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Livre de la Bible numéro 45 — Romains« Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile »
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16:1, 23 ; 1 Cor. 1:14). En Romains 15:23, Paul écrit : “ Je n’ai plus de territoire vierge dans ces régions ”, et il dit dans le verset suivant que son intention est d’étendre son œuvre missionnaire à l’ouest, vers l’Espagne. Il a très bien pu écrire cela vers la fin de son troisième voyage, au début de 56 de n. è.
CONTENU DE ROMAINS
8. a) En quels termes Paul parle-t-il de sa mission ? b) Comment montre-t-il que les Juifs comme les Grecs méritent la colère de Dieu ?
8 Impartialité de Dieu à l’égard du Juif et du Gentil (1:1–2:29). Sous l’inspiration divine, que dit Paul aux Romains ? Dans ses paroles d’ouverture, il se présente comme un apôtre choisi par Christ pour enseigner l’“ obéissance de la foi ” parmi les nations. Il exprime son ardent désir de rendre visite aux saints de Rome, pour avoir avec eux “ un échange d’encouragements ” et pour leur annoncer la bonne nouvelle qui “ est en effet la puissance de Dieu pour le salut de tout homme qui a foi ”. Comme cela a été écrit autrefois, le juste, ‘ par le moyen de la foi, il vivra ’. (1:5, 12, 16, 17.) Les Juifs comme les Grecs, dit Paul, méritent la colère de Dieu. L’impiété de l’homme est inexcusable, car ‘ les qualités invisibles de Dieu se voient clairement depuis la création du monde ’. (1:20.) Pourtant, les nations insensées fabriquent des dieux avec les choses créées. Toutefois, les Juifs ne devraient pas juger sévèrement les nations, car eux aussi sont coupables d’avoir péché. Les deux classes seront jugées d’après leurs œuvres, parce que Dieu n’est pas partial. La circoncision de la chair n’est pas le facteur déterminant ; “ est Juif qui l’est au-dedans, et sa circoncision c’est celle du cœur ”. — 2:29.
9. a) En quoi les Juifs sont-ils supérieurs, et pourtant, quels passages des Écritures Paul cite-t-il pour démontrer que tous sont sous le péché ? b) Comment donc un homme sera-t-il déclaré juste, et quel exemple vient appuyer cette argumentation ?
9 Tous sont déclarés justes par la foi (3:1–4:25). “ Quelle est donc la supériorité du Juif ? ” Grande à tous égards, parce qu’aux Juifs ont été confiées les déclarations sacrées de Dieu. Pourtant, “ les Juifs comme les Grecs sont tous sous le péché ”, et aucun n’est “ juste ” au regard de Dieu. Paul cite sept passages des Écritures hébraïques pour appuyer cette assertion (Rom. 3:1, 9-18 ; Ps. 14:1-3 ; 5:9 ; 140:3 ; 10:7 ; Prov. 1:16 ; Is. 59:7, 8 ; Ps. 36:1). La Loi révèle la condition pécheresse de l’homme ; aussi “ par les œuvres de la loi, nulle chair ne sera déclarée juste ”. Cependant, par la faveur imméritée de Dieu et la libération par la rançon, Juifs et Grecs sont déclarés justes “ par la foi en dehors des œuvres de la loi ”. (Rom. 3:20, 28.) Paul appuie ce raisonnement en citant l’exemple d’Abraham, qui fut compté comme juste, non par suite des œuvres ou de la circoncision, mais en raison de sa foi exemplaire. Ainsi, Abraham est devenu non seulement le père des Juifs, mais aussi “ de tous ceux qui ont foi ”. — 4:11.
10. a) Comment la mort en est-elle venue à régner ? b) Qu’a apporté l’obéissance de Christ, mais quel avertissement est donné relativement au péché ?
