Choisissez-vous la vie ou la mort ?
“ J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction ; choisis donc la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, en aimant Jéhovah, ton Dieu, en obéissant à sa voix et en t’attachant à lui ; car cela, c’est ta vie. ” — Deut. 30:19, 20, Cr 1905.
1. Qu’est-ce qui prouve qu’une personne sensée choisit de vivre ?
JÉHOVAH Dieu créa l’homme avec le désir de vivre. En effet, pourquoi respirez-vous ? Parce que vous avez choisi de vivre, et c’est parce que vous avez choisi de vivre que vous boirez de l’eau aujourd’hui. Aujourd’hui encore vous allez manger, parce que vous avez choisi de vivre. Pour la même raison vous irez dormir cette nuit et au réveil vous aurez récupéré des forces pour continuer à vivre. Vous vous rendrez ensuite à votre travail. Peut-être celui-ci ne vous plaît-il pas, mais vous le ferez quand même afin de pouvoir vivre. La vie est une lutte ardue. Mais être mort est chose facile car lorsqu’on est mort on ne fait rien, et rien n’est plus facile que de ne rien faire (Eccl. 9:5, 10). Pourtant, même le paresseux fait ce qu’il faut pour vivre. Les personnes sensées, elles, choisissent de vivre.
2. Quelles sont les principales choses qui rendent pénible la vie actuelle ?
2 Mais, bien que vous respiriez, buviez, mangiez, dormiez et travailliez, quel genre de vie choisissez-vous ? Songez aux divisions raciales qui font que certains hommes se croient supérieurs à d’autres qu’ils oppriment. Voyez les injustices, les violences et même les guerres dont la cause est simplement une coloration différente de la peau. Ces choses sont presque aussi insensées que si toutes les fleurs blanches se montraient prévenues contre les fleurs de couleur, et tout aussi ridicules que si tous les oiseaux et les animaux blancs cherchaient à détruire les jaunes, les rouges ou les bruns. Considérez la politique qui divise ce monde en de nombreux groupes hostiles et querelleurs, corrompus et pervertis. Pensez au commerce, cet oppresseur des pauvres de toutes les nations, qui permet à quelques hommes d’amasser toutes les richesses, et qui envoie la jeunesse mourir sur les champs de bataille, pour accumuler encore davantage. Voyez le militarisme dont le rôle consiste à mutiler et à tuer sur une grande échelle. Et n’oubliez pas les fausses religions qui divisent l’humanité en factions qui se querellent, se persécutent et parfois même provoquent des guerres.
3. Quelles conditions régnant dans les grandes villes, et en général partout ailleurs, rendent cette vie misérable ?
3 Mais ne vous arrêtez pas à ce qu’il y a de plus frappant dans ce monde. Voyez dans chaque grande ville les bas quartiers qui exhalent leurs mauvaises odeurs et qui abritent la pauvreté, la corruption et les maladies terribles. Leurs habitants que n’illumine aucun espoir vivent dans de sombres taudis, mal nourris et mal vêtus. Considérez encore les criminels et les toxicomanes qui affligent la société et ceux qui, derrière les barreaux, sont gardés par elle. Jetez un coup d’œil sur les quartiers spéciaux, les femmes dépravées qui y habitent. Regardez les hommes pervertis qui fréquentent ces antres de la luxure et pensez aux maladies horribles qui s’y cachent. Songez aux hôpitaux dont les lits sont occupés par des corps torturés par la douleur ; songez aux asiles d’aliénés peuplés de personnes privées de leur raison. Considérez les conditions générales qui prévalent en ce monde, la criminalité, les troubles familiaux, les divorces, l’instabilité des hommes, l’absence d’intégrité dans les relations commerciales et sociales. Remarquez aussi les nuages de perplexité, de confusion et de peur qui couvrent les mers de l’humanité, et notez le désespoir qui se lit sur des millions de visages.
