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Quelle est la valeur des titres des Psaumes ?La Tour de Garde 1974 | 1er septembre
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de complots. Mais, de même que Saül échoua dans ses tentatives pour perdre David, de même les chrétiens peuvent être assurés que ceux qui cherchent à leur faire du mal échoueront et seront pris à leurs propres pièges.
Comme l’indique son titre, le Psaume 51:sus a trait à une situation tout à fait différente. Il se rapporte au temps où ‘Nathan, le prophète, vint à David, après que ce dernier fut allé vers Bath-Schéba’. Puisque David obtint le pardon de Jéhovah, ce psaume peut être une réelle source de consolation pour les auteurs de transgressions graves. Il nous aide à discerner ce qu’est la véritable repentance et la manière dont nous devrions réagir en cas de châtiment semblable à celui qui fut infligé à David par Nathan. Sans son titre, le Psaume 51 aurait perdu une grande partie de sa force.
Même la simple mention d’un nom par un Ps 101 titre peut être utile. Par exemple, le Psaume 101 est une mélodie attribuée à David. Par conséquent, quand nous le lisons, nous considérons en réalité la manière dont le roi David administrait les affaires de l’État. Nous apprenons qu’il ne choisissait pour serviteurs ou fonctionnaires que des hommes fidèles. Il ne pouvait supporter les arrogants ni tolérer les calomniateurs. Chaque jour, il veillait à traduire les méchants en justice.
Quel encouragement pour nous ! Jésus Christ, l’Héritier permanent du roi David veillera lui aussi au maintien de la justice. En fait, il la fera régner à la perfection. Le règne de Jésus Christ et de ses adjoints ne sera jamais corrompu ni tyrannique. Les paroles prophétiques du Psaume 72 s’appliquent particulièrement à la royauté du Christ ; nous y lisons :
“Il jugera ton peuple avec justice,
Et tes malheureux avec équité.
Les montagnes porteront la paix pour le peuple,
Et les collines aussi, par l’effet de ta justice.
Il fera droit aux malheureux du peuple,
Il sauvera les enfants du pauvre,
Et il écrasera l’oppresseur. (...)
En ses jours le juste fleurira,
Et la paix sera grande jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de lune.” — Ps. 72:2-4, 7.
De toute évidence, si nous voulons augmenter notre intelligence des Écritures, nous ne devrions pas méconnaître les titres. Quand l’occasion nous en est donnée, nous pouvons retrouver le fondement historique de plusieurs psaumes dans d’autres parties de la Bible. Généralement, cela nous amènera à consulter les deux livres bibliques de Samuel qui relatent les principaux événements de la vie de David, à qui on attribue la rédaction de la majorité des psaumes. Il est facile de situer les événements particuliers mentionnés dans les titres en utilisant une Bible à références.
En réalité, les titres sont une partie précieuse des saintes Écritures. Les preuves internes et les témoignages fournis par les anciens manuscrits confirment ce fait. Ainsi donc, pourquoi ne pas permettre aux titres de vous aider à retirer le maximum de profit des bienfaits dispensés par les Psaumes inspirés ? Vous en serez spirituellement enrichi.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1974 | 1er septembre
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Questions de lecteurs
● Est-il bien pour un chrétien d’accepter un traitement médical qui prévoit l’usage d’un sérum dérivé du sang ?
La Bible montre clairement que Dieu accorde une très grande valeur au sang. Il considère qu’il représente l’âme ou la vie (Lév. 17:11, 12, 14). On comprend donc qu’il ait donné ce commandement à Noé, notre ancêtre commun : “Seulement la chair avec son âme — son sang — vous ne devrez pas la manger.” (Gen. 9:4). Noé et ses descendants, dont nous sommes, ne devaient donc pas entretenir leur vie en mangeant du sang. Pour montrer qu’elle s’applique aux vrais adorateurs de notre époque, cette pensée fut même répétée aux chrétiens : ‘Abstenez-vous (...) du sang, et de ce qui est étouffé.’ (Actes 15:29). C’est pourquoi nous ne pouvons accepter de nombreuses pratiques médicales modernes qui utilisent le sang. Nous avons montré à diverses reprises que celui qui accepterait une transfusion de sang agirait indiscutablement à l’encontre de l’interdiction biblique d’utiliser ou de manger du sang pour entretenir la vie.
On a parfois incité des chrétiens à accepter une injection de sérum préparé à partir d’une infime fraction de sang. Pour bien comprendre le problème, il est utile de savoir ce que sont au juste les sérums et pourquoi on les utilise. Il est bien également de connaître la différence entre un sérum et un vaccin.