10 Ils ne sont plus esclaves du péché mais de la justice par Christ (5:1–6:23). Par un seul homme, Adam, le péché est entré dans le monde et par le péché la mort, “ ainsi la mort s’est étendue à tous les hommes parce que tous avaient péché”. (5:12.) La mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse. Quand la Loi a été donnée par l’intermédiaire de Moïse, le péché a abondé et la mort a continué de régner. Mais la faveur imméritée de Dieu a abondé encore plus, et par l’obéissance de Christ beaucoup sont déclarés justes pour la vie éternelle. Est-ce une raison pour rester dans le péché ? Certainement pas ! Ceux qui sont baptisés dans Christ doivent mourir quant au péché. Leur vieille personnalité est attachée sur le poteau, et ils vivent par rapport à Dieu. Le péché ne domine plus sur eux, mais ils deviennent esclaves de la justice pour la sainteté. “ Car le salaire que paie le péché, c’est la mort, mais le don que Dieu donne, c’est la vie éternelle par Christ Jésus notre Seigneur. ” — 6:23.
11. a) Comment Paul illustre-t-il la liberté des chrétiens juifs par rapport à la Loi ? b) Qu’est-ce que la Loi a rendu manifeste, et quelles sont les deux choses en opposition chez le chrétien ?
11 Morts à la Loi, vivants par l’esprit en union avec Christ (7:1–8:39). Paul propose l’exemple d’une femme qui est liée à son mari tant qu’il est vivant, mais qui est libre de se remarier si celui-ci meurt ; il démontre ainsi comment, grâce au sacrifice de Christ, les chrétiens d’origine juive sont morts à la Loi pour devenir la propriété de Christ et porter du fruit pour Dieu. La sainte Loi a rendu le péché plus manifeste, et le péché à produit la mort. Le péché, qui habite notre corps de chair, fait la guerre à nos bonnes intentions, comme le dit Paul : “ Car le bien que je veux, je ne le fais pas, mais le mal que je ne veux pas, c’est ce que je pratique. ” Par conséquent, “ ce n’est plus moi qui l’accomplis, mais le péché qui réside en moi ”. — 7:19, 20.
12. Comment certains deviennent-ils cohéritiers de Christ, et quelle victoire complète remportent-ils ?
12 Qui sauvera l’homme de cet état misérable ? Dieu, par son esprit, peut donner la vie à ceux qui appartiennent à Christ. Ils sont adoptés comme fils, déclarés justes ; ils deviennent héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ et sont glorifiés. Paul leur dit : “ Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Qui nous séparera de l’amour du Christ ? ” Personne ! Il déclare triomphalement : “ Nous remportons une victoire complète grâce à celui qui nous a aimés. Car je suis convaincu que ni mort ni vie, ni anges ni gouvernements, ni choses présentes ni choses à venir, ni puissances, ni hauteur ni profondeur, ni aucune autre création ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Christ Jésus notre Seigneur. ” — 8:31, 35, 37-39.
13. a) Conformément à la prophétie, quels sont ceux qui composent vraiment l’Israël de Dieu, et avec quel principe divin cela s’accorde-t-il ? b) Pourquoi l’Israël selon la chair a-t-il trébuché, mais qu’est-ce qui est indispensable au salut ?
13 “ Israël ” sauvé par la foi et grâce à la miséricorde divine (9:1–10:21). Paul éprouve “ une grande tristesse ” pour ses compagnons israélites, mais il reconnaît que tous ceux qui sont issus de l’Israël selon la chair ne sont pas véritablement “ Israël ”, car Dieu a le pouvoir de choisir comme fils qui il veut. Ainsi qu’en témoignent les manières d’agir de Dieu à l’égard de Pharaon et l’exemple du potier, “ cela dépend, non pas de celui qui veut ni de celui qui court, mais de Dieu, qui a pitié ”. (9:2, 6, 16.) Il appelle des fils “ non seulement d’entre les Juifs, mais aussi d’entre les nations ”, comme Hoshéa l’a prédit il y a bien longtemps (Hosh. 2:23). Israël a trébuché parce qu’il a cherché à obtenir la faveur divine “ non par la foi, mais comme par les œuvres ”, et qu’il a trébuché sur Christ, “ un rocher de scandale ”. (Rom. 9:24, 32, 33.) Les Juifs ont du “ zèle pour Dieu ; mais non selon la connaissance exacte ”. Christ est la fin de la Loi pour qui exerce la foi pour la justice et, pour obtenir le salut, il faut déclarer publiquement “ que Jésus est Seigneur ” et exercer la foi “ que Dieu l’a relevé d’entre les morts ”. (10:2, 9.) Des prédicateurs sont envoyés pour que des gens de toutes les nations entendent, aient foi et invoquent le nom de Jéhovah afin d’être sauvés.
