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MéchancetéComment raisonner à partir des Écritures
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pas parce qu’elle le laisse indifférent. Il nous assure qu’il a fixé un temps au terme duquel il demandera des comptes aux méchants (Hab. 2:3).’ 2) ‘Mais que devons-nous faire pour que, ce jour venu, nous soyons parmi les survivants (Hab. 2:4b; Soph. 2:3)?’
Ou bien vous pouvez dire: ‘Je suis heureux que vous souleviez cette question. Elle tracasse de nombreuses personnes sincères. J’ai trouvé dans ce livre des renseignements qui permettent d’y répondre. (Lisez à votre interlocuteur quelques-unes des pensées développées aux pages 238 à 240.)’
‘Après tant d’années, je ne crois pas que Dieu ait l’intention de faire quelque chose pour améliorer la situation’
Vous pouvez répondre: ‘Je suis heureux de voir que vous croyez en Dieu. Il est vrai qu’il y a beaucoup de méchanceté et que cette situation ne date pas d’hier. Mais avez-vous déjà réfléchi au fait que... (Servez-vous des matières du paragraphe 2, page 238, qui montrent que Dieu supporte les méchants depuis longtemps.)’
Ou bien vous pouvez dire: ‘Vous reconnaîtrez certainement avec moi que si quelqu’un est capable de construire une maison, il est également capable de la nettoyer. ... Puisque Dieu a créé la terre, il devrait pouvoir la débarrasser de la méchanceté. Pourquoi attend-il si longtemps pour le faire? J’ai trouvé une réponse très satisfaisante à cette question. J’aurais aimé savoir ce que vous en pensez. (Lisez à votre interlocuteur les matières des pages 238 à 240.)’
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Mémorial (Repas du Seigneur)Comment raisonner à partir des Écritures
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Mémorial (Repas du Seigneur)
Définition: Repas commémorant la mort de Jésus Christ; mémorial de sa mort. Celle-ci a eu des conséquences bien plus considérables que la mort de n’importe quel autre humain. C’est le seul événement que le Seigneur Jésus Christ ait ordonné à ses disciples de commémorer. Ce mémorial est aussi appelé Souper ou Repas du Seigneur. — I Cor. 11:20.
Quelle est la signification du Mémorial?
À ses fidèles apôtres, Jésus a recommandé: “Continuez à faire ceci en souvenir de moi.” (Luc 22:19). De son côté, l’apôtre Paul a écrit ce qui suit aux membres de la congrégation chrétienne engendrée de l’esprit: “Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous continuez à annoncer la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.” (I Cor. 11:26). Ainsi, le Mémorial attire toute notre attention sur le rôle important que la mort de Jésus Christ joue dans la réalisation du dessein de Jéhovah. Il met en lumière la signification de cette mort sacrificielle par rapport à la nouvelle alliance et aux chrétiens appelés à hériter du Royaume céleste avec Christ. — Jean 14:2, 3; Héb. 9:15.
Le Mémorial rappelle également que le nom de Jéhovah a été justifié par la mort de Jésus et par la façon dont elle lui a été infligée, c’est-à-dire conformément au dessein divin révélé en Genèse 3:15 et dans d’autres textes rédigés ultérieurement. En gardant jusqu’au bout son intégrité pour Jéhovah, Jésus a prouvé que le péché d’Adam n’était pas dû à quelque défaut inhérent à la nature humaine. Il a démontré qu’un homme peut garder une piété parfaite, même quand il est soumis à de fortes pressions. Ainsi, Jésus a soutenu Jéhovah dans sa qualité de Créateur et de Souverain universel. Par ailleurs, Jéhovah avait prévu que Jésus meure pour fournir le sacrifice d’une vie humaine parfaite, sacrifice qui était nécessaire pour racheter les descendants d’Adam et permettre aux milliards d’hommes qui exerceraient la foi de vivre éternellement sur une terre paradisiaque. De cette façon, il réaliserait son dessein originel et donnerait la preuve de son grand amour pour l’humanité. — Jean 3:16; Gen. 1:28.
Une responsabilité écrasante reposait donc sur Jésus lors de la dernière nuit qu’il a passée sur la terre en tant qu’homme. Il savait ce que son Père céleste prévoyait pour lui, mais il comprenait aussi qu’il allait devoir se montrer fidèle dans l’épreuve. En cas d’échec de sa part, quel opprobre pour Jéhovah et quelle perte pour l’humanité! En raison de tout ce que sa mort allait rendre possible, il convenait tout à fait que Jésus demande à ses disciples de la commémorer.
