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Notes d’étude sur Matthieu chapitre 13La Bible. Traduction du monde nouveau (édition d’étude)
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saints secrets : Dans la Traduction du monde nouveau, le terme grec mustêrion est rendu 25 fois par « saint(s) secret(s) ». Au pluriel dans ce verset, cette expression désigne les aspects du projet divin qui sont cachés jusqu’à ce que Dieu décide de les faire connaître. À ce moment-là, ils sont pleinement révélés, mais seulement à ceux à qui il décide d’accorder le discernement (Col 1:25, 26). Une fois révélés, les saints secrets de Dieu sont proclamés le plus largement possible. C’est ce qui ressort du fait que la Bible associe à l’expression « saint secret » des termes comme « annoncer », « faisant connaître », « prêcher », « révélation » ou « révélé » (1Co 2:1 ; Éph 1:9 ; 3:3 ; Col 1:25, 26 ; 4:3). Le principal « saint secret de Dieu » concernait l’identité de la « descendance » promise, ou Messie, qui s’est révélée être Jésus (Col 2:2 ; Gn 3:15). Mais ce saint secret a de multiples facettes ; il comprend par exemple le rôle attribué à Jésus dans le projet de Dieu (Col 4:3). Comme Jésus l’a montré ici, les « saints secrets » ont un lien avec le royaume des cieux, ou « royaume de Dieu », le gouvernement céleste dont Jésus sera le Roi (Mc 4:11 ; Lc 8:10 ; voir note d’étude sur Mt 3:2). Les Écritures grecques chrétiennes utilisent le terme mustêrion dans un autre sens que celui utilisé par les antiques religions à mystères. Ces religions, souvent fondées sur des cultes de la fertilité très en vogue au 1er siècle, promettaient à leurs adeptes l’immortalité, des révélations directes et un accès auprès des dieux grâce à des rites mystiques. Ces enseignements et ces rites étaient gardés secrets et ne trouvaient manifestement pas leur origine dans la vérité. Ceux qui avaient suivi les rites initiatiques de ces religions à mystères faisaient le vœu de garder pour eux les secrets et les entouraient donc de mystère, contrairement au christianisme qui proclamait publiquement les saints secrets révélés. Les Écritures utilisent le terme mustêrion à trois reprises en rapport avec le faux culte, et il est rendu deux fois par « mystère » dans la Traduction du monde nouveau (pour ces trois occurrences, voir 2Th 2:7 ; Ré 17:5, 7).
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