Le chemin de la liberté: la vérité divine
1, 2. a) Quelle idée entend-on souvent exprimer en matière de religion? b) Quelles questions un tel concept soulève-t-il?
“TOUS les chemins mènent à Dieu”, entend-on souvent, ce qui revient logiquement à dire que toutes les religions humaines trouveraient grâce devant Dieu. La Bhagavad-Gîtâ se fait l’écho d’un tel concept lorsqu’elle déclare: “Ceux mêmes qui sacrifient à d’autres divinités avec dévotion et foi, sacrifient aussi à Moi, ô fils de Kuntī, bien que ce ne soit pas selon la vraie loi.” — IX, 23.
2 Mais, si l’on y réfléchit, on risque de se demander combien il existe de chemins religieux à l’heure actuelle et si les croyants ont toujours disposé d’un choix de confessions aussi vaste. Par exemple, à l’époque où il n’y avait qu’un seul homme sur la terre, combien de voies la religion empruntait-elle?
3. Qu’est-ce qui permet de remonter jusqu’à la première religion?
3 Nul ne saurait éluder le fait que, tout au long de l’Histoire, sa religion lui a été léguée par ses aïeux. Du fait qu’il existe ce lien étroit entre la religion et l’Histoire, il suffit de remonter suffisamment loin dans le temps pour aboutir forcément au premier ancêtre de l’homme et, partant, à la première voie que la religion a suivie. Quel était donc ce premier homme et quelle était sa religion?
L’ORIGINE DU PREMIER HOMME ET DE LA PREMIÈRE FEMME
4. Comment la médecine confirme-t-elle la composition du corps humain, telle qu’elle apparaît dans le récit biblique de la création?
4 Si l’on en croit les textes hindous, le premier homme fut Manou. D’après la Bible, il s’appelait Adam (Genèse 5:1). Le problème est donc de déterminer s’il existe une histoire du premier homme qui soit à la fois authentique, crédible et en accord avec les faits connus. À ce problème existe une solution que vient justement corroborer la médecine moderne. Celle-ci nous apprend en effet que notre organisme se compose de quelque 90 corps chimiques présents dans le sol de notre planète. Si jamais l’histoire ancienne avait énoncé noir sur blanc que l’homme fut créé à partir des éléments du sol, lui accorderiez-vous quelque crédit? Eh bien, lisez par vous-même ce que renferme la Bible en Genèse 2:7: “Alors Jéhovah Dieu forma l’homme de la poussière du sol et il souffla dans ses narines le souffle de vie, et l’homme devint une âme vivante.”
5, 6. a) Quand le récit de la création fut-il consigné dans la Bible? b) Par la suite, quelles traditions hindoues sur la création concordèrent avec l’histoire biblique?
5 Cette histoire ancienne de l’homme est d’autant plus remarquable que la chronologie établie par un savant hindou, Sarrepalli Râdhâkrishnan, fixe en 975 avant notre ère le règne de Salomon à Jérusalem, ce qui situerait le prophète Moïse au milieu du second millénaire avant notre ère. (Comparer avec I Rois 6:1.) Quant au swâmî hindou Bharati Krishna, il mentionne la “loi de Moïse” dans ses écrits. Cela équivaut à admettre que Moïse fut le compilateur de la Genèse, puisque la “loi de Moïse” ou Pentateuque commence par ce livre. Pour être plus précis, la chronologie permet de fixer exactement la compilation de la Genèse en 1513 avant notre ère. Nous voilà donc devant une description très ancienne de l’origine de l’homme, description à laquelle la médecine moderne ne trouve rien à redire. C’est de l’histoire fondée et qui n’a été travestie ni par des légendes ni par des mythes.
6 Voilà qui intéressera nos lecteurs hindous, du fait que le Rig-Veda présente la terre personnifiée, Prithivī, comme la mère de l’homme. Or, une étude effectuée récemment par un savant hindou fixe au début du premier millénaire avant notre ère la compilation du Rig-Veda. C’est donc qu’après plusieurs siècles, on se rappelait que le premier corps humain provenait de la terre; celle-ci en vint d’ailleurs par la suite à être regardée comme la “terre-mère”. — Comparer avec le Rig-Veda I, 164, 33.
7, 8. a) Le récit biblique de la création de la première femme est-il plausible? b) Quel écho du récit biblique se retrouve dans la tradition du Rig-Veda?
7 L’un des récits védiques sur la manière dont Manou produisit sa descendance tire, semble-t-il, son origine de la Bible. Les plus anciens textes hindous montrent en effet Manou, le premier homme, obligé, faute de femme, d’engendrer sa progéniture à partir d’une de ses côtes (parsou). Un hymne postérieur du Rig-Veda décrit Parsou, la côte personnifiée, comme la fille du premier homme, Manou, qui lui permit d’engendrer des enfants, “de nombreux enfants”. (Rig-Veda X, 86, 23.) Comme Dieu avait tiré de la côte de l’homme la première femme, celle-ci a très bien pu, avec le temps, devenir sa fille dans la tradition.
8 Le lecteur perspicace n’aura pas manqué de reconnaître dans cette tradition une réminiscence lointaine du récit qui figurait déjà dans la Bible, en Genèse 2:21, 22, où il est écrit: “Aussi Jéhovah Dieu fit-il tomber un profond sommeil sur l’homme et, pendant que celui-ci dormait, il prit une de ses côtes et puis referma la chair à sa place. Alors Jéhovah Dieu bâtit en femme la côte qu’il avait prise de l’homme et il l’amena vers l’homme.” La narration dans la Bible de la création de la femme est tout à fait plausible. Il vaut d’ailleurs la peine de noter que, médicalement parlant, si l’on prélève une côte en prenant soin de ne pas toucher au périoste (membrane conjonctive qui entoure l’os), la côte se régénère. Oui, elle repousse. La Bible ne précise pas si c’est cette technique-là que Dieu a choisie. Ceci dit, Jéhovah Dieu étant le Créateur de l’homme, il connaissait bien évidemment cette particularité de l’os costal. Quand on lit dans la Bible que la première femme fut créée à partir d’une côte prélevée sur l’homme, le récit, loin d’être mythique, reste conforme à la raison.
