vous, frères, ne vous lassez pas de faire le bien. ” — II Thess. 3:6-13.
15. Pourquoi certains restaient-ils oisifs ? Pourquoi la connaissance était-elle nécessaire ?
15 Tous les chrétiens devaient travailler. Selon l’apôtre, l’oisiveté de certains Thessaloniciens venait de ce qu’ils ne suivaient pas l’enseignement reçu de Paul et des autres serviteurs qui les visitaient. Ils ne travaillaient pas parce qu’ils n’agissaient pas selon la connaissance de la vérité. Il est vrai qu’en ces jours-là le Seigneur déversait son esprit sur les chrétiens, mais si quelques-uns n’avaient pas la foi et la connaissance sur laquelle ils pourraient baser cette dernière, ils ne reçurent certainement pas l’esprit. Paul avait agi avec eux de la même manière qu’il l’avait fait avec d’autres chrétiens en d’autres endroits, partageant cette connaissance avec eux comme l’ordonnait le Seigneur pour l’édification de chacun dans l’adoration chrétienne. Sans aucun doute, personne ne pourrait travailler d’une manière agréable au Seigneur sans avoir une bonne connaissance ; personne ne pourrait porter des fruits pour l’honneur du grand nom de Jéhovah.
16. Ainsi que le montra Paul aux Colossiens, comment la connaissance agit-elle en nous ?
16 La connaissance de la merveilleuse espérance des choses que Jéhovah Dieu réserve aux chrétiens semblait autrement toucher ces Colossiens auxquels Paul écrivit : “ Cet Évangile est au milieu de vous, comme il est dans le monde entier : il y porte des fruits et il y fait des progrès, comme il en a fait parmi vous, depuis le jour où vous avez entendu annoncer la grâce de Dieu et où vous avez appris à la connaître véritablement, telle que vous l’a enseignée Épaphras,... qui nous a dépeint la charité dont vous êtes animés par l’esprit. C’est pourquoi, nous aussi, depuis le jour où nous avons reçu ces nouvelles, nous ne cessons de prier pour vous et de demander à Dieu de vous remplir de la connaissance de sa volonté, avec toute sorte de sagesse et d’intelligence spirituelle, — afin que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, produisant toute espèce de bonnes œuvres, croissant dans la connaissance de Dieu, et étant fortifiés à tous égards par sa force glorieuse, pour tout supporter avec patience et avec joie. Rendez grâces au Père, qui vous a mis en état de participer à l’héritage des saints dans la lumière. ” (Col. 1:6-12, Vers syn.) Ici Paul montra combien il est important d’avoir une bonne connaissance de la volonté de Dieu. Sans cette connaissance nul ne peut vivre une vie juste, agréable au Seigneur et digne de lui. Avec elle s’ouvre la voie de l’abondance en toutes sortes de bonnes œuvres. Non seulement cela, mais alors on reçoit une puissance qui nous donne la force de persévérer avec joie. Cependant toutes ces choses vont ensemble. Un emploi convenable de la connaissance nous aide à travailler ; le Seigneur nous aide à persévérer dans notre travail et à persévérer dans n’importe quelle situation. Tel est le sort béni des vrais serviteurs de Dieu.
17. Comment acquerrons-nous cette connaissance si importante ?
17 Est-il possible à quiconque d’acquérir une telle connaissance ? Est-il vraiment possible de travailler pour le Très-Haut et de persévérer dans ce travail ? Cette connaissance si importante est quelque chose que l’on n’acquiert pas complètement d’un seul coup. Notre Dieu a pourvu à sa Parole de vérité pour nous aider et nous montrer la manière de le servir. En étudiant cette Parole nous apprenons quels sont les desseins de Dieu et nous voyons que pour lui plaire une créature doit consacrer sa vie au service de Dieu. Cela signifie travailler. Si quelqu’un est rempli de la connaissance de l’espérance dans le Dieu vivant et s’il travaille, cela lui profitera d’une façon exceptionnelle.
