-
HittitesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
complète’ (Gen. 15:16.) C’est pourquoi Abraham reconnut que le pays appartenait aux Hittites. — Gen. 15:18-21.
Puisque les Hittites descendaient de Canaan, ils étaient sous le coup de la malédiction que Noé avait fait peser sur leur ancêtre. Par conséquent, lorsque les Israélites les assujettirent, ils réalisèrent les paroles de Noé consignées en Genèse 9:25-27. Les Hittites pratiquaient une forme d’adoration païenne, sans doute un culte phallique à l’instar des autres religions cananéennes. Quand Ésaü, petit-fils d’Abraham, épousa des femmes hittites, ce fut là “une source d’amertume d’esprit pour Isaac et pour Rébecca”, son père et sa mère. — Gen. 26:34, 35; 27:46.
Aux jours de Josué, les Hittites habitaient “depuis le désert et le Liban que voici jusqu’au grand fleuve, le fleuve Euphrate, c’est-à-dire tout le pays des Hittites”. (Josué 1:4.) Ils se cantonnaient, semble-t-il, dans les régions montagneuses, y compris au Liban et, peut-être, dans certaines régions de Syrie. — Nomb. 13:29; Josué 11:3.
CONDAMNÉS À LA DESTRUCTION
Les Hittites formaient l’une des sept nations qui devaient être vouées à la destruction. Selon la description biblique, celles-ci étaient “plus peuplées et plus puissantes” qu’Israël. Dès lors, à cette époque-là, ces sept nations réunies devaient compter plus de trois millions de personnes. Quand aux Hittites, retranchés dans leurs montagnes, ils constituaient pour Israël un ennemi redoutable (Deut. 7:1, 2). Ils révélèrent l’hostilité qu’ils vouaient aux Israélites (conduits par Josué) en s’unissant aux autres nations de Canaan pour les combattre, dès qu’ils eurent appris qu’Israël avait franchi le Jourdain et détruit Jéricho et Aï (Josué 9:1, 2; 24:11). Les villes des Hittites et leurs habitants devaient donc être anéantis, sans quoi ces derniers risquaient de compromettre la fidélité des Israélites envers Dieu et de les amener à encourir sa défaveur (Deut. 20:16-18). Toutefois, Israël ne s’acquitta que partiellement de cette mission divine. En effet, après la disparition de Josué, les Israélites désobéissants ne délogèrent pas complètement ces nations qui, telles des épines dans leurs flancs, ne cessèrent dès lors de les harceler. — Nomb. 33:55, 56.
SUITE DE LEUR HISTOIRE
Puisque les Israélites n’avaient pas voulu lui obéir en exterminant les Cananéens, Dieu leur déclara: “Aussi ai-je dit: ‘Je ne les chasserai pas de devant vous, et ils devront devenir pour vous des pièges, et leurs dieux serviront d’appât pour vous.’” (Juges 2:3). Il semble que les Israélites s’accommodèrent de la présence des Cananéens. Dans des cas d’espèce, certains de ces étrangers se virent même confier des responsabilités et furent tenus en haute estime. Ainsi, deux Hittites, savoir Ahimélech et Urie, étaient soldats, sinon officiers dans l’armée de David. D’autre part, la nation hittite fut apparemment la seule nation cananéenne qui restât relativement forte et influente. — I Rois 10:29; II Rois 7:6.
Le roi Salomon leva parmi les Hittites des esclaves pour le travail forcé (II Chron. 8:7, 8). Cependant, ses femmes étrangères, au nombre desquelles figuraient des Hittites, l’incitèrent à se détourner de Jéhovah, son Dieu (I Rois 11:1-6). La Bible précise que les Hittites avaient toujours des rois et des forces armées à l’époque de Joram, roi d’Israël (917-905) (II Rois 7:6). Toutefois, les conquêtes successives des Syriens, des Assyriens et des Babyloniens eurent vraisemblablement raison de la puissance hittite.
Après leur retour d’exil en 537, des Israélites, et même quelques prêtres et Lévites, épousèrent des Cananéennes et donnèrent leurs filles à des Cananéens, entre autres à certains Hittites, transgressant ainsi la loi de Dieu. C’est pourquoi Esdras les reprit. Sous son influence, ils acceptèrent de répudier leurs femmes étrangères. — Esdras 9:1, 2; 10:14, 16-19, 44.
AU SENS FIGURÉ
S’adressant à Jérusalem par l’entremise du prophète Ézéchiel, Jéhovah employa le terme “Hittite” dans un sens figuré. Nous lisons: “Ton origine et ta naissance sont au pays du Cananéen. Ton père était l’Amorite, et ta mère était Hittite.” Au temps où les Israélites conquirent le pays, Jérusalem, la ville qui était appelée à devenir la capitale de la nation, celle sur laquelle Jéhovah allait faire reposer son nom, était habitée par les Jébusites. Toutefois, puisque les Amorites et les Hittites constituaient les deux tribus les plus importantes de Canaan, elles représentent vraisemblablement, dans ce passage, toutes les autres tribus cananéennes, y compris les Jébusites. Par conséquent, Jéhovah semble dire que cette ville avait au départ un bien piètre héritage. Pourtant, Dieu lui-même l’avait embellie; en effet, à Jérusalem, David s’était assis sur le “trône de Jéhovah” (I Chron. 29:23), l’arche de l’alliance fut installée sur le mont Sion, et, finalement, un temple magnifique fut construit par Salomon, fils de David, si bien que la renommée de cette ville se répandit parmi les nations. Malgré cela, elle sombra dans la corruption et dans la débauche, comme les nations cananéennes qui l’entouraient, de sorte que Jéhovah finit par la détruire. — Ézéch. chap. 16.
