Nous vous invitons à devenir pionnier — Accepterez-vous cette invitation?
1 Quelle que soit notre participation à la prédication de la bonne nouvelle du Royaume de Dieu, cette activité est pour nous une source de joie. Que les habitants de notre territoire nous accueillent favorablement ou non, nous avons la joie de savoir que nous faisons la volonté de Jéhovah. Et si notre message relatif au Royaume de Dieu touche le cœur des personnes sincères, notre joie augmente lorsque nous les voyons progresser sur le chemin de la justice. Ainsi, plus nous passons de temps dans le ministère du champ, plus notre joie augmente. Cela est conforme au principe biblique suivant: “Celui qui sème libéralement récoltera aussi libéralement.” — II Cor 9:6.
2 En conséquence, vous tous qui en avez la possibilité, nous vous invitons à devenir pionniers ordinaires ou pionniers de vacances. Nous savons que beaucoup de frères aimeraient être pionniers, mais leur situation présente et leurs responsabilités les en empêchent. Ces fidèles serviteurs de Jéhovah puiseront de l’encouragement dans le fait que Jéhovah Dieu et son Fils Jésus-Christ sont conscients de leurs problèmes. Souvenez-vous que dans l’une de ses comparaisons, Jésus a souligné que le ‘sol du cœur’ peut produire des fruits en quantité plus ou moins grande, ce qui ne l’empêchera pas d’être un sol de qualité (Mat. 13:23). La quantité de fruits produite est fonction du temps que nous consacrons à faire connaître la vérité à nos semblables.
3 Il convient donc que nous examinions tous notre situation et voyions quelles sont nos responsabilités. Pouvons-nous produire davantage de fruits, c’est-à-dire consacrer plus de temps à la prédication du Royaume de Dieu, que ce soit aux étrangers ou aux membres de notre famille? Sommes-nous en mesure d’élargir notre ministère en devenant pionniers? Pouvons-nous modifier notre mode de vie actuel pour devenir pionniers?
Conditions requises — Les remplissez-vous?
4 Il est bien de se rappeler que les pionniers sont nommés par la Société Watch Tower, qui est placée sous la direction du collège central des témoins de Jéhovah. Pour la Société, il est important de pouvoir consacrer au moins cent heures par mois au ministère du champ, mais ce n’est pas là la première condition requise. Les pionniers doivent être des exemples pour ce qui est de la conduite chrétienne. Ceux qui les observent devraient pouvoir reconnaître qu’ils produisent le fruit de l’esprit de Dieu.
5 Les frères chargés de recommander un proclamateur comme pionnier doivent veiller attentivement à la manière dont ils s’acquittent de leur tâche. Ils savent que ce pionnier représentera la congrégation en qualité d’évangélisateur nommé. Celui qui n’a pas une tenue modeste et qui cède aux caprices de la mode en matière de coiffure pourra difficilement représenter la congrégation comme pionnier. Il est évident qu’une personne qui est encore esclave du tabac ne remplit pas non plus les conditions requises pour être pionnier.
6 Le livre “Lampe”, pages 193 à 199, cite encore d’autres conditions requises du futur pionnier. Il faut être un ministre baptisé depuis au moins six mois et, après avoir été admis dans les rangs des pionniers, il faut consacrer chaque mois en moyenne 100 heures au ministère du champ, soit 1200 heures par an.
7 Le service de pionnier de vacances convient particulièrement à ceux dont le temps est limité et qui ne peuvent être pionniers que pendant un, deux ou plusieurs mois par an. En fait, on peut même être pionnier de vacances pour deux semaines seulement, en consacrant soixante-quinze heures au ministère du champ pendant le mois de service. Celui qui désire être pionnier de vacances n’est pas dans l’obligation d’attendre d’avoir six mois de baptême; il peut se faire inscrire immédiatement après celui-ci, pourvu qu’il ait été un proclamateur régulier pendant les six mois écoulés.