18, 19. Pourquoi accomplissons-nous ce travail chrétien, et pourquoi spécialement maintenant ?
18 Pourquoi travaillons-nous ? C’est à cause de notre foi et parce que nous croyons à la promesse de Dieu, selon laquelle il nous donnera la vie. “ Nous travaillons, en effet, et nous combattons, parce que nous mettons notre espérance dans le Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes, principalement des croyants. ” (I Tim. 4:10) Pour quelqu’un qui n’a pas la foi cela peut paraître un travail ingrat ; cependant, en ce monde, c’est en fait la source de la plus grande des joies pour un chrétien. Ce travail est le plus grand des privilèges, spécialement maintenant que les forces du mal se manifestent plus que jamais et que les signes de la fin de ce vieux monde sont là. C’est le moment où se fait le travail de la prédication de l’évangile dans le monde entier pour servir de témoignage. C’est l’époque où une grande lumière a été répandue sur la vérité de Dieu, et où le devoir du chrétien consiste en l’étude de la Parole de Dieu, consiste à s’assembler régulièrement pour l’étude de la Bible avec ceux qui ont la même foi précieuse et à aider les autres à connaître davantage le Royaume, espérance de toute l’humanité.
19 La connaissance des Écritures nous montre que là, devant nous, se trouve cette terrible et sombre période de la bataille d’Armaguédon, période pendant laquelle les forces méchantes du monde diabolique sombreront dans la destruction. La proximité d’un événement qui bouleversera le monde entier, nous fait saisir toute la portée des paroles de Jésus rapportées en Jean 9:4 selon Crampon : “ Il faut, tant qu’il fait jour, que nous exécutions les œuvres de celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, où personne ne peut travailler. ” C’est maintenant le moment d’agir sagement en accomplissant ces œuvres justes d’enseignement. C’est maintenant le moment de vivre et de travailler comme des chrétiens, maintenant spécialement que la fin achevée est proche. C’est pourquoi l’apôtre nous recommande d’être vigilants et prudents : “ Veille sur toi-même et sur ton enseignement ; persévère dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-même, et tu sauveras ceux qui t’écoutent. ” — I Tim. 4:16.
POURQUOI PERSÉVÉRER DANS CES CHOSES
20. Pourquoi un conseil si formel au sujet de la persévérance dans notre travail est-il donné ?
20 “ Persévère dans ces choses ” dit-il. Pourquoi est-il nécessaire de donner un conseil si formel ? C’est parce qu’il faut vraiment lutter pour se maintenir dans l’œuvre de Dieu. Si personne ne s’opposait à l’œuvre de Dieu, ce serait naturellement beaucoup plus facile ; cependant nous devons savoir que Satan le diable est notre adversaire et qu’il est très en colère maintenant, depuis qu’il a été chassé du ciel. (Apocalypse 12) Il essaie activement de détourner de Dieu toutes les créatures pour les conduire avec lui à la destruction lors du conflit à venir. Il cherche à provoquer en chacun de nous le relâchement, le ralentissement et finalement l’arrêt complet dans le travail profitable fait pour Dieu. Il s’efforce encore de combattre Dieu en triomphant des serviteurs de Jéhovah, car il sait bien qu’alors ils perdront les précieuses promesses de Dieu et les bénédictions du Royaume. L’avertissement de l’apôtre Pierre (I Pi. 5:8, 9) est par conséquent très approprié à notre époque : “ Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme. ” Satan s’attaque à chaque personne qui est consacrée à Dieu, à chaque homme, chaque femme et à chaque enfant accomplissant l’œuvre divine. Le diable veut nous détourner de l’œuvre divine, allant contre le bon conseil de Jésus qui dit : “ Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n’est pas propre au royaume de Dieu. ” — Luc 9:62.