9. Pourquoi le récit biblique de la création présente-t-il un intérêt concret pour un hindou?
9 Naturellement, on allait se transmettre de génération en génération le récit authentique de la Bible sur la création de nos premiers parents. Avec le temps, le souvenir de nos aïeux passa dans le folklore des différentes sociétés humaines qui se dispersèrent par la suite. C’est ainsi que la description de Manou et de Parsou dans le Rig-Veda puise sa source au récit plus ancien de la Genèse, dans la Bible. Pour le lecteur hindou, l’examen dans les Saintes Écritures du compte rendu fidèle de la création et de ce qui est dit du Créateur, loin de présenter un simple intérêt intellectuel, revêt au contraire une signification immédiate, pratique.
À LA RECHERCHE DE LA PREMIÈRE RELIGION
10. a) Que dit la Bible sur la première religion de l’homme? b) En quoi revêtait-elle un caractère pratique?
10 Cette histoire qui nous révèle nos origines, que nous apprend-elle sur celles de la religion, du mal et de la mort? Reportez-vous encore une fois au texte de Genèse (2:15-17), qui dit: “Alors Jéhovah Dieu prit l’homme et l’installa dans le jardin d’Éden pour le cultiver et pour en prendre soin. Et Jéhovah Dieu imposa aussi à l’homme cet ordre: ‘De tout arbre du jardin tu pourras manger à satiété. Mais pour ce qui est de l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais, tu ne devras pas en manger, car le jour où tu en mangeras, tu mourras à coup sûr.’” Comme la preuve du dévouement envers Dieu passait par l’obéissance à ce commandement, nous tenons dans ce récit la religion prescrite au premier homme. Ce culte originel consistait à obéir à Dieu, à reconnaître au Créateur le droit de décider de ce qui est bon ou non pour l’homme, tant sur le plan moral que spirituel. C’était aussi simple que cela. Il n’y avait ni temple, ni église, ni gourou, ni missionnaire, ni prêtre (pourohita), ni idole, ni rituel. Cette religion restait au niveau des facultés physiques et mentales de l’homme, sans philosophie, ni théorie spéculative, ni rien qui dépasse ce que l’homme normal est en mesure de comprendre ou d’accomplir. Son culte était réaliste, concret. Il exigeait simplement que l’homme montre de la dévotion pour le Créateur, tout en s’acquittant de ses tâches quotidiennes consistant à pourvoir à ses besoins et à entretenir le jardin qui était sa demeure. Il n’y a là rien de difficile à croire.
11. À quoi la première religion de l’homme devait-elle le conduire?
11 Dans cette histoire où rien n’est chimérique, il est dit que l’homme eut pour première demeure une terre paradisiaque. La religion qu’il pratiquait à l’origine, loin de le conduire à la mort, devait le mener à la vie, à la vie éternelle dans la perfection du corps, autrement dit à une vie où l’homme serait véritablement à l’abri des mauvais désirs et du péché ainsi que des connaissances néfastes de toute loi analogue à celle du karma. Dieu avait mis l’homme devant le choix entre la vie éternelle, une vie comblée ici même, sur la terre, ou bien son contraire, à savoir l’extinction, la mort. Rien d’approchant avec l’idée que l’homme quitterait son enveloppe charnelle pour connaître finalement le moksha ou moukti Dans la religion originelle, la mort ne serait pas une libération ou une délivrance, mais une punition. Notez cependant que Dieu ne souhaitait pas que l’homme meure ni qu’il perde le paradis terrestre et son corps de chair. Que s’est-il donc passé pour que l’on en arrive là?
QU’EST-CE QUE LA MORT ET D’OU VIENT-ELLE?
12, 13. a) Pourquoi l’homme qui était notre ancêtre mourut-il? b) Qu’est-ce qui permettait à l’homme de choisir son sort?
12 Pourquoi notre premier aïeul est-il mort? C’est qu’il a mal usé de son libre arbitre. Dans son amour, Dieu avait donné à l’homme la faculté de se déterminer librement, comme cela ressort du texte de Genèse 2:17, qui a déjà été cité au paragraphe 10. La perfection humaine impliquait le libre arbitre, raison pour laquelle Dieu avait laissé à l’homme la possibilité de lui obéir ou non, de manger ou non du fruit interdit. L’homme restait libre de son sort, puisqu’il était intelligent et susceptible d’aimer.
13 C’est en effet cette faculté d’aimer qui prouve que l’homme jouissait du libre arbitre. La négation de “l’amour” serait de rendre ce sentiment automatique, obligatoire. Il doit rester un choix, un libre consentement de l’âme. En somme, l’homme devait garder la libre disposition de ses sentiments. afin que son amour pour Dieu soit bien réel et vrai. En conséquence, le Créateur dota l’homme de la faculté de se déterminer librement, pour que se réalise le but même de la religion originelle: faire un choix éclairé en témoignant à son Père céleste une affection née de la gratitude. L’amour n’existe qu’au travers de ses manifestations: et l’amour pour un Dieu souverain ne pouvait se démontrer autrement qu’en lui obéissant, en accord avec ce que dit la Bible en I Jean 5:3: “Voici ce que signifie l’amour de Dieu: que nous observions ses commandements; et ses commandements ne sont pas pesants.”
14. a) Quelles conséquences la désobéissance du premier homme eut-elle? b) Quelles répercussions ces conséquences eurent-elles pour toute l’humanité?
