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ÉliséeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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à prononcer ses jugements contre les méchants. Il s’est donc acquis une place au sein de la “grande nuée de témoins” mentionnée en Hébreux 12:1.
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ÉliudAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉLIUD
{Article non traduit.}
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Élizaphan, ElzaphanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉLIZAPHAN, ELZAPHAN
{Article non traduit.}
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ÉlizurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉLIZUR
{Article non traduit.}
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EllasarAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ELLASAR
{Article non traduit.}
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ElmadamAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ELMADAM
{Article non traduit.}
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ElnaamAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ELNAAM
{Article non traduit.}
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ElnathanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ELNATHAN
{Article non traduit.}
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ÈlohimAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÈLOHIM
(héb. ʼélôhîm [dieux], pluriel de ʼélôah [dieu]).
Bien que ce terme hébreu soit d’origine incertaine, beaucoup pensent qu’il provient d’une racine qui signifie “être fort”. Parfois pluriel de ʼélôah dans un sens numérique (Gen. 31:30, 32; 35:2), ʼélôhîm est plus souvent un pluriel de majesté, de dignité ou d’excellence. Dans les Écritures, ce terme peut désigner Jéhovah, les anges, un ou plusieurs dieux-idoles, ou même certains hommes. — Gen. 1:1; Ps. 8:5, NW, éd. de 1950, note en bas de page; Juges 16:23; Ex. 20:23; Ps. 82:6.
JÉHOVAH
Lorsqu’il désigne Jéhovah, ʼélôhîm emporte l’idée de majesté, de dignité ou d’excellence. En Psaume 7:9, ce terme est qualifié par un épithète au singulier dans l’expression ʼélôhîm tsaddîq, ‘Dieu juste’. Voici ce que dit à ce propos une grammaire hébraïque (Hebrew Grammar de Gesenius et Kautzsch, éd. de 1949, pp. 398, 399, par. “g”): “Comme nous l’avons fait remarquer plus haut, le pluralis excellentiae ou maiestatis n’est en réalité qu’un autre aspect du pluriel abstrait puisqu’il englobe les différents caractères qui sont inhérents au concept et possède en outre un sens dérivé, celui de renforcement du concept originel. Ainsi, il s’apparente étroitement aux pluriels d’amplification (...) qu’on rencontre le plus souvent en poésie. En particulier donc ʼélôhîm Divinité, Dieu (à ne pas confondre avec le pluriel numérique dieux, Exode 12:12, etc.). L’opinion que ʼélôhîm doit être regardé comme un simple vestige de conceptions polythéistes antérieures (c’est-à-dire comme n’ayant été à l’origine qu’un pluriel numérique) est très peu probable, et par ailleurs, elle ne rendrait pas compte des pluriels analogues (...). La langue a complètement dissocié de ʼélôhîm l’idée de pluralité numérique (quand il signifie un seul Dieu), et la meilleure preuve en est que le mot est invariablement lié ou presque à un attribut au singulier (...), par exemple ʼélôhîm tsaddîq, Psaume 7:10 [7:9, MN], etc. Il se peut donc que ʼélôhîm ait été employé à l’origine non seulement comme pluriel numérique, mais aussi comme pluriel abstrait (pluriel qui correspondrait au latin numen et à notre Divinité) et que, comme d’autres notions abstraites du même genre, il ait fini par être appliqué à un dieu concret unique (même à une divinité des païens).
Nous lisons encore ce commentaire dans une encyclopédie biblique (The international Standard Bible Encyclopaedia, t. II, p. 1265): “Trait caractéristique de l’hébreu, ce pluriel exprime autant l’emphase, la grandeur et la dignité qu’une pluralité réelle. Il ne serait donc pas raisonnable d’affirmer que la forme plurielle dénote un polythéisme sémite primitif. Au contraire, l’Hébreu de l’histoire était indéniablement et uniformément monothéiste.” En Deutéronome 6:4, Moïse écrivit: “Jéhovah, notre Dieu, est un seul Jéhovah.”