14. Qu’est-ce que Paul a illustré au moyen de l’olivier ?
14 L’exemple de l’olivier (11:1-36). Grâce à la faveur imméritée de Dieu, un reste de l’Israël selon la chair a été choisi, mais parce que la majorité a trébuché, “ il y a salut pour les gens des nations ”. (11:11.) Prenant l’exemple de l’olivier, Paul montre que, à cause du manque de foi de l’Israël selon la chair, les non-Juifs ont été greffés. Néanmoins, que les non-Juifs ne se réjouissent pas du rejet d’Israël ; en effet, si Dieu n’a pas épargné les branches naturelles infidèles, il n’épargnera pas davantage les branches de l’olivier sauvage prises d’entre les nations et greffées parmi les branches naturelles.
15. Que faut-il entendre par présenter nos corps comme un sacrifice vivant à Dieu ?
15 Renouvellement de l’intelligence ; les autorités supérieures (12:1–13:14). Présentez vos corps comme un sacrifice vivant à Dieu, conseille Paul. “ Et cessez de vous conformer à ce système de choses-ci, mais transformez-vous en renouvelant votre intelligence. ” Ne soyez pas orgueilleux. Le corps de Christ, comme le corps humain, a de nombreux membres ; tous ont des fonctions différentes, mais ils travaillent ensemble dans l’unité. Ne rendez à personne le mal pour le mal. Laissez la vengeance à Jéhovah. Efforcez-vous de vaincre “ le mal par le bien ”. — 12:2, 21.
16. Quelle attitude les chrétiens doivent-ils avoir à l’égard des autorités et de leurs semblables ?
16 Soyez soumis aux autorités supérieures, c’est une disposition de Dieu. Continuez de faire le bien ; ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres. Le salut est proche, ‘ débarrassez-vous donc des œuvres des ténèbres et revêtez les armes de la lumière ’. (13:12.) Ayez une belle conduite, ne marchez pas selon les désirs de la chair.
17. Qu’est-il conseillé en rapport avec le fait de juger et le fait de bâtir les faibles ?
17 Faites bon accueil à toute personne avec impartialité, sans juger (14:1–15:33). Supportez ceux qui, à cause d’une foi faible, s’abstiennent de certains aliments ou observent des jours de fête. Ne jugez pas votre frère et ne le faites pas trébucher à cause de ce que vous mangez et buvez, car Dieu juge chacun. Poursuivez la paix et les choses qui sont constructives, et portez les faiblesses d’autrui.
18. a) Au moyen de quelles autres citations Paul démontre-t-il que Dieu accepte les non-Juifs ? b) Comment Paul lui-même met-il à profit la faveur imméritée de Dieu ?
18 L’apôtre écrit : “ Toutes les choses qui ont été écrites jadis ont été écrites pour notre instruction ”, et il cite quatre autres passages des Écritures hébraïques comme preuve ultime que les prophètes inspirés avaient prédit, il y a longtemps, que les promesses de Dieu s’étendraient aux nations non juives (Rom. 15:4, 9-12 ; Ps. 18:49 ; Deut. 32:43 ; Ps. 117:1 ; Is. 11:1, 10). “ C’est pourquoi, dit Paul, faites-vous mutuellement bon accueil, tout comme le Christ aussi nous a fait bon accueil pour la gloire de Dieu. ” (Rom. 15:7). Paul exprime sa reconnaissance pour la faveur imméritée que Dieu lui a accordée en faisant de lui un serviteur public pour les nations, “ accomplissant la sainte œuvre de la bonne nouvelle de Dieu ”. Il cherche constamment à ouvrir de nouveaux territoires au lieu de “ bâtir sur le fondement d’un autre ”. Mais sa tâche n’est pas achevée, car après avoir porté une contribution à Jérusalem, il envisage d’entreprendre une tournée de prédication bien plus longue, jusqu’à la lointaine Espagne, et d’apporter, en cours de route, “ une pleine mesure de bénédictions venant de Christ ” à ses frères spirituels de Rome. — 15:16, 20, 29.