Que symbolisent le pain et le vin qui sont servis lors du Mémorial?
Au sujet du pain sans levain qu’il a donné à ses apôtres en instituant le Mémorial, Jésus a déclaré: “Ceci représente mon corps.” (Marc 14:22). Ce pain symbolisait donc son propre corps de chair exempt de péché qu’il allait offrir en sacrifice pour que l’humanité puisse nourrir l’espérance d’une vie future. Lors du Mémorial, une attention toute particulière est accordée à la vie que connaîtront ceux qui sont choisis pour faire partie du Royaume céleste avec Jésus.
Lorsqu’il a fait passer la coupe de vin parmi ses apôtres fidèles, Jésus leur a dit: “Ceci représente mon ‘sang de l’alliance’, qui doit être répandu pour beaucoup.” (Marc 14:24). Ce vin symbolisait donc son propre sang. Ceux qui exerceraient la foi dans ce sang qui allait être versé pourraient obtenir le pardon de leurs péchés. En l’occurrence, Jésus soulignait le fait que ses futurs cohéritiers pourraient bénéficier de la purification de leurs péchés grâce à son sang. Ses propos indiquent aussi que son sang permettrait l’entrée en vigueur de la nouvelle alliance que Jéhovah avait contractée avec la congrégation chrétienne engendrée de l’esprit.
Voir également pages 245 à 247, à l’article “Messe”.
Qui est en droit de participer au pain et au vin?
Qui a participé au Repas du Seigneur institué par Jésus peu de temps avant sa mort? Les onze fidèles disciples auxquels il a déclaré: “Je fais une alliance avec vous, tout comme mon père a fait une alliance avec moi, pour un royaume.” (Luc 22:29). Ils étaient tous appelés à régner avec Jésus dans les cieux (Jean 14:2, 3). De nos jours, ceux qui participent au pain et au vin à l’occasion du Mémorial doivent avoir été introduits par le Christ dans cette ‘alliance pour un royaume’.
Combien de personnes ont part au Repas du Seigneur? Selon Jésus, seul un “petit troupeau” de personnes sont appelées à faire partie de ce gouvernement céleste (Luc 12:32). Leur nombre total s’élève à 144 000 (Rév. 14:1-3). Les premiers membres de ce groupe ont été choisis en l’an 33 de notre ère. Il est donc logique de penser que les participants au Repas du Seigneur ne sont plus très nombreux à notre époque.
Les paroles de Jésus consignées en Jean 6:53, 54 indiquent-elles que les participants au pain et au vin seront les seuls à recevoir la vie éternelle?
Jean 6:53, 54: “Jésus leur dit: ‘En toute vérité je vous le dis: si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme et ne buvez son sang, vous n’avez pas de vie en vous. Celui qui se nourrit de ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour.’”
De toute évidence, les disciples ne devaient manger la chair de Jésus et boire son sang que d’une manière figurée, sans quoi ils auraient transgressé la loi divine (Genèse 9:4; Actes 15:28, 29). Néanmoins, il est à noter que Jésus n’a pas énoncé la déclaration rapportée en Jean 6:53, 54 lorsqu’il institua le Repas du Seigneur. Aucun de ses auditeurs ne se doutait qu’aurait lieu une célébration au cours de laquelle la chair et le sang du Christ seraient représentés par du pain et du vin. Environ un an s’est écoulé avant que cette disposition ne soit mise en place; en outre, l’apôtre Jean ne commence à retracer le Repas du Seigneur que plus de sept chapitres après (en Jean 14) dans l’Évangile qui porte son nom.
En ce cas, dans quel sens figuré peut-on ‘manger la chair du Fils de l’homme et boire son sang’ autrement qu’en participant au pain et au vin lors du Mémorial? Remarquez cette précision de Jésus: ceux qui mangeraient sa chair et boiraient son sang auraient “la vie éternelle”. Or, plus haut, au verset 40, lorsqu’il expliqua ce qu’il faut faire pour avoir la vie éternelle, il montra que la volonté de son Père était que “quiconque voit le Fils et exerce la foi en lui ait la vie éternelle”. Il est donc logique de penser qu’on ‘mange la chair du Christ et qu’on boit son sang’ dans un sens figuré, en exerçant la foi dans le pouvoir rédempteur de la chair et du sang que Jésus a offerts en sacrifice. Tous ceux qui désirent obtenir une plénitude de vie, que ce soit dans les cieux auprès de Christ ou dans le Paradis sur la terre, sont tenus d’exercer la foi.