8 Si vous songez à accepter notre invitation en devenant pionnier, commencez par vous poser ces quelques questions importantes: Quelle ligne de conduite mon cœur m’incite-t-il vraiment à suivre? Suis-je porté à parler aux autres du Royaume par amour pour Jéhovah Dieu? Est-ce que je ressens de la pitié et de la compassion pour les personnes qui sont dans une condition spirituelle misérable? Cet amour et cette compassion que j’éprouve m’incitent-ils à consacrer chaque mois dix, vingt, cent heures et même davantage au ministère du champ? Ou bien est-ce que je considère le service de pionnier comme une charge honorifique qui me donnera un certain prestige? Est-ce que j’envisage le service de pionnier parce que mes parents ou mon conjoint me poussent à l’entreprendre? Est-ce que j’envisage de devenir pionnier pour éviter quelque obligation ou occupation indésirable? Est-ce que je regarde le service de pionnier comme une échappatoire, considérant que de deux maux il faut choisir le moindre?
9 Il faut absolument avoir de bons mobiles. Pour continuer à trouver de la joie dans cette activité, il est indispensable d’avoir le point de vue exact sur le service de pionnier. Un frère, pionnier depuis 1956, écrit ce qui suit: “Mon désir de plaire à Jéhovah m’a incité à devenir pionnier. Je voulais également que d’autres connaissent comme moi la vérité. J’ai pensé que le service de pionnier serait le meilleur moyen d’y parvenir.”
Ma situation me permet-elle d’être pionnier?
10 Maintenant que vous avez analysé vos mobiles, considérez votre situation. Par exemple, êtes-vous en bonne santé? Si tel n’est pas le cas, et que vous ne puissiez consacrer une centaine d’heures par mois au ministère du champ, vous n’allez certainement pas vous faire inscrire comme pionnier ordinaire. C’est d’ailleurs le point de vue d’un proclamateur qui écrit ce qui suit: “Actuellement, ma santé ne me permet pas d’être pionnier à plein temps. Cependant, je m’efforce d’être un bon proclamateur de congrégation, et de temps à autre, selon mes possibilités, je fais le service de pionnier de vacances. Je garde toujours ce service présent à l’esprit et je le mentionne dans mes prières à Jéhovah.”
11 Il se peut aussi que vous hésitiez, tout simplement parce que vous n’êtes pas certain de pouvoir entreprendre ce service. Si tel est le cas, essayez donc de consacrer une centaine d’heures au service du champ pendant un mois. Ainsi, vous verrez si votre santé vous permet d’être pionnier de vacances un ou deux mois consécutifs. Qui sait, il se peut que cette expérience vous surprenne beaucoup! Comme d’autres témoins, vous vous apercevrez peut-être que le fait de passer plus de temps dans le service améliore votre santé. Bien qu’elle n’ait qu’un poumon et ait une maladie de rein, une sœur a décidé d’être pionnier de vacances un mois sur deux. Qu’en est-il résulté? Elle a non seulement ressenti une amélioration dans l’état de sa santé, mais elle a également eu la joie de voir une personne avec qui elle étudie prendre le baptême, et deux autres étudiants ont exprimé leur désir de devenir témoins de Jéhovah.
12 Le docteur a conseillé à une sœur percluse d’arthrite de marcher beaucoup. Elle a donc entrepris le service de pionnier. Son arthrite n’a pas disparu, mais elle la fait beaucoup moins souffrir. Cette sœur atteint également les objectifs proposés aux pionniers. Même son attitude à l’égard de la vie a changé, car elle écrit: “Quand on sert Jéhovah, on s’oublie soi-même et on pense à Dieu et à la manière d’accomplir sa volonté.” Un autre pionnier écrit: “Bien que je sois un proclamateur actif depuis 26 ans, je ne suis pionnier ordinaire que depuis un an seulement. Cela fait des années que l’on me soigne pour une anémie pernicieuse. J’ai finalement décidé d’être pionnier, quoi qu’il arrive. Alors, comme par miracle, mon état de santé s’est amélioré; ma numération globulaire a augmenté et maintenant je ne prends que très peu de médicaments. J’ai également noté une grande amélioration sur le plan spirituel.”
