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LaitAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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que du miel et du lait sont sous sa langue. Il entendait vraisemblablement par là que sa langue exprimait des paroles agréables. — Cant. 4:11.
Puisque le lait favorise la pleine croissance physique, la doctrine chrétienne élémentaire est comparée à du “lait” qui fortifie et fait croître ceux qui sont encore des tout-petits spirituellement, jusqu’à ce qu’ils soient capables d’assimiler “la nourriture solide”, c’est-à-dire les vérités spirituelles plus profondes (I Cor. 3:2; Héb. 5:12-14). S’adressant aux chrétiens, l’apôtre Pierre déclara: “Comme des enfants nouveau-nés, mettez-vous à désirer ardemment le lait non frelaté qui appartient à la parole.” Dans quel but? Afin qu’ils puissent croître, non seulement jusqu’à la maturité, mais “pour le salut”, c’est-à-dire en s’assurant leur appel et leur élection. — I Pierre 2:2; II Pierre 1:10; voir aussi Ésaïe 55:1.
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LambdaAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LAMBDA
{Article non traduit.}
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LamechAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LAMECH
(peut-être “solide garçon”).
1. Fils de Méthuschaël et descendant de Caïn (Gen. 4:17, 18), contemporain d’Adam. Lamech, le premier polygame mentionné dans les Écritures, eut deux femmes en même temps, Adah et Zillah (Gen. 4:19). Adah lui donna deux fils: Jabal, “la souche de ceux qui habitent sous les tentes et qui ont du bétail”, et Jubal, “la souche de tous ceux qui manient la harpe et le chalumeau”. (Gen. 4:20, 21.) De Zillah il eut un fils, Tubal-Caïn, “marteleur de toute sorte d’outils de cuivre et de fer”, et une fille appelée Naamah. — Gen. 4:22.
Le poème que Lamech composa pour ses deux femmes (Gen. 4:23, 24) reflète la violence qui existait en ce temps-là. Il déclare:
“Entendez ma voix, femmes de Lamech,
Prêtez l’oreille à ma parole:
J’ai tué un homme pour m’avoir blessé,
Oui, un jeune homme pour m’avoir donné un coup.
Si Caïn doit être vengé sept fois,
Alors Lamech soixante-dix fois et sept.”
Apparemment, Lamech plaidait la légitime défense et il soutenait que, contrairement à Caïn, il n’avait pas commis un meurtre délibéré. Il prétendait que c’était en cherchant à se défendre qu’il avait tué l’homme qui l’avait frappé et blessé. Par ce poème, il demandait donc à être exempté du châtiment de la part de ceux qui voudraient venger la mort de son assaillant.
Aucun descendant de Caïn, pas même de Lamech, ne survécut au déluge.
2. Descendant de Seth; fils de Métuschélah et père de Noé (Gen. 5:25, 28, 29; I Chron. 1:1-4). Il fut lui aussi contemporain d’Adam. Il avait foi en Dieu, aussi déclara-t-il après avoir appelé son fils Noé (qui signifie “repos, consolation”): “Celui-ci nous apportera une consolation dans notre travail et dans la douleur de nos mains provenant du sol que Jéhovah a maudit.” (Gen. 5:29). Ces paroles se réalisèrent quand, aux jours de Noé, Dieu leva la malédiction qui frappait le sol (Gen. 8:21). Lamech eut d’autres fils et des filles. Il vécut 777 ans et mourut environ cinq ans avant le déluge (Gen. 5:30, 31). Son nom figure dans la généalogie de Jésus Christ, en Luc 3:36.
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LâmèdhAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LÂMÈDH
{Article non traduit.}
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Lamentations (Livre des)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LAMENTATIONS (LIVRE DES)
Dans les temps bibliques, les lamentations ou chants de deuil étaient composés et chantés à l’occasion de la mort d’un ami (II Sam. 1:17-27), de la destruction d’une nation (Amos 5:1, 2) et de la ruine d’une ville (Ézéch. 27:2, 32-36). Le livre des Lamentations est un chant de deuil divinement inspiré. Il s’agit de cinq élégies (en cinq chapitres1–5) sur la destruction de Jérusalem par les Babyloniens en 607 avant notre ère.
Le livre reconnaît que Jéhovah agissait avec justice en faisant venir la punition sur Jérusalem et sur Juda à cause de la faute de son peuple (Lament. 1:5, 18). Il met aussi l’accent sur la miséricorde et la bonté de cœur de Dieu, et montre que Jéhovah est bon pour celui qui espère en lui. — Lament. 3:22, 25.
LE NOM DU LIVRE
Dans l’hébreu, le livre est intitulé ʼÉkhah, le premier mot, ce qui signifie “Comment!”. Les traducteurs de la Septante lui ont donné le nom de Thrênoï, qui veut dire “Complaintes, Lamentations”. Le Talmud emploie le terme Qinôth, ou “Complaintes, Élégies”, et Jérôme donna au livre le nom latin de Lamentationes, duquel est dérivé le titre français.
LA PLACE DU LIVRE DANS LE CANON DE LA BIBLE
Dans le canon hébreu, le livre des Lamentations est généralement classé parmi les cinq Meghillôth (Rouleaux) qui sont: le Cantique des cantiques, Ruth, Lamentations, Ecclésiaste et Esther. Toutefois, dans des manuscrits anciens des Écritures hébraïques, le livre des Lamentations est placé juste après celui de Jérémie, comme dans nos Bibles françaises.
RÉDACTEUR
Dans la version des Septante, l’introduction du livre des Lamentations dit entre autres: “Et il arriva, après qu’Israël eut été emmené en captivité et que Jérusalem eut été dévastée, que Jérémie s’assit en pleurant et prononça cette complainte sur Jérusalem et dit...” Les targums aussi identifient Jérémie au rédacteur, introduisant le livre en ces termes: “Jérémie, le prophète et grand prêtre, dit...” Dans l’introduction de la Vulgate, on peut lire: “Et il arriva, après qu’Israël eut été emmené en captivité et que Jérusalem fut devenue déserte, que Jérémie le prophète s’assit en pleurant et se répandit en lamentations sur Jérusalem; l’esprit amer, soupirant et gémissant douloureusement, il dit...”
STYLE DU LIVRE
Les cinq chapitres du livre des Lamentations 1–5 sont en fait des poèmes, les quatre premiers étant acrostiches 1–4. L’alphabet hébreu compte vingt-deux lettres (consonnes), et chaque verset des quatre premiers chapitres des Lamentations 1–4 commence dans l’ordre par l’une des vingt-deux lettres de l’alphabet hébreu. Les chapitres un, deux et quatre comprennent chacun vingt-deux versets disposés selon l’ordre alphabétique hébreu, le verset un commençant par la première lettre, aleph 1:1; 2:1; 4:1, le verset deux par la deuxième lettre, beth 1:2; 2:2; 4:2, et ainsi de suite jusqu’à la dernière lettre de l’alphabet. Le chapitre trois compte soixante-six versets; ceux-ci, par groupes de trois, débutent par la même lettre hébraïque.
Dans les chapitres deux, trois et quatre, il y a une inversion des lettres ayin et pé (elles n’y figurent pas
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