Au cours de leur vie, les humains entrent en contact avec des virus ou des bactéries qui sont la cause de maladies. Par exemple, quelqu’un peut contracter les oreillons, la rougeole ou la tuberculose. Pour lutter contre les virus ou les bactéries, le corps produit des substances appelées anticorps, qui essaient de neutraliser ou de réduire les dommages causés par ces germes qui l’envahissent. Une personne ayant dans son sang des anticorps qui combattent particulièrement une maladie est temporairement ou définitivement immunisée contre cette maladie.
Pour prévenir certaines maladies, les médecins ont mis au point des vaccins qui incitent le corps d’une personne à produire des anticorps capables de combattre ces maladies. La variole, la poliomyélite, le tétanos, le choléra, la rage, la fièvre typhoïde et la fièvre jaune sont quelques-unes des maladies pour lesquelles il existe un vaccin. Ces vaccins, qui ont pour but d’immuniser une personne contre une certaine maladie ne sont pas fabriqués à partir du sang (pour de plus amples détails, voir Réveillez-vous ! du 8 décembre 1965, pages 18 et 19). Certains vaccins, qui ne sont pas préparés à partir du sang, sont souvent obligatoires pour les enfants qui vont à l’école ou pour les touristes ou les missionnaires qui se rendent dans des pays étrangers. Le but de ces vaccins est de stimuler la production d’anticorps pour éviter que la personne contracte une certaine maladie, même si elle y est exposée.
Mais qu’en est-il si quelqu’un vient d’être exposé à la contamination d’une certaine maladie ou s’il vient de contracter la diphtérie, le tétanos, une hépatite virale, les oreillons ou quelque autre maladie ? Il risque de devenir gravement malade avant que son organisme ait le temps de produire les anticorps indispensables. Des médecins ont donc mis au point un moyen d’introduire immédiatement dans l’organisme malade les anticorps qui l’aideront à résister. Pour cela on utilise des sérums ou antitoxines. Ils sont préparés à partir du sang d’un animal ou d’une personne qui a déjà produit dans son organisme les anticorps nécessaires pour combattre la maladie. En général, ce sang est traité et la fraction (la gammaglobuline) qui renfermé les anticorps en est retirée pour préparer le sérum. Quand celui-ci est injecté dans l’organisme du malade, celui-ci acquiert ainsi une immunité passive temporairea. Elle est temporaire parce que les anticorps ne deviennent pas une partie permanente du sang du malade. Quand il n’y en a plus, le malade n’est plus immunisé. On voit donc que, contrairement aux vaccins, les sérums contiennent une fraction de sang, aussi petite soit-elle.
Comme nous l’avons dit plus haut, par respect pour ce que dit la Bible sur le sang, nous ne pouvons approuver l’usage, pour quelque raison que ce soit, du sang d’un animal ou d’une personne à qui il appartient naturellement. Nous croyons que l’utilisation du sang sous forme de transfusion, ou d’un produit à base de sang dans un but semblable, est de toute évidence contraire au commandement biblique ordonnant de “s’abstenir (...) du sang”. (Actes 15:20.) Mais que dire de l’utilisation d’un sérum, qui ne renferme qu’une quantité infime de sang et qui est employé non pas pour entretenir la vie, fonction normalement remplie par le sang, mais pour fournir à l’organisme un moyen de défense complémentaire contre une infection ?
Nous croyons qu’il appartient alors à chaque chrétien de décider selon sa conscience. Certains peuvent penser qu’en acceptant un sérum ils ne méprisent pas le caractère sacré de la vie ni Dieu, qui en est l’Auteur, et qu’ils ne transgressent pas sa loi, qui interdit d’utiliser le sang pour se nourrir. Par contre, la conscience d’autres chrétiens peut inciter ceux-ci à refuser un sérum. Chacun répondra de ses actes devant Dieu, son Juge, en fonction de la décision qu’il aura prise selon sa conscience. — I Cor. 4:4 ; II Cor. 5:10b.
Nous pensons que cet examen des principes bibliques aidera chacun à considérer attentivement la question principale et toutes celles qui s’y rattachent. Bien que nous nous abstenions d’approuver ou de condamner quelqu’un à propos d’une décision que nous croyons devoir être prise selon sa conscience, nous exhortons néanmoins chacun à s’efforcer de garder une conscience nette devant Dieu et à ne jamais désobéir volontairement à sa Parole. — I Pierre 3:16 ; I Tim. 1:19.
● Est-il convenable qu’une femme chrétienne se fasse percer les oreilles pour mettre des boucles ?
Les Écritures ne fournissent pas de renseignements qui permettraient de répondre nettement par oui ou par non à cette question. En réalité, il appartient à chaque chrétienne de décider personnellement selon sa conscience si elle peut ou non se faire percer les oreilles dans ce but.
On trouve dans Lévitique 19:28 le principe qui interdit de se faire des entailles dans la chair pour une âme décédée. C’était une pratique courante chez ceux qui avaient de fausses croyances religieuses. Certains penseront peut-être que le principe de cette interdiction s’applique dans le cas d’autres entailles non nécessaires.
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