13 Que dire de vos obligations bibliques? Celles-ci vous permettent-elles d’être pionnier? Par exemple, êtes-vous marié et avez-vous des enfants? Un couple écrit: “Nous sommes pionniers tout en élevant notre petit garçon de deux ans. Notre programme est assez chargé, mais pas au point de nous priver de la joie d’être pionniers.”
14 Avez-vous un conjoint incroyant ou opposé à la vérité? Une sœur dit: “Beaucoup pensent qu’il est difficile d’être pionnier quand on a un mari qui n’est pas dans la vérité, mais il n’en est rien. Je participe au ministère du champ lorsque mon mari est au travail. Un emploi du temps est absolument nécessaire; je m’en suis fixé un, de manière à remplir toutes mes tâches ménagères: lessive, repassage, etc. Mon mari se lève à quatre heures du matin; c’est également l’heure à laquelle commence ma journée.”
15 Êtes-vous mère de famille? Voici ce que l’une d’elles écrit: “En automne 1968, j’ai décidé d’être pionnier après avoir calculé le prix. J’ai trois filles, âgées de 10, 9 et 7 ans. Je suis veuve; je suis aidée par la sécurité sociale et j’ai une voiture. J’ai d’abord été pionnier de vacances pendant trois mois, au cours desquels je me suis établi un emploi du temps pratique. Ainsi, grâce à la prière, à l’étude et à l’aide de l’esprit de Jéhovah, j’ai pu accomplir mon service.” Une autre dit; “Je n’ai jamais été aussi joyeuse et heureuse, sans compter que ce service m’a beaucoup édifiée spirituellement. Les mères de famille [cette sœur a quatre enfants âgés de 4 à 12 ans] qui le peuvent, devraient goûter à ce merveilleux privilège qu’est le service de pionnier. C’est réellement une bénédiction de la part de Jéhovah.”
16 Avez-vous contracté certaines obligations comme une hypothèque ou des dettes? Cela ne vous permet pas d’être pionnier; cependant, ce problème peut être résolu ainsi: “Nous avons vendu notre maison, que nous n’aurions d’ailleurs pas pu payer entièrement dans le présent système de choses, et nous avons acheté une caravane très confortable qui convient parfaitement à nos besoins. Autrefois, je ne concevais pas la vie de cette manière; à présent, il me semble que c’est la seule façon de vivre.”
17 Il s’agit là, bien entendu, de quelques expériences personnelles rapportées par des pionniers, montrant comment ils ont résolu leurs problèmes. Il se peut que les solutions proposées ne conviennent pas à votre cas. Il faut donc que vous soyez réaliste lorsque vous analysez votre situation, et que vous surmontiez vous-même vos problèmes. Si vous avez déjà certaines obligations bibliques, celles qui découleront du service de pionnier constitueront peut-être un fardeau trop lourd à porter; dans ce cas, il ne serait pas sage d’entreprendre ce service. Par contre, il se peut que quelques modifications et changements dans votre mode de vie suffisent à vous permettre d’assumer ces deux responsabilités. Efforcez-vous alors d’organiser votre temps et de développer des habitudes de travail plus efficaces.
18 Une sœur écrit: “J’ai appris à accomplir mes tâches ménagères chaque jour. Nous nous levons à six heures du matin, et lorsque les enfants partent pour l’école et moi pour le service, la maison est en ordre. Chose vraiment surprenante, ce programme n’est pas pénible. Nous disposons de plus de temps pour l’étude individuelle. Ainsi, ceux qui désirent servir Jéhovah et qui, comme moi, n’ont pas l’esprit d’organisation, peuvent devenir pionniers et plus organisés. J’ai beaucoup appris au cours de ma première année passée dans le service de pionnier, et je compte bien en apprendre davantage.”