TENTATIVES D’IDENTIFICATION
Les historiens et les archéologues ont essayé de trouver dans les sources profanes une trace des Hittites de la Bible. Pour ce faire, ils se sont surtout fondés sur une approche linguistique, en établissant des relations entre certains noms qui semblent avoir une prononciation ou une orthographe similaires.
Toutes les théories visant à identifier les Hittites mentionnés dans la Bible à l’“Empire hittite” qui avait Hattousas pour capitale relèvent de la conjecture, car elles n’ont pas été prouvées. En raison de cette incertitude, lorsque nous parlons des “Hittites” de l’histoire profane dans le présent ouvrage, nous mettons leur nom entre guillemets, afin de rappeler au lecteur que cette identification n’est pas un fait acquis, et, pour nous, les arguments avancés en sa faveur ne sont pas concluants.
-
-
HivitesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
HIVITES
Peuple issu de Canaan, fils de Cham (Gen. 10:6, 15, 17; I Chron. 1:13, 15). À l’époque du patriarche Jacob, les Hivites habitaient Sichem. Les fils de Jacob, menés par Siméon et Lévi, tuèrent tous les mâles de la ville et pillèrent celle-ci parce que Sichem, fils de Hamor, le chef, avait abusé de leur sœur Dinah. — Gen. 34:1-29.
Lorsque les Israélites entrèrent en Terre promise, les Hivites formaient l’une des sept nations cananéennes que Dieu avait promis de chasser de devant eux (Ex. 3:8, 17; 13:5; 23:23, 28; 33:2; 34:11). D’après les Écritures, ces nations étaient plus peuplées et plus puissantes qu’Israël (Deut. 7:1). Moïse ordonna aux Israélites de vouer les Cananéens à la destruction et de n’épargner personne quand ils s’empareraient de leurs villes, à cause de leurs pratiques détestables et de leurs dieux païens. S’ils n’agissaient pas ainsi, ces Cananéens se révéleraient être un piège pour eux, car ils les amèneraient à encourir la réprobation divine. — Lév. 18:27, 28; Deut. 18:9-13; 20:15-18.
La Bible rapporte que Josué rasa les villes qui appartenaient à ces nations (Josué chaps 10, 11). Les Hivites, qui vivaient “au pied [du mont] Hermon, dans le pays de Mizpah”, figuraient parmi les tribus qui, en réponse à l’appel de Jabin, roi de Hazor, s’allièrent aux rois cananéens contre Josué (Josué 11:1-3). Les Hivites sont également mentionnés dans l’énumération des peuples qui combattirent Israël et qui furent vaincus (Josué 9:1, 2; 12:7, 8; 24:11). Cependant, un groupe de Hivites eut la vie sauve (Josué 9:3, 7). Il s’agissait des habitants de Gabaon et de trois autres villes dont les Gabaonites étaient vraisemblablement les représentants. Ces hivites-là furent les seuls à craindre Jéhovah et à reconnaître qu’il combattait pour Israël. Par un stratagème, ils parvinrent à conclure une alliance avec les chefs d’Israël. Ils ne furent donc pas tués, mais ils durent s’acquitter de tâches serviles pour Israël (Josué 9:1-15, 24-27). Ce fut l’un des cas où s’accomplit la malédiction que Noé avait prononcée sur Canaan. En effet, si les Gabaonites et leurs alliés ne furent pas exterminés, ils n’en devinrent pas moins esclaves des Sémites. — Gen. 9:25-27.
Après la mort de Josué, les Israélites ne continuèrent pas d’expulser les Cananéens comme Jéhovah le leur avait ordonné. Au contraire, ils allèrent jusqu’à s’allier par mariage avec eux. C’est pourquoi nous lisons: “Or, voici les nations que Jéhovah laissa séjourner pour éprouver par elles Israël (...): les cinq seigneurs de l’axe des Philistins, et tous les Cananéens, et même les Sidoniens et les Hivites qui habitaient le mont Liban, depuis le mont Baal-Hermon jusque vers l’entrée de Hamath. (...) et ils [les Israélites] se mirent à servir leurs dieux. — Juges 3:1-6
Ce passage nous présente les Hivites comme des montagnards qui peuplaient les monts du Liban, jusqu’à l’extrémité septentrionale de la Terre promise (Nomb. 34:8; Josué 11:1, 3). Quand Joab et ses hommes recensèrent le peuple sur l’ordre de David, “ils vinrent à la forteresse de Tyr, ainsi que dans toutes les villes des Hivites”. (II Sam. 24:7.) Selon toute vraisemblance, Tyr se situait juste au-dessous de la limite méridionale du territoire hivite.