4. Comment Job décrivit-il avec justesse la vie actuelle ? Que choisissent pourtant les hommes ?
4 Pourtant, même devant cette triste image de la vie actuelle et malgré leurs souffrances, les hommes choisissent de vivre. Même mutilés, ils désirent la vie ; même aveugles ils craignent la mort. Le sourd comme le muet choisit de vivre ; le vieillard comme celui qui est faible s’efforce de chasser la mort bien qu’il se hâte vers la tombe. La vie actuelle est bien comme la décrivit Job : “ L’homme né de la femme ! Sa vie est courte, sans cesse agitée. Il naît, il est coupé, comme une fleur ; il fuit et disparaît comme une ombre. ” (Job 14:1, 2). Ne vous est-il jamais arrivé, lorsqu’un avion passe au-dessus de vous, de voir son ombre courir sur le sol ? Comme il serait vain n’est-ce pas de chercher à la rattraper et à l’arrêter dans sa fuite ! Il en est de même d’un homme dont la vie commence à passer et qui chercherait à se cramponner à cette existence semblable à une ombre. Il aurait autant de chance de réussir même assisté de tous ses médecins et aidé par leurs médicaments que s’il essayait de saisir l’ombre fuyante de l’avion. Sa vie actuelle est comme de l’herbe qui ne lève que pour sécher et périr en peu de temps.
5. Quelle vie pouvons-nous choisir maintenant ?
5 Mais il y a une autre vie que nous pouvons choisir. C’est une vie qui ne se fane pas comme la fleur à la fin du printemps ou qui ne sèche pas comme l’herbe à la fin de l’été. Elle n’est pas remplie de peines et de déceptions, ni assiégée par le crime, la guerre, la famine, l’épidémie et la mort. Les jours de cette vie ne sont pas comptés, leur nombre est sans fin. Ils ne sont pas remplis d’agitation mais d’une joie ineffable. C’est la vie que Jéhovah Dieu destinait à l’homme. De quoi s’agit-il ? D’une félicité céleste où l’on joue de la harpe étendu sur un nuage, flottant ainsi éternellement dans l’espace ? Non, il ne s’agit pas de cette vaine existence que des paresseux ont imaginé être celle des habitants du ciel. Afin de nous rendre clairement compte de ce que représente cette vie que nous pouvons choisir maintenant, tournons-nous vers la Parole de Dieu qui révélera quel était le dessein de Dieu lorsqu’il créa l’homme.
LE DESSEIN DE JÉHOVAH À L’ÉGARD DE L’HOMME
6. À l’origine, à quel genre de vie Jéhovah destinait-il l’homme ?
6 Dans la Genèse (2:15), il est écrit : “ L’Éternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Éden pour le cultiver et pour le garder. ” L’homme ne fut pas créé pour être oisif ; il avait à faire, même dans l’Éden parfait. Il eut une compagne et reçut ce mandat : “ Soyez féconds ; multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. ” (Gen. 1:28). Avec l’augmentation de la famille humaine le jardin d’Éden deviendrait trop petit, et la population croissante se répandrait au-delà des limites du jardin. Les hommes emporteraient avec eux la semence des plantes parfaites de l’Éden et la sèmeraient en de nouvelles contrées qu’ils cultiveraient comme la famille cultiva l’Éden. Ainsi, en se multipliant et en remplissant la terre, les hommes l’assujettiraient en la transformant en un paradis. Le moment viendrait où les conditions édéniques régneraient en tous lieux et le jardin de Dieu embellirait toute la terre. L’homme dominerait sur l’animal avec amour et dans une confiance réciproque et non au moyen du fouet, du fusil des Nimrods modernes ou de la cage de zoo.