19 Une autre sœur nous dit comment elle organise son temps: “Lorsque les enfants sont en classe, je consacre davantage d’heures à la prédication, ce qui me permet d’avoir plus de temps à passer avec les enfants durant les deux mois d’été. L’un d’eux, qui est baptisé, fait chaque été le service de pionnier de vacances pendant un mois. Je souhaite que toutes les mères aient la joie de voir leurs enfants suivre leur exemple en devenant pionniers.” Un autre rapport nous apprend ce qui suit au sujet d’une sœur: “Elle est seule pour élever ses trois enfants et ses ressources sont limitées; elle n’a pas de moyen de transport et habite assez loin de la Salle du Royaume. Toutefois, elle atteint presque chaque mois l’objectif des heures. Quel est son secret? Un bon emploi du temps lui permet de persévérer dans le service de pionnier.”
Pourquoi certains abandonnent-ils?
20 Si vous acceptez notre invitation et devenez pionnier, l’un des problèmes les plus importants que vous aurez alors à résoudre sera certainement celui de savoir comment persévérer dans cette activité à plein temps. Certes, chaque année nous perdons des pionniers en raison de la vieillesse ou de la mort — certains après vingt, trente ou quarante années de service. D’autres sont victimes des “temps et des circonstances” — maladies, accidents, mauvaise santé des parents ou des enfants à charge, difficultés pécuniaires, etc. (Eccl. 9:11). Cependant, il semble que certains (peu nombreux en fait) soient les seuls responsables, car les difficultés qui les empêchent d’être pionniers pourraient être évitées. Ceux qui envisagent le service de pionnier feraient bien de considérer au préalable ces pièges évitables; pareillement, ceux qui ont quitté ce service analyseront rétrospectivement les points suivants:
21 Les frères qui ne savent pas s’organiser, qui ont peu d’initiative ou de facilités pour résoudre les problèmes penseront peut-être qu’il est difficile de suivre l’emploi du temps journalier du pionnier. Si tel est votre cas, nous vous conseillons de travailler pendant un certain temps avec un pionnier qui a réussi dans son activité, un vétéran du service en quelque sorte. Vous verrez alors combien ce proverbe est approprié: “Deux valent mieux qu’un (...). S’ils tombent, l’un relève son compagnon.” — Eccl. 4:9-12.
22 Voici ce qu’un pionnier écrit à ce sujet: “Je suis pionnier ordinaire depuis trois ans et je me rends compte maintenant que c’est en travaillant avec d’autres pionniers que j’ai été encouragé à entreprendre ce service. Avant de me faire inscrire comme pionnier ordinaire, j’ai fait le service de pionnier de vacances pendant trois mois, au cours desquels j’ai travaillé étroitement avec d’autres pionniers, ce qui m’a permis d’observer leur régularité dans le service. La joie qu’ils éprouvaient dans leur ministère m’a également profondément impressionné. Ils m’ont fait comprendre que le service de Jéhovah à plein temps en était la cause.”
23 Pour persévérer dans le service de pionnier, il faut avoir une bonne conception de la vie. On ne peut nourrir de l’avidité pour les choses délicates, luxueuses et superflues, et espérer trouver le contentement dans le service de pionnier. Une sœur pionnier a tiré la conclusion suivante: “De par ma propre expérience, je pense que l’attitude d’esprit joue un rôle plus important dans la détermination de persévérer dans le service de pionnier que toutes les paroles d’encouragement que les frères peuvent nous donner.”
24 Le service de pionnier n’est pas pour les apathiques et pour ceux qui cherchent à se ménager. Il n’est pas non plus pour ceux qui se découragent facilement et qui abandonnent quand les difficultés se font plus nombreuses. Voici ce qu’écrit un pionnier ancien dans le service: “Depuis que j’ai choisi la carrière de pionnier, je me suis rendu compte que ce service n’est pas pour les paresseux. Le pionnier doit faire de grands efforts et travailler dur dans le territoire qui lui a été assigné. Au cours des vingt années que j’ai passées dans le service de pionnier, des problèmes ont surgi qu’il m’a fallu résoudre avec courage pour rester dans les rangs des pionniers. Une année, une fracture de la cheville m’a obligé à faire de sérieux efforts pour ne pas abandonner mon privilège.”