14 Mais, rompant avec le Dieu de l’univers, notre premier ancêtre choisit délibérément la voie de la désobéissance. De lui-même, l’homme se coupa du Créateur, si bien qu’il perdit sa perfection et que la punition, la mort, envahit son univers. Avec l’entrée en vigueur des lois naturelles de l’hérédité, la descendance du premier homme naquit entachée de péché et, partant, coupée de Dieu. Notre aïeul avait méprisé et transgressé la première exigence, pourtant simple, de la religion qui lui avait été révélée, à savoir: obéir à Dieu par amour. C’est ce qui valut à sa progéniture de perdre ce qui aurait pu être un legs magnifique et d’hériter au contraire d’un sentiment de péché et de culpabilité qui gagna l’ensemble de l’humanité, y compris les auteurs du Rig-Veda. Ne lit-on pas ce qui suit dans un hymne à Varouna, dieu védique: “Ô Varouna, quand, faibles enfants de Manou, nous nous rendons coupables envers la race divine; quand par imprudence nous abandonnons ton œuvre, ô Dieu, ne nous punis pas de ce péché!” — Rig-Veda VII, 89, 5. À mettre en parallèle avec la Bible, en Romains 5:12.
15, 16. a) Qu’est-ce que la mort? b) De ce fait, quelles idées très courantes sur la mort ne sauraient être exactes?
15 Finalement, la rébellion du premier homme le conduisit à la mort, comme le Créateur l’avait annoncé. Dans la relation que Dieu nous a transmise, voici comment s’énonce la condamnation de notre premier ancêtre commun: “À la sueur de ton visage tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes au sol, car c’est de lui que tu as été pris. Car tu es poussière et tu retourneras à la poussière.” (Genèse 3:19). Voilà les termes dans lesquels Dieu expose ce qu’est la mort de l’homme. Fait intéressant, ce verset biblique est apparemment la source d’une description de la condition des morts qui figura par la suite dans les textes védiques. C’est ainsi que l’hymne du Rig-Veda précité commence par ce vers: “Ô royal Varouna, ne me laisse pas aller dans la maison de terre. Sois bon, dieu fort, sois généreux.” (Rig-Veda VII, 89, 1). Une note en bas de page sur ce vers dit d’ailleurs: “La maison de terre: le tombeau. Cf. Atharva-Veda V, 30, 14.” De fait, le corps du défunt allant en terre pour retourner à la poussière du sol, il gagne bel et bien la “maison d’argile”.
16 En somme, la mort, loin de déboucher sur une autre existence, allait ramener l’homme à la poussière du sol dont il était issu. Cette mort serait le contraire de la vie: le néant. Au lieu d’asservir indéfiniment l’humanité au samsara (cycle de naissances et de réincarnations), la mort mettrait un point final à la vie. D’ailleurs, le concept hindou du samsâra ainsi que l’enseignement qui en découle au sujet de la transmigration de l’âme ne figurent pas dans le plus ancien de tous les écrits hindous, le Rig-Veda. Ce concept hindou de la métempsychose n’apparut qu’avec la composition d’autres ouvrages, les Oupanishads, dont la rédaction se situe, d’après l’écrivain hindou S. N. Dasgupta, durant le VIIe siècle avant notre ère, soit huit à neuf siècles après la rédaction par Moïse du chapitre deux de la Genèse.
17. De quoi allait dépendre la vie future de l’homme?
17 La vie future, dans le dessein de Dieu, ne découlerait pas de l’immortalité de l’âme, mais de ce que le Créateur se souviendrait du défunt. En accord avec cette vérité divine, Job, ce patriarche de l’Antiquité dont Dieu avait dit: “II n’y a personne comme lui sur la terre”, s’exprima en ces termes: “L’homme aussi doit se coucher et il ne se lève pas. Jusqu’à ce que le ciel ne soit plus, ils ne s’éveilleront pas, et ils ne seront pas réveillés de leur sommeil. Ah! si tu me cachais dans le Schéol, si tu me tenais dissimulé jusqu’à ce que s’en retourne ta colère, si tu me fixais un délai et te souvenais de moi! Si un homme valide meurt, peut-il revivre? Tous les jours de mon service obligatoire, j’attendrai, jusqu’à ce que vienne ma relève. Tu appelleras, et, moi, je te répondrai. Tu languiras après l’œuvre de tes mains.” (Job 1:8; 14:12-15, paroles consignées par écrit vers 1500 avant notre ère). L’homme allait devoir attendre dans le sommeil de la mort le moment fixé par le Créateur pour se souvenir de lui, si bien que sa vie future dépendrait de la mémoire infaillible de Dieu et non de la possession d’une âme impérissable.
L’ESPÉRANCE RÉVÉLÉE À NOS AÏEUX
18. Pourquoi Dieu n’a-t-il pas complètement abandonné l’humanité?
18 Le premier homme ayant délaissé Dieu, Celui-ci allait-il rendre la pareille aux humains? Les premiers documents historiques de l’humanité révèlent que Dieu tempère sa justice par sa miséricorde. Donc, dans sa justice, Il a permis que les humains subissent le châtiment normal du péché; mais, dans sa miséricorde, il a pris des mesures pour qu’ils se réconcilient avec Lui et leur a donné l’espoir que le paradis sera rétabli sur la terre. Du témoignage historique de la Bible il ressort ce qui suit: “La création a été soumise à la futilité, — non de son plein gré, mais à cause de celui qui l’a soumise, — en raison de l’espérance que la création elle aussi sera libérée de l’esclavage de la corruption pour jouir de la liberté glorieuse des enfants de Dieu.” (Romains 8:20, 21). De fait, l’histoire de l’homme est-elle autre chose qu’une longue futilité? Toute l’Histoire est là pour attester la véracité de cette déclaration biblique. Comment Dieu fournit-il néanmoins une raison d’espérer?
19. Sur quelle promesse reposent tous les espoirs de l’homme?
19 Si l’on se reporte à l’histoire de nos origines, Dieu a révélé une espérance pour l’humanité, espérance qui ressort de ces paroles consignées en Genèse 3:15: “Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, et entre ta postérité et sa postérité. Il te meurtrira à la tête et tu le meurtriras au talon.” Telle est la promesse sur laquelle reposent les espérances de toute l’humanité. Cette promesse, qui concerne l’ensemble du genre humain, émane de Celui qui est notre véritable Père à tous.