Le titre ʼélôhîm, qui désigne Jéhovah en tant que Créateur, apparaît trente-cinq fois dans le récit de la création, toujours accompagné d’un verbe qui décrit ses paroles ou ses actions au singulier (Gen. 1:1 à 2:4). C’est en lui que résident, sans limite, toutes les forces qui existent.
LES ANGES
En Psaume 8:4, 5, le nom ʼélôhîm est appliqué aux anges, comme l’indique la citation qu’en fait Paul en Hébreux 2:6-8. Ils sont aussi appelés benê hâ ʼélôhîm, “les fils de Dieu” (AC) ou “les fils du vrai Dieu” (MN) en Genèse 6:2, 4; Job 1:6; 2:1. La grammaire hébraïque de Gesenius, que nous avons citée plus haut, déclare (p. 418, par. 2) que cette expression “ne signifie pas en réalité fils de dieu(x), mais désigne des êtres de la classe de ʼélôhîm”. Le lexique de Koehler et Baumgartner (Lexicon in Veteris Testamenti Libros, éd. de 1953, p. 134) en donne cette définition: “Êtres divins, dieux (individuels)”, ou (p. 51): “Les dieux (particuliers) Genèse 6:2; Job 1:6; 2:1; 38:7.” C’est pourquoi ce terme a été traduit en Psaume 8:5 par “anges” (LXX) ou par la locution “ceux qui sont semblable à Dieu”. (MN.)
AUTRES USAGES
Le nom ʼélôhîm s’applique également aux dieux-idoles. Parfois, ce pluriel signifie simplement “les dieux”. (Ex. 12:12; 20:23.) En revanche, il reste dans d’autres cas un pluriel d’excellence qui désigne un seul dieu (ou déesse) qui n’était pas une trinité pour autant (I Sam. 5:7b [Dagon]; I Rois 11:5 [la “déesse” Aschtoreth]; Daniel 1:2b [Marduk]). De ce fait, on ne peut invoquer l’emploi du pluriel dans le cas de Jéhovah pour soutenir la doctrine de la trinité. D’ailleurs, quand les trinitaires prétendent que ʼélôhîm est un pluriel numérique qui signifie “dieux”, il se font polythéistes et s’opposent à leur propre doctrine qui décrit trois personnes en un seul Dieu et non trois dieux.
En Psaume 82:1, 6, texte cité par Jésus en Jean 10:34, 35, ʼélôhîm désigne des hommes, les juges d’Israël. Puisque les hommes sont de nature charnelle et non spirituelle, en quel sens peuvent-ils être des dieux? Ils le sont en tant que représentants ou porte -parole de Jéhovah. Ainsi, Moïse apprit qu’il devrait ‘servir de Dieu’ à Aaron et à Pharaon (héb. ʼélôhîm; LXX, gr. ho Théos). — Ex. 4:16; voir aussi Exode 7:1.
Dans de nombreux texte bibliques, ʼélôhîm est précédé de l’article défini hâ. Ce cas se présente pour la première fois en Genèse 5:22, 24, où la Traduction du monde nouveau (éd. de 1953, angl.) met cette note en bas de page: “Il s’agit là d’un emploi délibéré de l’article, sans doute en raison de la tendance au faux culte mentionnée peu avant, en Genèse 4:26.” Au sujet de l’emploi de l’article, voici ce que nous lisons dans la grammaire hébraïque de Gesenius, déjà citée, aux pages 404 et 405: “L’article s’emploie généralement pour déterminer un substantif quand le grec ou l’anglais exige l’article; ainsi: (...) d) Quand des termes génériques sont devenus (à cause de l’usage tout simplement) des termes individuels désignant des individus déterminés (...).” Puis cet ouvrage cite en exemple hâ ʼélôhîm, traduit par “le seul vrai Dieu”, ainsi que d’autres cas où l’article est employé de la même façon comme “l’adversaire”, expression qui décrit le grand ennemi de Dieu, Satan, ou “le (premier) homme”, Adam. C’est pourquoi la Traduction du monde nouveau rend hâ ʼélôhîm par “le [vrai] Dieu”.
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