Au cours de son programme national de construction, Salomon imposa le travail forcé aux Cananéens, Hivites y compris, sous la direction de surveillants israélites. Ainsi, la malédiction prophétique que Noé avait fait peser sur Canaan continuait à se réaliser. — I Rois 9:20-23; II Chron 8:7-10.
LES HIVITES ET LES HORITES
Zibéon, grand-père d’une des femmes d’Ésaü, est appelé “Hivite” en Genèse 36:2. Pourtant, les versets 20 et 24 36:20, 24 le nomment parmi les descendants de Séir le Horite. Il se peut qu’un copiste ait confondu au verset 2 36:2 les lettres hébraïques rêsh (ר) et wâw (ו), qui se ressemblent beaucoup. Dans ce cas, il faudrait peut-être lire “Zibéon le Horite” dans ce texte.
Toutefois, puisque le terme “Horite” dérive de l’hébreu ḥôr, qui veut dire “trou” ou “grotte”, il n’est pas impossible qu’il signifie simplement “troglodyte”. Cela ferait disparaître la divergence apparente qui existe entre le verset 2 36:2 et les versets 20 et 24 de Genèse chapitre 36. Néanmoins, il semble plus logique de penser que les Horites constituaient une nation à part entière. — Voir HORITE.
-
-
HizkiAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
HIZKI
{Article non traduit.}
-
-
HizkiahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
HIZKIAH
{Article non traduit.}
-
-
HobabAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
HOBAB
(“bien-aimé”).
Beau-frère de Moïse et fils de Réuel (Jéthro). C’était un Madianite de la tribu des Kénites (Nomb. 10:29; Ex. 3:1; Juges 1:16). Quand vint le moment où les Israélites durent quitter le Sinaï et se diriger vers la Terre promise, Moïse demanda à Hobab de les accompagner pour leur “servir d’yeux”, c’est-à-dire d’éclaireur, parce qu’il connaissait bien la région. Hobab déclina tout d’abord cette offre. Toutefois, il finit vraisemblablement par accompagner les Israélites. En effet, les Kénites, descendants de Hobab, s’installèrent plus tard dans le désert de Juda, au sud d’Arad. Selon le récit biblique, ils se trouvaient toujours à cet endroit au temps de Saül et de David. — Nomb. 10:29-32; Juges 1:16; I Sam. 15:6; 27:10; 30:26, 29.
En Juges 4:11, cependant, le texte hébreu présente Hobab comme le beau-père de Moïse. Dans la Traduction du monde nouveau, ce texte est rendu selon l’original hébreu. Il y est donc question des “fils de Hobab, dont Moïse fut le gendre”. Cette littéralité est aussi l’option, entre autres, des versions de John Darby, de Zadoc Kahn, d’Émile Osty et de Louis Segond, de la Traduction Œcuménique de la Bible et de la Bible de Jérusalem. Dès lors, le nom Hobab a pu être porté par deux personnes, savoir le beau-père et le beau-frère de Moïse. Étant donné que la Bible attribue déjà plus d’un nom au beau-père de Moïse, cette éventualité n’est pas à écarter. — Comparer Exode 2:16-22 avec Exode 3:1.
Toutefois, il se peut aussi que le fils de Réuel, c’est-à-dire le beau-frère de Moïse, ait été le seul à s’appeler Hobab. Dans ce cas, s’il est décrit comme le beau-père de Moïse, c’est sans doute parce qu’on voyait en lui le représentant de Réuel, son père. Si cette hypothèse est exacte, ce dernier devait être mort à cette époque-là.
-
-
HobahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
HOBAH
{Article non traduit.}
-
-
HodAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
HOD
{Article non traduit.}
-
-
HodaviahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
HODAVIAH
{Article non traduit.}
-
-
HodeschAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
HODESCH
{Article non traduit.}
-
-
HodévahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
HODÉVAH
{Article non traduit.}
-
-
HodiahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
HODIAH
{Article non traduit.}
-
-
HoglahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
HOGLAH
{Article non traduit.}
-
-
HohamAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
HOHAM
{Article non traduit.}
-
-
HolocausteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
HOLOCAUSTE
Voir OFFRANDES.
-
-
HolonAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
HOLON
{Article non traduit.}
-
-
HomamAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
HOMAM
{Article non traduit.}
-
-
HomerAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
HOMER
Mesure de capacité utilisée pour les solides qui correspondait au cor et contenait dix baths ou dix éphahs (Ézéch. 45:11, 14). D’après le volume qu’on attribue au bath, on évalue l’éphah à 22 litres. Le homer tiendrait donc 220 litres et le demi-homer (Osée 3:2) 110 litres. Quand Dieu leur fournit miraculeusement des cailles dans le désert, les Israélites avides en rassemblèrent tant que “celui qui en ramassa le moins en recueillit dix homers” (220 décalitres). (Nomb. 11:32.) Les Écritures nous apprennent également que cette mesure était employée pour l’orge, la semence et le blé. — Lév. 27:16; És. 5:10; Ézéch. 45:13.
-