20. a) Quels sont les quatre personnages qui figurent dans la première prophétie de la Bible? b) De quelle façon se réalisera cette promesse de notre véritable Père à tous?
20 Cette sainte prophétie, la première de toute l’histoire de l’homme, tourne autour de quatre personnages principaux qui sont 1) l’ennemi, sous la figure d’un serpent, 2) la postérité de cet ennemi, 3) la femme et 4) sa postérité. Comme ces protagonistes sont décrits sous forme symbolique, la Bible parle de l’identité de la ‘postérité de la femme’ comme d’un “saint secret”. (Comparer avec Colossiens 1:26.) Quant à celui à qui s’adresse la prophétie, il ne peut s’agir que du grand Ennemi originel de la souveraineté divine, le premier Rebelle, qui a pour “postérité” tous ceux qui prennent son parti. La “femme”, elle, symbolise l’organisation universelle de Dieu, restée fidèle et soumise à la souveraineté divine, tout comme une femme l’est à son mari. (Comparer avec Ésaïe 54:1, 5; Galates 4:26; Révélation 12:1.) En conséquence, la ‘postérité de la femme’ allait apparaître au sein de l’organisation universelle de Dieu, parmi ses créatures. Ce serait le Fils de Dieu qui écraserait le grand Rebelle, justifierait la souveraineté de son Père et deviendrait le Libérateur par excellence de tous les humains qui prendraient fait et cause pour la domination divine. La promesse qui émanait de notre véritable Père originel constituait donc à la fois une déclaration de guerre contre les forces du mal et l’annonce du résultat final, savoir le triomphe du bien et de la souveraineté divine.
21, 22. a) Sous quelle forme la tradition hindoue a-t-elle préservé la promesse de la Bible? b) Qu’évoque donc cette représentation hindoue?
21 Il est remarquable que le souvenir de cette promesse si fondamentale de la Bible soit resté vivace tout au long des millénaires qui ont vu l’hindouisme se développer. Puisque cette promesse divine renfermée dans la Bible et selon laquelle la ‘tête du serpent’ serait écrasée par la ‘postérité de la femme’ fut révélée à nos premiers parents, nous devrions nous attendre à en retrouver l’écho chez diverses nations. Et tel est bien le cas.
22 C’est ainsi que les hindous vénèrent à l’heure actuelle une représentation d’une déesse qui s’appelle Santhana-Lakchmī. Derrière le symbolisme de la mère à l’enfant, on retrouve en filigrane la “femme” et sa “postérité”, d’autant que l’épée et le bouclier brandis par la mère en guise de protection trahissent une vieille “inimitié”, de toute évidence avec un ennemi. Peut-être le sens premier de cette représentation de Lakchmī s’est-il estompé au fil des ans, mais il s’agit sans aucun doute des espoirs de l’humanité originelle, tels qu’ils avaient été donnés, selon la Bible, à nos premiers parents. Il est très possible que les hindous aient glissé sans en avoir conscience le souvenir de cette promesse biblique originelle dans la représentation de Lakchmī.
23, 24. a) Quelle est la seule interprétation logique de cette représentation? b) Quelle espérance la prophétie de Genèse 3:15 offre-t-elle à toute l’humanité?
23 Quand on met en parallèle cette représentation hindoue et la première prophétie de la Bible, on est amené à se demander laquelle des deux a précédé l’autre. C’est le texte biblique, répondent les faits historiques. La prophétie proprement dite fut prononcée au tout début de la vie du premier ancêtre terrestre de l’homme, mais sa signification profonde demeura cachée aux générations suivantes, jusqu’au temps fixé par Dieu (Colossiens 1:26). Par contre, le concept de la ‘déesse-mère à l’enfant’ qui figure sur les tableaux et dans les écrits religieux, ne saurait, en toute logique, être antérieur au premier homme et à l’énoncé de la première prophétie.
24 Si l’on ne fait pas intervenir la Bible, les différentes interprétations de cette effigie hindoue n’aboutissent qu’à des spéculations superficielles qui, toutes séduisantes qu’elles soient, ne sauraient satisfaire la curiosité d’un esprit réfléchi. C’est donc sur une page de l’histoire préservée uniquement dans la Bible que se fonde l’espérance des hindous, telle qu’elle ressort de ce portrait moderne de Lakchmī. Autrement dit, la prophétie sur la ‘postérité de la femme’, que l’on trouve consignée dans la Bible en Genèse 3:15, offre aux hindous sincères l’espérance qu’ils finiront par assister au triomphe de la souveraineté de Dieu et à l’élimination radicale de toute rébellion et de toute méchanceté dans l’univers, y compris sur notre planète. Cette ‘postérité de la femme’ est le Libérateur institué par Dieu en personne. Et la raison pour laquelle nul n’a jamais réussi jusqu’ici à régler cette grave question, c’est que la solution devra intervenir au moment et selon les modalités prévus par Dieu.
25. Comment peut-on suivre le véritable accomplissement de Genèse 3:15?
25 Pour connaître la pleine réalisation de cet engagement que Dieu a pris de rétablir l’ordre dans l’univers, il faut poursuivre les recherches dans l’histoire humaine. Observons donc l’histoire de la première société, celle de nos aïeux communs. Le premier couple, après avoir été créé par Dieu, eut des enfants, et la famille humaine se mit à se multiplier. Mais, coupée de son Créateur, elle ne connut que meurtres, adultères et dépravations — Genèse 5:3-5; 4:8, 23.
L’ORIGINE DES AVATARS
26-30. a) Quelle lumière la Bible jette-t-elle sur la doctrine hindoue des avatars? b) Sur quelle base peut-on affirmer que les racines de certaines traditions hindoues plongent dans le récit authentique de la Bible?