Combien de fois par an le Mémorial doit-il être célébré, et à quelle date?
Jésus n’a rien spécifié à cet égard. Il a simplement déclaré: “Continuez à faire ceci en souvenir de moi.” (Luc 22:19). De son côté, Paul a écrit: “Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous continuez à annoncer la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.” (I Cor. 11:26). L’expression “toutes les fois” ne signifie pas forcément plusieurs fois par an; elle peut vouloir dire une fois l’an pendant une longue période. Combien de fois par an les gens commémorent-ils un événement important, un anniversaire de mariage par exemple, ou un événement qui fait date dans l’histoire d’une nation? Une fois l’an, à la date anniversaire. Du reste, cette façon d’agir s’harmonise avec le fait que le Repas du Seigneur a été institué le jour de la Pâque juive, fête annuelle que les Juifs devenus chrétiens n’avaient plus à célébrer.
Les Témoins de Jéhovah célèbrent le Mémorial le 14 Nisan, après le coucher du soleil, selon le calendrier juif en usage au Ier siècle. Pour les Juifs, le jour va d’un coucher du soleil au coucher suivant. Ainsi, d’après leur calendrier Jésus est mort le jour même où il a institué le Mémorial. Le mois de Nisan commençait avec le coucher du soleil qui suivait le moment où la nouvelle lune la plus proche de l’équinoxe de printemps était devenue visible à Jérusalem. Le Mémorial a lieu le 14e jour à compter du 1er Nisan. (La date du Mémorial peut ne pas correspondre avec celle de la Pâque que les Juifs observent de nos jours. Pourquoi? Parce que actuellement le calendrier juif fait correspondre le début des mois avec la nouvelle lune astronomique, et non plus avec la nouvelle lune visible depuis Jérusalem, laquelle peut se lever 18 à 30 heures plus tard. Par ailleurs, la plupart des Juifs célèbrent maintenant la Pâque le 15 Nisan, et non pas le 14 comme Jésus l’a fait conformément à la loi mosaïque.)
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MesseComment raisonner à partir des Écritures
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Messe
Définition: Dans la récapitulation sacrée des rites de l’Église catholique, la messe est ainsi définie: “Sacrifice qui perpétue le Sacrifice de la Croix; mémorial de la mort et de la résurrection du Seigneur, lequel a dit: ‘Faites ceci en mémoire de moi’ (Luc 22:19); banquet sacré au cours duquel, par la communion du corps et du sang du Seigneur, le peuple de Dieu participe aux bienfaits du sacrifice pascal, renouvelle la nouvelle alliance que Dieu a conclue avec l’homme une fois pour toutes grâce au sang du Christ, annonce et goûte par avance dans la foi et l’espérance le banquet eschatologique qui sera servi dans le royaume du Père, proclamant ainsi la mort du Seigneur ‘jusqu’à ce qu’il vienne’.” (Eucharisticum Mysterium du 25 mai 1967). Pour l’Église catholique, la messe est donc la répétition de ce que Jésus Christ a fait lors de la dernière Cène.
Le pain et le vin deviennent-ils vraiment la chair et le sang du Christ?
Dans sa “Profession de foi solennelle” du 30 juin 1968, le pape Paul VI a déclaré: “Nous croyons que, tout comme le pain et le vin consacrés par le Seigneur lors de la dernière Cène sont devenus son corps et son sang qui devaient être offerts pour nous sur la croix, de même le pain et le vin consacrés par le prêtre deviennent le corps et le sang du Christ glorieusement intronisé dans les cieux. Nous croyons également que, sous l’apparence de ces espèces qui après la Consécration nous semblent être les mêmes qu’avant, la présence mystérieuse du Seigneur est véritable, réelle et substantielle. (...) C’est fort à propos que l’Église appelle cette transformation la transsubstantiation.” (Official Catholic Teachings — Christ Our Lord, Wilmington, 1978, Amanda Watlington, p. 411). Cette croyance est-elle en accord avec les Saintes Écritures?