21. Comment peut-on ‘regarder en arrière’ ? et qu’en résulte-t-il ?
21 Comment peut-on “ regarder en arrière ” ? En retournant à ce vieux monde duquel nous avons été tirés. Cela signifie reporter son intérêt sur les mauvaises habitudes et coutumes de ce vieux monde, comme par exemple, lorsque Lot et sa famille furent délivrés de la destruction de la Sodome perverse et que la femme de Lot se retourna pour regarder en arrière, parce que là était en fait ce qui l’intéressait. Elle périt en devenant une statue de sel. C’est pourquoi Jésus dit : “ Souvenez-vous de la femme de Lot. ” (Luc 17:32) Regarder en arrière signifie ne pas mettre les intérêts du Royaume à la première place. Cela signifie ne pas persévérer dans ces choses.
22. Comment Satan amène-t-il certains à regarder en arrière’ ? Comment combattons-nous cela ?
22 Satan use de nombreux moyens pour arriver à cette fin. Certains sont touchés par la persécution. D’autres ralentissent leur activité à cause de l’opprobre dont ils sont l’objet. Mais cette persécution et cet opprobre ne peuvent être évités. Le Maître a dit à ses disciples qu’ils subiraient beaucoup d’affronts et de tortures à cause de son nom. Ce fut le cas pour ses serviteurs après son ascension au ciel, et depuis, cela s’est toujours réalisé sur les vrais chrétiens. (Mat. 24:9 ; II Tim. 3:12) Pour combattre cette violente activité de l’ennemi, le chrétien doit être fort dans la foi. En ayant une foi ferme, nous sommes fortifiés par Jéhovah et nous sommes capables de vaincre ou de neutraliser les attaques de l’ennemi, si nous persistons dans notre travail et avons confiance en notre Dieu pour ce qui est de la délivrance.
23. Malgré l’opposition doit-on encore pourvoir aux besoins de sa famille ? Pourquoi ?
23 Aujourd’hui, tous n’ont pas à supporter de violentes persécutions, mais il existe d’autres moyens employés par Satan pour nous détourner de notre bonne œuvre. Nous avons beaucoup de responsabilités dans cette vie. Certains d’entre nous ont connu la vérité alors qu’ils avaient déjà une famille, et cette famille n’a pas toujours accepté, comme nous, les Écritures. Quelquefois elle met toutes sortes d’obstacles sur notre chemin, faisant un effort pour nous empêcher de persévérer dans notre adoration. Nous avons la responsabilité de pourvoir aux besoins des membres de notre famille, ce que nous sommes heureux de faire en tant que chrétiens. “ Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle. ” (I Tim. 5:8) Même s’ils s’opposent à nos bonnes œuvres, nous devons veiller, si nous sommes soutien de famille, à ce qu’ils aient le nécessaire pour leur entretien. Et il se peut qu’à la fin ils acceptent la vérité ; alors nous aurons gagné notre famille pour le Seigneur en donnant un fidèle exemple de croyance et de bonnes œuvres.
24. Pourquoi persévérer dans le travail malgré l’opposition de la famille ? Comment ?
24 Les paroles de Jésus relatées en Matthieu 10:34-39 nous conseillent de surmonter l’opposition de la famille : “ Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. Car je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère ; et l’homme aura pour ennemis les gens de sa maison. Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui ne prend pas [son bois de torture], et ne me suit pas, n’est pas digne de moi. Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera. ” Jésus montra qu’il y aurait des crises dans les familles de ceux qui accepteraient Christ et marcheraient dans le droit chemin. Aucun chrétien ne devrait permettre à l’opposition de la famille de l’éloigner de son service pour Jéhovah Dieu et Christ, mais le chrétien doit mettre son amour pour Christ à la première place, autrement il manquerait de s’en montrer digne. Si d’autres membres de la famille deviennent violents au point d’enlever la vie au croyant chrétien, alors Christ la lui rendra à l’époque du Royaume ; mais si quelqu’un se retranche dans l’inactivité pour sauver sa vie, il déplaira en fin de compte au Donateur de la vie et perdra la vie éternelle. En considérant l’amour du Seigneur comme étant de première importance et les autres choses nécessaires comme secondaires, nous persévérerons convenablement dans notre travail. w15/2/50.