26 Or, voici qu’un événement historique insolite se produisit, événement auquel fait allusion le folklore hindou. L’histoire rapportée dans la Bible le mentionne ainsi: “Or il advint, lorsque les hommes commencèrent à croître en nombre à la surface du sol et que des filles leur furent nées, que les fils du vrai Dieu remarquèrent alors les filles des hommes, qu’elles étaient belles; et ils se mirent à prendre pour eux des femmes, c’est-à-dire toutes celles qu’ils choisirent. Après cela, Jéhovah dit: ‘Mon esprit n’agira pas envers l’homme indéfiniment, puisqu’il est également chair. Aussi ses jours s’élèveront-ils à cent vingt ans.’
27 “Les Néphilim se trouvaient sur la terre en ces jours-là, et aussi après cela, quand les fils du vrai Dieu continuèrent d’avoir des rapports avec les filles des hommes et qu’elles leur donnèrent des fils: ils furent les puissants du temps jadis, les hommes de renom.
28 “En conséquence, Jéhovah vit que la malice de l’homme était abondante sur la terre et que toute inclination des pensées de son cœur n’était toujours que mauvaise.” — Genèse 6:1-5.
29 De ce qui précède il faut entendre que, dans les sphères invisibles, des esprits intelligents créés par Dieu nourrissaient des désirs contre nature à l’endroit des femmes séduisantes de la terre, au point que ces ‘anges n’ont pas gardé leur position originelle, mais ont abandonné leur propre demeure’. (Jude 6.) Ces fils angéliques de Dieu eurent des avatars sur notre planète, autrement dit, ils s’incarnèrent en humains, cohabitèrent avec de jolies femmes qui donnèrent le jour à une progéniture hybride dotée d’une force surhumaine. Le mot sanskrit avatâra signifie d’ailleurs “descente”, notamment dans le cas d’un dieu du ciel qui vient sur la terre. Voilà donc les faits bruts, tels que les rapporte l’histoire biblique. La doctrine hindoue des avatars s’en fit plus tard l’écho.
30 Le récit fidèle de la Bible éclaire également la théologie d’écrits hindous connus sous le nom de Pouranas, dans lesquels apparaissent des dieux et des géants dont on relate les exploits, les amours, les combats et les miracles. Ces Pouranas mentionnent une catégorie de divinités qui portent le nom de Gandharva et sentent fortement la terre. Ils contractent mariage et aiment, paraît-il, les femmes au point de ne penser qu’à elles. Leurs compagnes sont les Apsaras, qui, dans la littérature hindoue, se montrent séduisantes, libertines et dépourvues de tout sentiment maternel. Elles aussi présentent cette particularité jugée favorable de sentir la terre. La théologie hindoue possède une troisième catégorie de demi-dieux, les Gana qui, de l’avis d’un spécialiste de l’hindouisme, seraient des créatures hybrides. Tout cela concorde avec le récit véridique de la Bible au sujet des esprits qui ont désobéi à leur Créateur. Ces anges eurent des amours. Ils possédaient le pouvoir d’accomplir des exploits et des tours de force dont leur progéniture était également capable. Tous ces anges et tous ces géants rebelles vécurent au moins 120 ans sur notre planète, laps de temps suffisant pour se signaler, comme le mentionne la Bible, par toutes sortes d’exploits préservés avec plus ou moins d’exactitude dans les légendes religieuses des divers peuples de l’Antiquité.
31, 32. Pourquoi Dieu déclencha-t-il le Déluge?
31 Quoi qu’il en soit, tous ces événements servirent la cause du mal, ce qui amena Dieu à déclencher le Déluge ou Djalapralaya. Historiquement, il s’est produit ce qui suit: “La terre se dégrada sous le regard du vrai Dieu et la terre se remplit de violence. Ainsi Dieu vit la terre et voici qu’elle était dégradée, car toute chair avait dégradé sa voie sur la terre. Après cela, Dieu dit à Noé: (...) ‘Et quant à moi, voici que j’amène le déluge d’eau sur la terre pour saccager de dessous les cieux toute chair dans laquelle la force de vie est en action. Tout ce qui est sur la terre expirera.’” — Genèse 6:11-17.
32 “Ainsi expira toute chair qui se mouvait sur la terre, parmi les créatures volantes, et parmi les animaux domestiques, et parmi les bêtes sauvages, et parmi tous les pullulements qui pullulaient sur la terre, ainsi que toute l’espèce humaine.” — Genèse 7:21.
33. Quand et comment commença le youga actuel?
33 À la suite de ce Déluge, la terre se trouva purifiée. Dieu avait montré combien il était attaché à la justice. Comme il avait veillé à ce que certains humains survivent, l’humanité connut un nouveau départ. Un autre youga ou ère nouvelle, la nôtre, commençait. Toutefois, le souvenir de ces événements historiques antédiluviens se grava sans aucun doute dans la mémoire des survivants du Déluge, puisqu’il en découla des croyances et des concepts au sujet des dieux et des religions que nombre de nos contemporains ont adoptés.
QUI A CRÉÉ LES DÉMONS?
34. Qu’est-il advenu de ces avatars?
34 Lorsque le Djalapralaya ensevelit les humains impies dans leur tombe d’eau, les anges rebelles quittèrent leur enveloppe charnelle et regagnèrent les sphères spirituelles, non pas pour rejoindre la cause de Dieu et faire régner la justice, mais pour gagner l’armée du Prince des démons, le principal adversaire du Créateur, celui-là même qui, tout au début, avait incité le premier couple humain à se rebeller contre la souveraineté divine et qui était visé directement par la prophétie de Genèse 3:15. C’est à l’instigation de ce démon rebelle, qui avait usé de tromperie et avait inculqué à l’homme des idées erronées sur la vie et la mort, que s’était produite la rébellion. Comment s’y était-il pris?