Que voulait dire Jésus lorsqu’il a déclaré: “Ceci est mon corps” et: “Ceci est mon sang”?
Mat. 26:26-29, Jé: “Or, tandis qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain, le bénit, le rompit et le donna aux disciples en disant: ‘Prenez, mangez, ceci est mon corps.’ Puis, prenant une coupe, il rendit grâces et la leur donna en disant: ‘Buvez-en tous; car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui va être répandu pour une multitude en rémission des péchés. Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce produit de la vigne jusqu’au jour où je le boirai avec vous, nouveau, dans le Royaume de mon Père.’”
Une version du Nouveau Testament (De) explique dans une note en bas de page que l’expression “ceci est mon corps signifie: représente, symbolise mon corps”. (C’est nous qui soulignons.) Aussi lit-on dans MN: “Ceci représente mon corps” et: “Ceci représente mon sang.” (C’est nous qui soulignons.) Cette façon de traduire s’harmonise avec le contexte, plus précisément avec le verset 29, tel qu’il est rendu dans plusieurs versions catholiques. Dans AC, il est traduit ainsi: “Je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai nouveau avec vous dans le royaume de mon Père.” (C’est nous qui soulignons.) Pareillement, d’après Md, PB, Fi et PC, Jésus a qualifié le contenu de la coupe de “fruit de la vigne”, alors qu’il avait déclaré peu avant à son sujet: “Ceci est mon sang.”
Analysons les expressions “ceci est mon corps” et “ceci est mon sang” à la lumière de plusieurs autres figures de rhétorique frappantes qui sont contenues dans les Écritures. Par exemple, Jésus a affirmé: “Je suis la lumière du monde”, “Je suis la porte des brebis”, “Je suis la vigne véritable.” (Jean 8:12; 10:7; 15:1, Jé). Pourtant, aucune de ces expressions n’implique une transformation miraculeuse.
En I Corinthiens 11:25 (Jé), l’apôtre Paul parle de la dernière Cène et rapporte les propos de Jésus d’une manière légèrement différente. Il ne lui fait pas dire, à propos de la coupe: “Buvez-en tous; car ceci est mon sang, le sang de l’alliance”, mais: “Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang.” Cela ne signifie certainement pas que la coupe était miraculeusement devenue la nouvelle alliance. Partant, n’est-il pas plus raisonnable de conclure que le contenu de la coupe représentait le sang de Jésus au moyen duquel la nouvelle alliance a été validée?
Que veulent dire les paroles de Jésus rapportées en Jean 6:53-57?
“Jésus leur dit: ‘En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme et ne buvez son sang, vous n’aurez pas la vie en vous. Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture et mon sang vraiment une boisson. Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui. De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé et que je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi.’” — Jean 6:53-57, Jé.
Jésus voulait-il dire que les Juifs devaient littéralement manger sa chair et boire son sang? Si oui, il les aurait incités à violer la Loi que Dieu avait donnée à Israël par l’entremise de Moïse et qui interdisait la consommation de n’importe quelle sorte de sang (Lév. 17:10-12). Loin d’encourager une telle pratique, Jésus a sévèrement condamné la violation de l’une quelconque des exigences de la Loi (Mat. 5:17-19). Il devait donc penser qu’il fallait manger sa chair et boire son sang dans un sens figuré, en exerçant la foi dans la valeur de son sacrifice humain parfait. — Voir Jean 3:16; 4:14; 6:35, 40.
Jésus a-t-il demandé à ses disciples d’observer, non pas simplement un mémorial de sa mort, mais un rite qui renouvellerait vraiment son sacrifice?
“Notre Sauveur, à la dernière Cène, la nuit où il était livré, institua le sacrifice eucharistique de son Corps et de son Sang pour perpétuer le sacrifice de la croix.” — Les Actes du Concile Vatican II (Paris, 1967), p. 154; c’est nous qui soulignons.
Une encyclopédie catholique déclare: “L’Église entend bien que la Messe soit considérée comme un ‘sacrifice véritable et légitime’. (...) La source première de notre doctrine est cependant la tradition qui déclare, depuis les temps les plus reculés, la valeur supplicatoire du Sacrifice de la Messe.” — The Catholic Encyclopedia (1913), tome X, pp. 6, 17.