25 Beaucoup de ceux qui étaient autrefois pionniers voudront peut-être accepter notre invitation après avoir considéré les raisons qui les ont poussés à cesser leur service. Après avoir été encouragé à voir s’il pouvait de nouveau entreprendre le service de pionnier, un frère nous a répondu ce qui suit: “J’ai reçu votre lettre relative à mon activité passée dans le service de pionnier et m’invitant à envisager de nouveau ce service. Je suis d’accord avec vous pour dire qu’il y a beaucoup de joie à servir Jéhovah comme pionnier, et je recommande de tout cœur cette activité à tous ceux qui appartiennent au peuple de Jéhovah. Le service de pionnier nous aide à mieux apprécier l’organisation de Jéhovah. Ma femme et moi, nous espérons pouvoir bientôt être en mesure de prendre de nouveau rang parmi les pionniers. Nous nous organisons d’ailleurs en conséquence.”
Calculons le prix
26 Considérez non seulement vos mobiles et les désirs de votre cœur, mais également votre situation: santé, ressources et responsabilités bibliques. Avant de prendre une décision au sujet du service de pionnier, il vous faut examiner ces facteurs et d’autres encore.
27 C’est ce qu’a fait une sœur; elle nous dit: “J’ai décidé d’être pionnier de vacances mois après mois pour voir si cela me serait possible tout en prenant soin de ma famille. Après plusieurs mois, je me suis rendu compte que je n’avais pas de raison d’attendre plus longtemps pour me faire inscrire comme pionnier ordinaire.”
28 Il faut être prêt à faire des sacrifices et des économies, et à accepter certaines incommodités. Pour réussir dans le service de pionnier, il est nécessaire d’être zélé, déterminé, persévérant, patient, d’avoir la foi et d’aimer profondément Jéhovah et son prochain. D’autres qualités ont également permis à l’apôtre Paul d’assumer sa tâche spéciale. — II Cor. 6:3-10; 11:23-27.
29 Si vous avez besoin de progresser, le service de pionnier peut vous aider à développer ces qualités. Il n’y a rien de tel que la pratique pour s’améliorer. Voyons ce que nous écrivent deux pionniers à ce sujet: “Le service de pionnier m’a vraiment beaucoup aidé. Il a augmenté mon désir de justifier le nom de Jéhovah et d’aider mes semblables à marcher sur le chemin du salut.” “Le service de pionnier m’a aidé à acquérir l’équilibre nécessaire pour persévérer. Il m’a permis de comprendre que ce qu’on peut perdre ou gagner n’est rien à côté de la joie de participer à la justification du nom de Jéhovah.”
30 Après mûre réflexion, s’il ne vous est vraiment pas possible d’être pionnier, continuez alors de suivre le conseil de Jésus en faisant de “vigoureux efforts” pour vous acquitter de vos privilèges de service actuels (Luc 13:23, 24). En revanche, s’il vous est possible d’être pionnier ordinaire ou de vacances tout en assumant vos obligations bibliques, suivez sans hésiter l’élan de votre cœur. Acceptez cette invitation et vous en serez heureux.
31 Les meilleurs encouragements viennent des pionniers eux-mêmes, comme en témoignent ces extraits de lettres: “Voilà quatre mois que je suis pionnier ordinaire et je n’ai jamais été aussi heureux de ma vie.” “Au seuil de ma troisième année dans le service de pionnier, je pense aux abondantes bénédictions que Jéhovah m’accordera encore dans cette activité.” “Après cinq années passées dans le ministère à plein temps, permettez-moi de vous dire que celui qui est jeune se prive vraiment d’un grand bonheur en ne devenant pas pionnier.” “J’approche à grands pas de ma soixante neuvième année, et les mots me manquent pour dire à quel point je chéris ces vingt-trois années passées dans le service de pionnier.” “Pour apprécier le bonheur profond que l’on ressent dans le service de pionnier, il faut être pionnier.”