7. Quelles étaient les dispositions divines prises dans le domaine de la nourriture ?
7 Pour entretenir leur vie, il n’était pas nécessaire aux animaux placés sous la domination de l’homme de s’entre-dévorer, car dans la Genèse (1:29, 30) il est écrit : “ Voici, je vous ai donné toute plante portant semence, qui est sur la face de toute la terre, et tout arbre dans lequel il y a un fruit d’arbre, portant semence ; [cela] vous sera pour nourriture ; et à tout animal de la terre, et à tout oiseau des cieux, et à tout ce qui rampe sur la terre, qui a en soi une âme vivante, [j’ai donné] toute plante verte pour nourriture. ” (Da). Ainsi, avant la rébellion de l’homme, toutes les créatures en Éden se nourrissaient de plantes et rien ne nous permet de croire que le dessein originel de Jéhovah à leur égard était qu’elles se nourrissent d’une autre manière.
8. En suivant quelle ligne de conduite Adam et Ève choisirent-ils les afflictions et la mort ?
8 Voilà donc la vie que Jéhovah destinait à l’homme. Si ce dernier était resté obéissant, il ne devait jamais mourir. La terre n’était pas un terrain d’épreuves, une sorte de tremplin qui devait aider l’homme à parvenir au ciel. Ce fut Satan le Diable qui suscita en l’homme l’espoir d’être élevé, de devenir comme un dieu et d’être préservé de la mort, prétendant que son espoir serait réalisé s’il désobéissait à Dieu. Le récit de la tentation et de la chute d’Adam et d’Ève se trouve dans la Genèse (3:1-6). Mais ce qui s’ensuivit ne répondit pas aux promesses de Satan. À l’homme plus responsable Jéhovah déclara : “ Puisque tu as écouté la voix de ta femme et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi. C’est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l’herbe des champs. C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière et tu retourneras dans la poussière. ” — Gen. 3:17-19.
9. Que résulta-t-il de la voie suivie par Adam, tant pour lui-même que pour la terre ?
9 Au lieu d’être épargné de la mort, selon la promesse de Satan, l’homme devait retourner à l’état dans lequel il se trouvait avant sa création. Notez bien que cet état n’était pas l’âme immortelle mais la poussière. Adam n’avait d’âme immortelle ni avant sa création, ni pendant sa vie ni après sa mort. La fausse doctrine religieuse qui veut que l’homme ait une âme immortelle est fondée sur le mensonge que Satan fit à Ève, disant qu’elle ne devait pas mourir. Ce mensonge contredisait la Parole de Dieu (Ézéch. 18:4). Quant à la terre, au lieu d’être transformée en un paradis, elle fut maudite. Elle produirait désormais beaucoup de ronces et d’épines, et c’est seulement par un travail pénible et à la sueur de son front que l’homme pourrait tirer sa subsistance du sol maudit. Au lieu de la nourriture parfaite du jardin d’Éden il lui fallait désormais manger des plantes sauvages.
UNE MALÉDICTION EST LEVÉE, L’AUTRE DEMEURE
10. Quels changements survinrent à la fin du déluge ?
10 Seize siècles plus tard, à cause de la grande méchanceté des hommes et de leur penchant au mal, Jéhovah Dieu résolut de détruire par le déluge toute l’humanité excepté Noé et sa famille. Après le déluge, Noé et sa famille sortirent de l’arche et le mandat ordonnant d’être féconds, de multiplier et de remplir la terre fut donné de nouveau mais exécuté seulement d’une manière typique. La domination sur les animaux fut exercée par la peur et par la crainte et non par l’amour et par la confiance. Disparue également était la condition édénique pendant laquelle toutes les créatures se nourrissaient de plantes, car la chair animale avait été ajoutée au régime alimentaire de l’homme. Cependant, après le déluge, Jéhovah déclara : “ Je ne maudirai plus la terre, à cause de l’homme, parce que les pensées du cœur de l’homme sont mauvaises dès sa jeunesse. ” — Gen. 8:21 ; 9:1-7.
11, 12. Comment savons-nous que la malédiction du sol fut levée après le déluge ?