Jésus lui-même a dit: “Faites ceci en mémoire de moi.” (Luc 22:19; I Cor. 11:24; Jé). Les versions BFC et CT rendent Luc 22:19 de la façon suivante: “Faites ceci en souvenir de moi.” Jésus n’a donc jamais dit que ce qu’il faisait lors de la dernière Cène était un sacrifice de sa personne, ni même que ses disciples devraient renouveler son sacrifice.
Héb. 9:25-28, Jé: “Ce n’est pas non plus pour s’offrir lui-même à plusieurs reprises, comme fait le grand prêtre [juif] qui entre chaque année dans le sanctuaire avec un sang qui n’est pas le sien, car alors il aurait dû souffrir plusieurs fois depuis la fondation du monde. Or c’est maintenant, une fois pour toutes, (...) qu’il s’est manifesté pour abolir le péché par son sacrifice. Et comme les hommes ne meurent qu’une fois, après quoi il y a un jugement, ainsi le Christ, après s’être offert une seule fois pour enlever les péchés (...) apparaîtra.” (C’est nous qui soulignons.)
Le sacrifice de la messe est-il tout simplement “un mystère impénétrable”?
La Bible parle effectivement de mystères, ou saints secrets. Mais aucun d’eux ne contredit les vérités qu’elle définit clairement par ailleurs. À ceux qui préféraient leurs traditions aux Écritures, Jésus a déclaré: “Hypocrites! Isaïe a bien prophétisé de vous, quand il a dit: Ce peuple m’honore des lèvres, mais leur cœur est loin de moi. Vain est le culte qu’ils me rendent: les doctrines qu’ils enseignent ne sont que préceptes humains.” — Mat. 15:7-9, Jé.
Jésus voulait-il que le Mémorial de sa mort soit célébré chaque jour ou chaque semaine?
D’après un catéchisme, “les devoirs particuliers des chrétiens catholiques” comprennent “la participation à la Messe tous les dimanches et lors des fêtes d’obligation”. (Basic Catechism, Boston, 1980, p. 21.) “En fait, les fidèles sont encouragés à participer à la Messe et à recevoir la communion d’une manière régulière, voire tous les jours.” — The Teaching of Christ — A Catholic Catechism for Adults, édition abrégée (Huntington, 1979), p. 281.
À chaque fois qu’il est question dans les Écritures de “rompre le pain”, faut-il comprendre qu’on commémorait la mort du Christ (Actes 2:42, 46; 20:7; Ku)? Dès avant la dernière Cène, Jésus ‘rompait le pain’ pour le distribuer à l’occasion de certains repas (Marc 6:41; 8:6). Le pain dont les Juifs disposaient à cette époque ne ressemblait pas à celui que beaucoup de gens connaissent de nos jours. Lorsqu’ils le mangeaient, il était fréquent qu’ils le rompent ou en arrachent un morceau.
Jésus n’a pas indiqué de façon précise combien de fois par an le Mémorial de sa mort devait être célébré. Toutefois, il l’a institué le jour de la Pâque juive, fête que ses disciples ont donc remplacée par le Mémorial de sa mort. Or la Pâque était une fête annuelle qui avait lieu le 14 Nisan. La fête juive des Gâteaux non fermentés, la fête des Semaines (ou Pentecôte), la fête des Huttes (ou fête de la Récolte), et le Jour des Propitiations étaient également des célébrations qui revenaient une fois l’an.
La célébration de la Messe soulage-t-elle les âmes qui sont au purgatoire?
Un catéchisme reconnaît: “Le mot ‘purgatoire’ n’apparaît pas dans la Bible, et la doctrine du purgatoire n’y est pas non plus explicitement enseignée. (...) Les écrits des Pères [de l’Église] parlent beaucoup de l’existence du purgatoire, mais aussi de l’aide que les défunts fidèles peuvent recevoir grâce aux prières des vivants, et plus particulièrement grâce au Sacrifice de la Messe.” — The Teaching of Christ — A Catholic Catechism for Adults, pp. 347, 348.
Quant aux Saintes Écritures, voici ce qu’elles déclarent à propos de la condition des morts: “Les vivants savent au moins qu’ils mourront, mais les morts ne savent rien du tout.” (Eccl. 9:5, Jé). “L’âme [“la personne”, CT; “celui”, Jé] qui pèche, c’est elle qui mourra.” (Ézéch. 18:4, Li). (Voir également pages 255 à 257, à l’article “Mort”.)
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