35. Comment le Démon originel s’y prit-il pour inciter nos premiers parents à se rebeller contre Dieu?
35 À titre de vérification, reportons-nous une nouvelle fois au récit de la Genèse (3:1-5): “Or le serpent se révéla être la plus prudente de toutes les bêtes sauvages des champs qu’avait faites Jéhovah Dieu. Il se mit donc à dire à la femme: ‘Est-ce que vraiment Dieu a dit que vous ne devez pas manger de tout arbre du jardin?’ Et la femme dit au serpent: ‘Du fruit des arbres du jardin nous pouvons manger. Mais pour ce qui est de manger du fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit: “Vous ne devez pas en manger, non, vous ne devez pas y toucher, pour que vous ne mouriez pas.”’ Et le serpent dit à la femme: ‘Assurément vous ne mourrez pas. Car Dieu sait que, le jour même où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront à coup sûr et qu’à coup sûr vous serez comme Dieu, connaissant le bon et le mauvais.”’
36. Que soutenait Satan, et de quelle façon égare-t-il la terre habitée tout entière?
36 En contredisant le Créateur par l’organe d’un serpent, le Diable se fit dès le départ menteur et père du mensonge (Jean 8:44). Son opposition à Dieu lui valut le nom de Satan, qui signifie “Opposant”, “Celui qui résiste”. Satan soutenait en effet que le maintien en vie de l’humanité ne dépendait pas de l’obéissance à Dieu. Aussi inculqua-t-il à l’humanité un certain nombre de conceptions erronées au sujet de la vie et de la mort. D’ailleurs, la Bible affirme que Satan égare la terre habitée tout entière (Révélation 12:9). Les convictions que nourrissent la plupart de nos contemporains à propos de la vie et de la mort reposent sur ces concepts erronés. Au fil des siècles, ces notions allaient bien évidemment donner naissance aux idées et aux croyances populaires sur la vie, la mort et la religion.
37. Comment un ange parfait a-t-il pu devenir diable?
37 Peut-être vous demandez-vous comment un ange parfait a pu devenir un démon ou diable. Tout comme lorsque le premier couple humain s’est rebellé contre Dieu, il y a eu mauvais usage du libre arbitre. Comment en effet un homme honnête devient-il un bandit? N’est-ce pas en volant que l’on se fait voleur? De même, un être parfait et doté de la faculté de se déterminer librement, qu’il s’agisse d’un humain ou d’un esprit, peut mésuser de son libre arbitre et tomber dans la rébellion contre Dieu. C’est aussi ce qui s’est produit avec les fils angéliques de Dieu durant la période qui précéda le Déluge: Par un choix librement consenti, ils quittèrent leur résidence originelle. Le Déluge ou Djalapralaya les obligea à reprendre leur existence d’esprits, mais, désormais, sans la faveur de Dieu.
LES ARYENS GAGNENT L’INDE
38, 39. Au cours du présent youga, quand se présenta pour les démons l’occasion d’exercer leur influence néfaste sur l’humanité?
38 Après que la terre eut été purifiée par le Déluge, les démons, sous la conduite de Satan, se mirent à exercer leur mauvaise influence sur les humains et à s’opposer au dessein avoué de Dieu qui est de rétablir l’humanité sous sa souveraineté ou règne (Genèse 3:15). La première occasion qu’ils saisirent durant le présent youga remonte à l’époque où l’humanité parlait encore une seule langue. Nous vous invitons à vérifier par vous-même les faits historiques, tels qu’ils sont rapportés en Genèse 11:1-9:
39 “Or toute la terre continuait d’être une seule langue et un seul ensemble de mots. Et il advint, comme ils se déplaçaient vers l’orient, qu’ils finirent par découvrir une plaine au pays de Schinéar [la Mésopotamie], et ils s’y établirent. Puis ils se dirent l’un à l’autre: ‘Allons! Faisons des briques et cuisons-les par une opération de cuisson.’ La brique leur servit donc de pierre, tandis que le bitume leur servit de mortier. Puis ils dirent: ‘Allons! Bâtissons-nous une ville et aussi une tour dont le sommet soit dans les cieux et faisons-nous un nom célèbre, de peur que nous ne soyons dispersés sur toute la surface de la terre.’
40. Comment le Dieu Tout-Puissant a-t-il déjoué leurs velléités de rébellion?
40 “Alors Jéhovah descendit pour voir la ville et la tour qu’avaient bâties les fils des hommes. Après cela Jéhovah dit: ‘Voici, ils sont un seul peuple et il y a une seule langue pour eux tous, et c’est là ce qu’ils commencent à faire. Eh bien, maintenant, rien ne sera irréalisable pour eux, de ce qu’ils peuvent se proposer de faire. Allons! Descendons et là confondons leur langage pour qu’ils n’écoutent pas le langage l’un de l’autre.’ Jéhovah les dispersa donc de là sur toute la surface de la terre et ils cessèrent graduellement de bâtir la ville. C’est pourquoi on l’appela du nom de Babel, car, là, Jéhovah avait confondu le langage de toute la terre, et de là Jéhovah les avait dispersés sur toute la surface de la terre.”
41. a) Quelles origines historiques la Bible révèle-t-elle? b) Par conséquent, pourquoi notre intérêt pour la Bible ne doit-il pas se relâcher?
41 Quel est donc le plus ancien récit historique sur l’origine des langues indo-européennes, en particulier le sanskrit, le prâkrit, le pâli et les langues dravidiennes? L’intervention de Dieu à Babel donna le signal des célèbres migrations qui conduisirent jadis les tribus aryennes, par l’Asie centrale, jusqu’en Inde et en Europe. La science moderne semble d’ailleurs confirmer cette origine historique des nations et des langues actuelles. C’est ainsi que Sir Henry Rawlinson, célèbre orientaliste, écrit: “Si nous devions nous laisser guider par la simple intersection des sentiers linguistiques, et indépendamment de toute référence au texte des Écritures, nous serions encore obligés de choisir les plaines de Schinéar comme centre à partir duquel les différents sentiers ont rayonné.” La Bible présentant indiscutablement un tableau historique de l’origine des nations et des langues, y compris la vôtre, elle mérite tout votre intérêt et toute votre attention.