11 Comment savons-nous que la malédiction du sol fut levée après le déluge ? Parce que des siècles plus tard, lisons-nous dans la Genèse (13:10, Cr 1905), “ Lot, levant les yeux, vit toute la plaine du Jourdain : c’était, avant que Jéhovah eût détruit Sodome et Gomorrhe, un pays entièrement arrosé, comme le jardin de Jéhovah ”. À coup sûr, aucune malédiction ne reposait sur le sol de la plaine du Jourdain puisqu’on pouvait le comparer au jardin d’Éden de Jéhovah. Au sujet de cette terre promise aux Israélites, le livre des Nombres (13:23) relate ce que découvrirent les espions : “ Ils arrivèrent jusqu’à la vallée d’Eschcol, où ils coupèrent une branche de vigne avec une grappe de raisin, qu’ils portèrent à deux au moyen d’une perche ; ils prirent aussi des grenades et des figues. ” Parlant de l’état de cette terre, les espions purent déclarer : “ À la vérité, c’est un pays où coulent le lait et le miel. ” (Nomb. 13:27). Cette description n’évoque pas un pays maudit, capable seulement de produire des ronces et des épines et quelques plantes sauvages nécessaires à la subsistance de l’homme.
12 Dans le Deutéronome (8:7-9 ; 11:10-15) on trouve une autre description de la terre promise : “ Car l’Éternel, ton Dieu, va te faire entrer dans un bon pays, pays de cours d’eaux, de sources et de lacs, qui jaillissent dans les vallées et dans les montagnes ; pays de froment, d’orge, de vignes, de figuiers et de grenadiers ; pays d’oliviers et de miel ; pays où tu mangeras du pain avec abondance, où tu ne manqueras de rien ; pays dont les pierres sont du fer, et des montagnes duquel tu tailleras l’airain. ” “ Car le pays dont tu vas entrer en possession n’est pas comme le pays d’Égypte, d’où vous êtes sortis, où tu jetais dans les champs ta semence et les arroserais avec ton pied comme un jardin potager. Le pays que vous allez posséder est un pays de montagnes et de vallées, et qui boit les eaux de la pluie du ciel ; c’est un pays dont l’Éternel, ton Dieu, prend soin, et sur lequel l’Éternel, ton Dieu, a continuellement les yeux, du commencement à la fin de l’année. Si vous obéissez à mes commandements que je vous prescris aujourd’hui, si vous aimez l’Éternel, votre Dieu, et si vous le servez de tout votre cœur et de toute votre âme, je donnerai à votre pays la pluie en son temps, la pluie de la première et de l’arrière-saison, et tu recueilleras ton blé, ton moût et ton huile ; je mettrai aussi dans tes champs de l’herbe pour ton bétail, et tu mangeras et te rassasieras. ”
13. Pourquoi donc la terre n’a-t-elle pas été assujettie ?
13 Mais si la malédiction de la terre a été levée, pourquoi notre planète n’a-t-elle pas été assujettie ? Le Deutéronome (11:16, 17, 26-28) nous montre quelle en est la raison : “ Gardez-vous de laisser séduire votre cœur, de vous détourner, de servir d’autres dieux et de vous prosterner devant eux. La colère de l’Éternel s’enflammerait alors contre vous ; il fermerait les cieux, et il n’y aurait point de pluie ; la terre ne donnerait plus ses produits, et vous péririez promptement dans le bon pays que l’Éternel vous donne. Vois, je mets aujourd’hui devant vous la bénédiction et la malédiction : la bénédiction, si vous obéissez aux commandements de l’Éternel, votre Dieu, que je vous prescris en ce jour ; la malédiction, si vous n’obéissez pas aux commandements de l’Éternel, votre Dieu, et si vous vous détournez de la voie que je vous prescris en ce jour, pour aller après d’autres dieux que vous ne connaissez point. ” Au chapitre 30, versets 19 et 20, le Deutéronome nous parle d’un choix semblable entre la vie et la mort : “ J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction ; choisis donc la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, en aimant Jéhovah, ton Dieu, en obéissant à sa voix et en t’attachant à lui ; car cela, c’est ta vie. ” (Cr 1905). Les versets 14 à 43 du chapitre 26 du Lévitique et d’autres passages des Écritures mettent également en garde contre les malédictions pour désobéissance.