19. Par quelles salutations et quelle exhortation la lettre s’achève-t-elle ?
19 Salutations d’adieu (16:1-27). Paul envoie ses salutations personnelles à 26 membres de la congrégation de Rome, en les citant nommément, ainsi qu’à d’autres personnes, et il les exhorte à éviter ceux qui suscitent des divisions et à être “ sages quant à ce qui est bon, mais innocents quant à ce qui est mauvais ”. Que tout se fasse pour la gloire de Dieu “ par Jésus Christ, pour toujours. Amen ”. — 16:19, 27.
UTILITÉ
20. a) Quelle raison logique de croire en Dieu la lettre aux Romains donne-t-elle ? b) Comment la justice et la miséricorde de Dieu sont-elles illustrées, et quelle déclaration Paul fait-il à ce propos ?
20 La lettre aux Romains présente une raison logique de croire en Dieu, car “ ses qualités invisibles se voient clairement depuis la création du monde, parce qu’elles sont perçues par les choses faites, oui sa puissance éternelle et sa Divinité ”. Mieux encore, cette lettre exalte la justice de Dieu et révèle sa grande miséricorde et sa faveur imméritée. Cela est merveilleusement porté à notre attention dans l’exemple de l’olivier sur lequel sont greffées les branches sauvages, alors que les branches naturelles sont élaguées. Méditant sur cette sévérité et cette bonté de Dieu, Paul s’exclame : “ Ô profondeur de la richesse et de la sagesse et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont inscrutables et ses voies introuvables ! ” — 1:20 ; 11:33.
21. Comment la lettre aux Romains souligne-t-elle un nouveau développement du saint secret de Dieu ?
21 C’est dans cet ordre d’idées que la lettre aux Romains explique un nouveau développement du saint secret de Dieu. Dans la congrégation chrétienne, il n’y a plus de distinction entre Juifs et Gentils, mais les gens de toutes les nations peuvent avoir part à la faveur imméritée de Jéhovah par Jésus Christ. “ Il n’y a pas de partialité chez Dieu. ” “ Mais est Juif qui l’est au-dedans, et sa circoncision c’est celle du cœur par l’esprit, et non par un code écrit. ” “ Il n’y a pas en effet de distinction entre Juif et Grec, car il y a le même Seigneur au-dessus de tous, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent. ” Pour eux tous, c’est la foi, et non les œuvres, qui leur est comptée comme justice. — 2:11, 29 ; 10:12 ; 3:28.
22. Quel conseil pratique la lettre aux Romains donne-t-elle concernant les relations avec ceux qui n’appartiennent pas à la congrégation ?
22 Les conseils pratiques renfermés dans cette lettre adressée aux chrétiens de Rome sont tout aussi utiles pour les chrétiens de nos jours qui ont à surmonter des difficultés semblables dans un monde étranger. Les chrétiens sont exhortés à ‘ être en paix avec tous les hommes ’, y compris avec ceux qui n’appartiennent pas à la congrégation chrétienne. ‘ Toute âme doit être soumise aux autorités supérieures ’, car c’est une disposition de Dieu et elles sont un objet de crainte, non pas pour ceux qui respectent les lois, mais pour ceux qui commettent de mauvaises actions. Les chrétiens doivent se soumettre aux lois, non seulement par crainte du châtiment, mais à cause de la conscience chrétienne ; ainsi ils paient leurs impôts, rendent à tous leur dû, remplissent leurs obligations, ne doivent rien à personne, sinon de ‘ s’aimer les uns les autres ’. L’amour est l’accomplissement de la Loi. — 12:17-21 ; 13:1-10.
23. Comment Paul souligne-t-il l’importance de la déclaration publique, et quel exemple donne-t-il pour ce qui est de la préparation au ministère ?
