Regard sur l’actualité
Les lois modernes et anciennes
● Il y a douze ans, la Nouvelle-Zélande a promulgué des lois qui prévoyaient l’indemnisation des victimes de certains délits ou crimes. Depuis, d’autres pays l’ont imitée. Ce genre de lois nous fait penser aux mesures qui étaient prévues par la Loi de Moïse. Les sanctions attachées à certaines transgressions étaient prévues pour que la victime d’un voleur ou d’un vandale soit dédommagée. Si le transgresseur ne pouvait donner la compensation prévue, il était vendu comme esclave et s’acquittait ainsi de sa dette par son travail (Ex. 22:1-6). Il existe cependant une grande différence entre les lois modernes et celles de la Bible.
Comme le montre le sociologue Stephen Schafer dans le périodique “Psychology Today”, la législation moderne impose à l’État le fardeau qui consiste à indemniser les victimes. On emprisonne les délinquants, mais on ne les oblige pas à payer une compensation. Pour Schafer, c’est là un grave défaut. Il pense que si on faisait travailler le coupable pour qu’il fournisse la compensation à la victime, il ferait quelque chose de positif, ce qui contribuerait beaucoup à sa rééducation. Cela l’aiderait à comprendre que son action a fait du tort à un autre humain comme lui, et qu’il ne s’agit pas seulement d’un délit commis contre ‘une chose abstraite, “la société” ou “la loi”’. On retrouve ces principes dans la Loi de Moïse qui, bien que vieille d’environ trois mille ans, est le produit d’une sagesse éternelle.
Où en est l’année sainte ?
● Il y a près d’un an, la veille de Noël, le pape ouvrait la “porte sainte” de la basilique Saint-Pierre, la passait puis annonçait le commencement de l’“année sainte”. Depuis, des centaines de milliers de “pèlerins” ont visité Rome. Selon un rapport récent du Vatican, ils donnent une impression de ‘tristesse, de peine et de chagrin’, qui contraste avec “l’enthousiasme et la générosité” des pèlerins venus à Rome pour l’année sainte précédente, en 1950.
Cette allusion à la diminution de la générosité des pèlerins nous rappelle la prédiction qu’avait faite l’année dernière le journal italien “Corriere della Sera”. Selon ce journal, les pèlerins allaient laisser de 600 à 700 millions de lires dans les hôtels, les magasins et les églises romaines. Cela nous fait aussi penser à un article du “Newsweek” selon lequel le Vatican “s’est attiré les foudres en vendant des ‘pochettes du pèlerin’” qui consistaient en une carte de Rome, un magnifique timbre pour l’“année sainte”, une police d’assurance et des billets pour trois entrées dans des galeries et des musées publics. Cette “concurrence” de la part de l’Église souleva avant même l’ouverture de l’“année sainte” une vague de protestations chez les commerçants et les hôteliers romains. D’autre part, au début de l’année sainte, le pape a jugé nécessaire d’inviter les Romains à ne pas ‘tondre’ les pèlerins qui allaient venir à Rome. Mais une dépêche du “New York Times” rapporte qu’on leur a vendu entre 40 et 80 dollars pièce des milliers de briques qui étaient censées avoir servi à fermer la “porte sainte” avant l’ouverture de l’année sainte. Quel que soit l’argent que cette célébration puisse rapporter, il semble bien qu’elle n’offre aucun espoir d’édification spirituelle pour l’humanité affligée.
Le rock et les mères célibataires
● Aux États-Unis, le nombre des naissances illégitimes parmi les adolescents a augmenté de 50 pour cent en l’espace de dix ans. D’après le dernier sondage, sur 1 000 mères encore adolescentes, 339 étaient célibataires. Sur 1 000 mères adultes, il n’y avait que 76 célibataires. Pourquoi cette grande différence ? Selon un institut d’étude de la population, les paroles des chansons rock joueraient un rôle très important, car ces chansons sont très populaires parmi les adolescents. D’après cet institut, elles glorifient souvent les relations sexuelles et l’enfantement hors du mariage. Certaines chansons ont des titres comme “Je n’aime pas dormir seul” ou “Quand j’aurai mon enfant”. De telles chansons ne sont guère en harmonie avec le texte biblique de Philippiens 4:8 qui nous conseille de toujours fixer nos pensées sur ‘ce qui est vrai, ce qui mérite considération, ce qui est juste, ce qui est chaste, et ce qui est louable’. À ceux qui suivent ce conseil, le verset suivant Ph 4:9 fait cette promesse : “Le Dieu de paix sera avec vous.”