14. Qu’est-ce que l’homme aurait pu faire pour la terre, mais que fit-il surtout ?
14 Cette fois, ce qui empêchait les hommes d’assujettir la terre conformément au dessein originel de Dieu, c’étaient les malédictions qui furent prononcées contre eux à cause de leur désobéissance. C’étaient ces malédictions-là qui les affligeaient désormais plutôt que celle du sol prononcée quand l’homme fut expulsé de l’Éden. Même ainsi l’homme pouvait faire beaucoup pour embellir la terre si, par désobéissance, il ne nuisait pas tellement à son habitation terrestre. Il a construit, il est vrai, de beaux parcs, et préservé sous l’appellation de parcs nationaux certaines merveilles de la nature qui témoignent de la majesté du Créateur. En ces lieux, une mesure de paix a été rétablie entre les hommes et les bêtes. Mais dans ce sens l’homme n’est pas allé jusqu’où il aurait pu pour embellir la terre et rétablir la paix avec les animaux. En revanche, il a exploité les ressources naturelles de la terre et tué les animaux par appât du gain et par sport. Dans sa cupidité, il a rasé les forêts couvrant les montagnes et extrait les métaux de la terre pour en faire des navires qui seront coulés au fond des mers et des avions qui seront abattus.
15. Qu’est-ce qui sera la pleine expression des malédictions pour désobéissance ?
15 Au lieu d’assujettir la terre, l’homme la ruine, et dans l’Apocalypse (11:18) il est dit que Jéhovah Dieu détruira “ ceux qui détruisent la terre ”. Comme l’homme désobéit toujours davantage, sa culpabilité aux yeux de Dieu ne fait qu’augmenter et bientôt les malédictions pour désobéissance trouveront leur pleine expression dans la bataille de Jéhovah appelée Armaguédon. Concernant la malédiction dévorante qui frappera la terre, la Parole de Dieu déclare : “ La terre est profanée par ses habitants ; car ils ont transgressé les lois, ils ont violé le commandement, ils ont rompu l’alliance éternelle. C’est pourquoi la malédiction dévore la terre, et ses habitants portent la peine de leurs crimes. C’est pourquoi les habitants de la terre ont été consumés, et il n’a survécu qu’un très petit nombre de personnes. L’épouvante, la fosse et le filet vont t’atteindre, habitant de la terre. Celui qui prendra la fuite devant les cris qui sèment l’épouvante tombera dans la fosse ; et s’il remonte du fond de la fosse, il tombera dans le filet. Car les écluses du ciel sont ouvertes et les fondements de la terre sont ébranlés. La terre vole en éclats, la terre s’écroule, la terre chancelle. La terre chancelle comme un homme ivre ; elle est secouée comme une cabane ; son iniquité pèse sur elle ; elle tombe et ne peut plus se relever ! ” — És. 24:5, 6, 17-20, Sy.