42. a) Quelle nouveauté l’intervention divine à Babel apporta-t-elle chez les humains? b) D’où vient que quantité de gens croient que “tous les chemins mènent à Dieu”? c) La possession d’un code moral est-elle synonyme de révélation divine?
42 L’épisode de la tour de Babel ne fut qu’une rébellion de plus contre la volonté divine. L’intervention de Dieu se solda par la défaite de l’homme et la dispersion des groupements linguistiques aux quatre coins de la terre. C’est ce qui ressort de faits historiques avérés: “Ce furent là les familles des fils de Noé, selon l’origine de leurs familles, d’après leurs nations, et à partir de ceux-là les nations se disséminèrent sur la terre après le déluge.” (Genèse 10:32). Dans son refus de toute souveraineté divine, l’humanité s’est donné des rois et des prêtres, ce qui aboutit à une profusion de religions, dotées chacune de croyances, de pratiques, de rituels et de cosmogonies spécifiques, quoique forcément influencés par les idées venues de Babel. Dieu avait néanmoins pourvu nos premiers parents d’une conscience morale qui explique sans aucun doute pourquoi les religions du monde ont produit des codes moraux semblables, ce qui a amené beaucoup de gens à croire que “tous les chemins mènent à Dieu”. Là-dessus, la Bible donne une explication qui jette quelque lumière: “Quand les gens des nations qui n’ont pas de loi pratiquent naturellement les choses de la loi, ces gens, bien que n’ayant pas de loi, sont pour eux-mêmes une loi. Ce sont eux précisément qui montrent que la substance de la loi est écrite dans leur cœur, tandis que leur conscience rend en même temps témoignage et qu’ils sont, entre leurs propres pensées, accusés ou aussi excusés.” (Romains 2:14, 15). Mais la possession d’un code moral ne prouve pas en soi qu’il est issu d’une révélation divine. Le communisme, idéologie athée, ne propose-t-il pas un code moral identique à celui de certaines religions? Oui, la révélation divine ne s’est pas limitée à un simple code moral, comme cela ressort des détails qui vont suivre.
LES JALONS DE LA RÉCONCILIATION ENTRE DIEU ET L’HOMME
43. Comment, tout au long de l’Histoire, Dieu a-t-il montré qu’il n’avait pas oublié l’humanité?
43 Si l’humanité a rejeté la volonté divine, le Créateur n’en a pas moins gardé en vie le genre humain. C’est pourquoi la Bible nous donne cette assurance: “Dans les générations passées, il a permis à toutes les nations de suivre leurs voies, quoiqu’il ne se soit pas laissé sans témoignage: il a fait du bien, vous donnant du ciel des pluies et des saisons fécondes, remplissant à satiété vos cœurs de nourriture et de joie.” — Actes 14:16, 17.
44. a) De quelle façon Dieu a-t-il prévu que les humains se réconcilient avec lui? b) Lorsque Dieu décida de produire la ‘postérité de la promesse’ pour libérer le genre humain, pourquoi a-t-il arrêté son choix sur les descendants d’Abraham?
44 Devant l’entêtement délibéré des humains, on peut se demander comment ils en arriveraient à accepter une réconciliation avec Dieu. Mais, dans son amour, le Créateur a pris des dispositions pour choisir d’entre les humains un petit groupe d’hommes grâce auxquels se béniraient toutes les races de la terre. Son choix se porta sur les descendants d’Abraham, patriarche de l’Antiquité qui, tout en ayant hérité le péché lui aussi, n’en manifesta pas moins une soumission sans faille à la volonté révélée de Dieu. Lorsqu’il se montra disposé à offrir son fils Isaac en sacrifice, si telle était la volonté de Dieu, “l’ange de Jéhovah appela des cieux, vers Abraham, une seconde fois, et dit: “‘Par moi-même je jure”, telle est la déclaration de Jéhovah, “que, puisque tu as fait cette chose et que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai vraiment et je multiplierai vraiment ta postérité comme les étoiles des cieux et comme les grains de sable qui sont sur le bord de la mer; et ta postérité prendra possession de la porte de ses ennemis. Et grâce à ta postérité se béniront assurément toutes les nations de la terre, parce que tu as écouté ma voix.”’” — Genèse 22:15-18.
45. a) Sous quel rapport les Juifs n’étaient-ils pas meilleurs que le reste des humains? b) En ce qui concerne la Bible, que suggère une telle franchise?
45 En conséquence, la postérité libératrice, la ‘postérité de la promesse’ de Genèse 3:15, devait apparaître dans la descendance d’Abraham pour qu’on puisse l’identifier. Toutefois, les descendants d’Abraham, les Juifs, ne furent pas choisis parce qu’ils étaient meilleurs que les autres, comme l’atteste celui qui servit de médiateur entre cette nation et Dieu lorsqu’il déclara, selon Deutéronome 9:6: “Il faut que tu saches que ce n’est pas à cause de ta justice que Jéhovah, ton Dieu, te donne ce bon pays, pour en prendre possession, car tu es un peuple au cou raide.” (Une telle franchise rend témoignage à l’impartialité et à l’objectivité avec lesquelles les faits historiques ont été rapportés.) Mais pourquoi Dieu choisit-il de se servir de la nation juive?
46. a) Quel exemple permet de comprendre qu’il n’y a rien à redire au choix de Dieu? b) Quel dessein Dieu poursuivait-il à l’époque où il ne traitait qu’avec Israël?