23 Paul met l’accent sur le témoignage public. Alors qu’avec le cœur on exerce la foi pour la justice, avec la bouche on fait la déclaration publique pour le salut. “ Tout homme qui invoquera le nom de Jéhovah sera sauvé. ” Mais pour qu’il en soit ainsi, il est nécessaire que des prédicateurs aillent ‘ annoncer des bonnes nouvelles de choses bonnes ’. Heureux sommes-nous si nous appartenons au groupe de ces prédicateurs qui font un bruit qui est sorti “ jusqu’aux extrémités de la terre habitée ”. (10:13, 15, 18.) Tout en nous préparant en vue de cette œuvre de prédication, essayons de nous familiariser avec les Écritures inspirées, à l’exemple de Paul qui, dans ce seul passage (10:11-21), cite en chaîne des extraits des Écritures hébraïques (Is. 28:16 ; Yoël 2:32 ; Is. 52:7 ; 53:1 ; Ps. 19:4 ; Deut. 32:21 ; Is. 65:1, 2). Il était bien placé pour dire : “ Toutes les choses qui ont été écrites jadis ont été écrites pour notre instruction, afin que, grâce à notre endurance et à la consolation des Écritures, nous ayons l’espérance. ” — Rom. 15:4.
24. Quel conseil Paul donne-t-il pour développer le zèle et les bonnes relations au sein de la congrégation ?
24 Des conseils éminemment pratiques sont donnés sous le rapport des relations au sein de la congrégation chrétienne. Quelle que soit leur origine nationale, raciale ou sociale, tous les chrétiens doivent renouveler leur intelligence pour offrir à Dieu un service sacré conformément à “ la volonté de Dieu, bonne, agréable et parfaite ”. (11:17-22 ; 12:1, 2.) Notez comme les conseils de Paul contenus en Romains 12:3-16 sont pratiques et raisonnables. Dans ce passage, il nous exhorte à développer le zèle, l’humilité et la tendre affection dans la congrégation chrétienne. Dans les derniers chapitres, il encourage les chrétiens à avoir l’œil sur ceux qui suscitent des divisions et à les éviter ; mais il parle également de la joie et du réconfort mutuels que procurent les fréquentations pures au sein de la congrégation. — 16:17-19 ; 15:7, 32.
25. a) Quel point de vue juste et quel éclaircissement supplémentaire la lettre aux Romains donne-t-elle sur le Royaume de Dieu ? b) De quelles façons l’étude de la lettre aux Romains nous sera-t-elle utile ?
25 Étant chrétiens, il nous faut continuer de veiller à nos relations les uns avec les autres. “ Car le royaume de Dieu ne signifie pas manger et boire, mais il signifie justice, paix et joie avec de l’esprit saint. ” (14:17). La justice, la paix et la joie sont particulièrement le lot des “ cohéritiers de Christ ” appelés à être “ glorifiés avec lui ” dans le Royaume céleste. Notons également comment la lettre aux Romains met en évidence une nouvelle étape dans la réalisation de la promesse du Royaume faite en Éden, lorsqu’elle dit : “ Le Dieu qui donne la paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. ” (Rom. 8:17 ; 16:20 ; Gen. 3:15). Ayons foi dans ces grandes vérités ; soyons toujours remplis de toute joie et paix, et d’espérance en abondance. Soyons déterminés à remporter la victoire avec la Semence du Royaume, car nous sommes convaincus que rien de ce qui est dans le ciel en haut ou sur la terre en bas, “ ni aucune autre création ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Christ Jésus notre Seigneur ”. — Rom. 8:39 ; 15:13.
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Livre de la Bible numéro 46 — 1 Corinthiens« Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile »
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Livre de la Bible numéro 46 — 1 Corinthiens
Écrivain : Paul
Lieu de composition : Éphèse
Fin du travail de composition : vers 55 de n. è.
1. Quel genre de ville Corinthe était-elle aux jours de Paul ?
CORINTHE “ était une ville célèbre et licencieuse, où se rencontraient les vices de l’Occident et de l’Orienta ”. Située sur l’isthme reliant le Péloponnèse à la Grèce continentale, Corinthe était le lieu de passage obligé vers le continent. Aux jours de l’apôtre Paul, sa population était évaluée à environ 400 000 personnes, et seules Rome, Alexandrie et Antioche de Syrie la surpassaient en nombre. À l’est de Corinthe, il y a la mer Égée, à l’ouest, le golfe de Corinthe et la mer Ionienne. Ainsi Corinthe, capitale de la province d’Achaïe, avec ses deux ports, Cenchrées et Léchée, occupait une position stratégique au plan commercial. C’était également un foyer d’érudition grecque. On a dit : “ Tant on loua ses richesses, qu’elles en devinrent proverbiales ; il en était de même du vice et de la corruption de ses habitantsb. ” Entre autres pratiques religieuses païennes, il y avait le culte d’Aphrodite, qui correspond à la Vénus des Romains. La sensualité était un fruit du culte corinthien.