LE DESSEIN DE JÉHOVAH À L’ÉGARD DE LA TERRE S’ACCOMPLIRA
16. Quel travail sera entrepris en ce qui concerne la terre ?
16 Que se passera-t-il alors ? Après la chute catastrophique du monde de Satan lors de l’exécution des jugements ardents de Jéhovah, sa partie céleste et sa partie terrestre ne se relèveront plus. Ceux qui se trouveront du côté de Jéhovah et survivront goûteront les bénédictions des nouveaux cieux et de la nouvelle terre promis par la Parole de Dieu. Dans la nouvelle disposition théocratique des choses sur notre terre qui demeure à jamais, il n’y aura plus de malédictions pour désobéissance, puisque les désobéissants auront été emportés par la tempête d’Armaguédon (Eccl. 1:4 ; II Pi. 3:13 ; Apoc. 21:1 ; 22:3). Alors la terre qui ne souffrira plus d’une malédiction du sol ou d’une malédiction à cause de la désobéissance des hommes sera assujettie conformément au dessein divin révélé pour la première fois en Éden. De nos jours, on dit parfois que le lundi est une journée triste parce qu’il est le commencement d’une semaine de travail souvent peu agréable, mais dans le monde nouveau, les tristes lundis seront oubliés car le travail de transformation de notre globe en un paradis procurera une joie et une satisfaction indescriptibles. Les hommes jouiront alors de l’œuvre de leurs mains. Au lieu de la ronce et de l’épine, la terre répondra généreusement aux soins qu’elle recevra des mains de l’homme, et donnera de son fruit en abondance (Ps. 67:7 67:6, NW ; És. 55:13). Même les régions désertiques cultivées par l’homme et bénies par Jéhovah fleuriront comme le narcisse. — És. 35:1.
17. Quelles seront les relations entre hommes et animaux ?
17 Les animaux seront soumis et la paix sera rétablie entre eux et les hommes. Nous aimons avoir des petits chats et des petits chiens, et nous nous réjouissons quand dans certains parcs des écureuils et des pigeons viennent manger dans notre main. En visite au zoo, nous aimerions passer notre main dans la crinière d’un lion ou caresser la robe rayée d’un tigre. Mais nous réprimons sagement cette tendance naturelle, sachant bien que pendant que notre main caresserait la fourrure de l’animal celui-ci la caresserait avec ses dents. Les animaux se méfient de nous autant que nous nous méfions d’eux. Cependant, dans le monde nouveau, la domination de l’homme ne sera pas exercée par la crainte, ni par les chasseurs, ni par les gardiens de zoo ou les dompteurs de cirque, mais elle s’exercera grâce à une confiance parfaite et réciproque, au point qu’un petit enfant pourra conduire les bêtes les plus sauvages. Même le lion deviendra végétarien. — És. 11:6-9 ; Os. 2:20 2:18, NW.
18. Quelles paroles se réaliseront alors complètement, et qui en donne l’assurance ?
18 Le mandat ordonnant de remplir la terre d’une race humaine juste sera complètement exécuté. Quelle joie régnera sur la terre paradisiaque où tous les animaux seront nos favoris et où les enfants seront élevés et instruits selon le Seigneur ! (Éph. 6:4.) Il n’y aura plus ni adultes ni enfants délinquants, plus de troubles familiaux ni de foyers brisés par le divorce et par la mort. Dans le monde nouveau s’accomplira le dessein de Dieu exprimé pour la première fois en Éden, c’est-à-dire sa volonté d’avoir une terre habitée (És. 45:18). Pas une seule de ses paroles relatives au peuplement de la terre, à l’assujettissement de notre planète et à la domination de l’homme sur les animaux ne retournera à lui sans effet, sans s’être réalisée. Jéhovah déclare : “ Mon dessein subsistera et j’exécuterai toute ma volonté... Ce que j’ai annoncé, je l’accomplis ; ce que j’ai projeté, je l’exécute. ” Il décrète encore : “ Ainsi en est-il de ma parole : une fois qu’elle est sortie de ma bouche, elle ne revient pas à moi sans effet, sans avoir réalisé ce que j’ai voulu et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée. ” — És. 46:10, 11 ; 55:11, Sy.
19. Que choisit-on aujourd’hui ?
19 Les hommes ont aujourd’hui la possibilité de choisir cette vie que Dieu leur destinait à l’origine, une vie dans des conditions parfaites pendant des âges sans fin. Aujourd’hui, en réalité, on choisit cette vie-là ou la mort éternelle.