46 C’est parce que ces gens descendaient d’Abraham par deux hommes fidèles, son fils Isaac et son petit-fils Jacob. D’autre part, le Libérateur des humains devait naître homme parmi les hommes, non pas sous la forme d’un avatar ou d’un homme-dieu, mais comme un véritable humain en chair et en os, un descendant naturel d’Abraham. Quelque nation que Dieu ait choisie, et même si c’était en raison de la fidélité de ses ancêtres, les autres nations pouvaient mal le prendre et se sentir exclues. Mais quiconque a confiance dans le bien-fondé du choix de Dieu ne partage nullement un tel sentiment. Illustrons ce propos par l’exemple de l’assistance qui suit une pièce de théâtre. Elle ne se sent nullement lésée sous prétexte qu’elle ne joue pas sur la scène. De même, quand Dieu a choisi une portion de l’humanité pour donner au monde la démonstration vivante de Ses voies et de Ses principes, il n’a pas négligé pour autant le reste des humains. Simplement, l’histoire des Israélites enseigne au monde entier ce qui arrive lorsqu’on obéit ou non aux lois sages et justes du Créateur. Pendant tout le temps que Celui-ci ne traita qu’avec Israël, il poursuivait son dessein à long terme, qui était de bénir par la suite des peuples de toutes les nations. — Genèse 22:18.
QUEL AVENIR S’OFFRE À VOUS?
47. a) Pourquoi nos recherches renforcent-elles notre confiance dans la Bible? b) Quel avenir s’offre à vous d’après la Bible, et sur la base de quoi?
47 Après être remontés jusqu’à la prime origine de la vie, du péché, de la mort et de la religion, nous avons vu de quelle façon l’histoire moderne et, si l’on y réfléchit, la tradition hindoue confirment l’authenticité du récit biblique. Nous avons également vu comment certains se sont écartés du chemin de la vérité divine, puis de quelle manière a surgi la promesse grandiose d’une libération définitive du péché et de la mort. Tout cela renforce notre confiance en ce que la Bible dit sur l’avenir. Soyez pleinement assuré que Dieu a pris des mesures pour vous faire connaître un avenir florissant et extrêmement heureux. Nous avons appris que le dessein primitif de Dieu à l’égard des humains était qu’ils vivent dans la perfection, dans le cadre du paradis terrestre. Ce paradis, les Saintes Écritures en annoncent la restauration sur notre planète. C’est ainsi qu’en Ésaïe 55:11, le Dieu qui est à l’origine de l’histoire fidèlement rapportée dans la Bible, déclare: “Ainsi s’avérera être la parole qui sort de ma bouche. Elle ne retournera pas à moi sans résultats, mais, à coup sûr, elle exécutera ce à quoi j’ai pris plaisir, et assurément elle aura du succès dans ce pourquoi je l’ai envoyée.”
48. Combien de temps les justes résideront-ils sur la terre, et dans quelles conditions?
48 Ainsi, l’avenir qui s’offre à vous est de vivre dans le paradis rétabli sur la terre. Dieu a pris des dispositions pour affranchir la nature humaine du péché et de l’imperfection, afin que vous-même parveniez à la perfection dans la chair. C’est ce qui ressort de la lecture de Psaume 37:29 dans la Bible: “Les justes posséderont la terre, et sur elle ils résideront pour toujours.” De même, Ésaïe 33:24 déclare: “Et aucun résident ne dira: ‘Je suis malade.’ Le peuple qui habite dans le pays verra sa faute pardonnée.”
49. a) Qui est le Dieu qui a généreusement pris toutes ces mesures bienveillantes? b) Quelle sorte de Dieu Jéhovah est-il?
49 Mais qui est le Dieu qui s’offre de vous faire bénéficier de ces réalisations impossibles à l’homme? Il s’appelle Jéhovah, comme nous l’avons déjà vu, et son nom s’accorde avec la prodigieuse personnalité de Celui qui le porte, puisqu’il signifie “Il fait devenir”, ce qui veut dire que le Créateur accomplit ses promesses et ses desseins. Seul le vrai Dieu vivant était fondé à porter de plein droit un tel nom. De Jéhovah la Bible dit: “Sachez que Jéhovah est Dieu. C’est lui qui nous a faits, et non pas nous-mêmes. Nous sommes son peuple et les brebis de son pâturage. Car Jéhovah est bon; sa bonté de cœur est jusqu’à des temps indéfinis, et sa fidélité de génération en génération.” — Psaume 100:3, 5.
50. Qu’est-ce qui montre que Jéhovah n’est pas un Dieu partial?
50 C’est parce que Jéhovah est bon, riche en faveur imméritée, qu’il a rendu possible un avenir aussi brillant pour vous et les vôtres. Comme l’a dit un jour une personne perspicace, “en vérité, je me rends compte que Dieu n’est pas partial, mais qu’en toute nation l’homme qui le craint et pratique la justice lui est agréable”. — Actes 10:34, 35.
51. Où trouverez-vous la réponse à d’autres questions sur cet important sujet?
51 Mais quand goûterez-vous à la réalisation de toutes ces magnifiques promesses? De quelle façon sera restauré le paradis sur la terre? Si vous voulez connaître la réponse à ces questions, nous vous invitons à examiner personnellement la Bible et à l’étudier. Sentez-vous libre de prendre contact avec les Témoins de Jéhovah de votre région ou d’écrire aux éditeurs de la présente brochure. Vous pourrez alors envisager, pour votre plus grand profit, des discussions franches sur ces questions fondamentales.
[Carte, page 24]
(Voir la publication)
La confusion des langues fut à l’origine des migrations.
BABEL
AFRIQUE
INDE
[Illustration, page 4]
Le premier homme fut créé à partir de la poussière.
[Illustration, page 6]
La première femme fut créée à partir d’une côte de l’homme.
[Illustration, page 9]
Si l’homme doit vivre éternellement, il n’est plus question de moksha.
[Illustration, page 10]
Le libre arbitre: obéir ou non à Dieu.
[Illustration, page 13]
La vie dans l’imperfection.
[Illustration, page 14]
La postérité promise doit écraser la tête du serpent.
[Illustration, page 20]
Des géants hybrides s’acquirent une renommée légendaire.
[Illustration pleine page, page 29]