2. Comment la congrégation de Corinthe a-t-elle été fondée, et quel lien l’unissait donc à Paul ?
2 C’est dans cette métropole de l’Empire romain, florissante mais moralement corrompue, que l’apôtre Paul arriva vers 50 de n. è. Pendant son séjour de 18 mois, une congrégation chrétienne y fut fondée (Actes 18:1-11). Quel amour Paul éprouvait pour ces croyants à qui il avait le premier apporté la bonne nouvelle sur Christ ! Dans une lettre, il leur rappelle le lien spirituel qui les unit, disant : “ Car même si vous aviez dix mille précepteurs en Christ, vous n’avez certainement pas beaucoup de pères ; car en Christ Jésus, moi je suis devenu votre père par le moyen de la bonne nouvelle. ” — 1 Cor. 4:15.
3. Qu’est-ce qui a poussé Paul à écrire sa première lettre aux Corinthiens ?
3 Un intérêt profond pour leur bien-être spirituel incita Paul à écrire sa première lettre aux chrétiens de Corinthe pendant son troisième voyage missionnaire. Quelques années s’étaient écoulées depuis son séjour dans cette ville. C’était vers 55 de n. è., et Paul se trouvait à Éphèse. Il avait apparemment reçu une lettre de la congrégation de Corinthe, relativement nouvelle, lettre qui exigeait une réponse. De plus, des rapports alarmants étaient parvenus jusqu’à Paul (7:1 ; 1:11 ; 5:1 ; 11:18). Ces nouvelles étaient si inquiétantes que l’apôtre ne fera allusion à leur lettre qu’au premier verset du chapitre 7. C’est principalement ces rapports qui incitèrent Paul à écrire à ses compagnons chrétiens de Corinthe.
4. Quelle preuve avons-nous que Paul a bien écrit Un Corinthiens d’Éphèse ?
4 Mais comment savons-nous que Paul a écrit Un Corinthiens d’Éphèse ? D’abord, parce que dans les salutations qu’il adresse à la fin de sa lettre, il inclut celles d’Aquila et de Prisca (Priscille) (16:19). Selon Actes 18:18, 19, Aquila et Priscille avaient quitté Corinthe pour s’installer à Éphèse. Puisqu’ils résidaient dans cette ville et que Paul les mentionne dans les salutations finales de Un Corinthiens, c’est certainement d’Éphèse qu’il a dû écrire cette lettre. Le doute est levé quand on lit la déclaration de Paul en 1 Corinthiens 16:8 : “ Mais je reste à Éphèse jusqu’à la fête de la Pentecôte. ” Ainsi, Un Corinthiens a été écrite par Paul à Éphèse, vraisemblablement vers la fin de son séjour dans cette ville.
5. Comment l’authenticité des lettres aux Corinthiens est-elle établie ?
5 L’authenticité de Un Corinthiens comme de Deux Corinthiens est incontestable. Ces lettres ont été attribuées à Paul et tenues pour canoniques par les premiers chrétiens, qui les ont incluses dans leurs collections. En fait, dans une lettre envoyée de Rome à Corinthe vers 95 de n. è. et portant le nom de Première de Clément, Un Corinthiens serait citée ou il y serait fait allusion au moins six fois. Se référant vraisemblablement à Un Corinthiens, l’écrivain exhorte les destinataires de sa missive à “ reprendre l’épître du bienheureux Paul apôtrec ”. Un Corinthiens est aussi nommément citée par Justin, Athénagore, Irénée et Tertullien. Des faits probants indiquent qu’un corpus ou collection des lettres de Paul, y compris Un et Deux Corinthiens, “ a été
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