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Les christadelphes — Leur croyance est-elle de Dieu ou des hommes ?La Tour de Garde 1963 | 15 mai
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dans l’incrédulité, par intérêt uniquement, et que, d’après les Écritures grecques chrétiennes tout entières, ce qui compte, c’est d’être non pas un Juif selon la chair mais selon l’esprit. — Rom. 2:25-29 ; Gal. 3:28.
Quant au premier texte biblique invoqué pour justifier leur position, qu’on veuille noter que, pour les chrétiens, Jérusalem est d’en haut, une ville ou organisation céleste (Gal. 4:26). Le second texte ne dit rien du règne de Jésus sur la terre mais se réfère à Jéhovah (comme le mot hébreu l’indique) régnant sur (en anglais over, au-dessus) la terre. Et quant au troisième verset, où il est parlé du règne des chrétiens “ sur ” la terre, le mot grec traduit ici par “ sur ” est épi, qu’on peut traduire tout aussi bien par “ au-dessus ” que par “ sur ” ; en fait, il est rendu par “ au-dessus ” (over) par des traducteurs de la Bible en anglais comme Goodspeed, Knox, Weymouth et le Comité de la New World Bible Translation.
Oui, à première vue, la religion des christadelphes semble être de Dieu, mais cette impression disparaît devant un examen plus attentif. Le fait qu’elle ignore l’importance du nom de Jéhovah et la question de la souveraineté universelle, qu’elle manque visiblement d’unité, n’obéit pas à l’ordre de Jésus de prêcher la bonne nouvelle à toutes les nations, ignore l’espérance offerte par les Écritures à l’humanité en général, nie l’existence préhumaine de Jésus, l’individualité de Satan et de ses démons, la rançon correspondante fournie par Jésus, la nature spirituelle, céleste du Royaume de Dieu et la récompense céleste accordée aux saints, tout cela prouve qu’elle mérite bien qu’on lui applique cette déclaration des Écritures : “ Ce dessein ou cette œuvre est des hommes. ” — Actes 5:38, Da.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1963 | 15 mai
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Questions de lecteurs
● L’acte sexuel entre époux peut-il être, en certains cas, considéré comme impur aux yeux de Jéhovah ?
Il n’y a naturellement rien d’impur dans l’accouplement, celui-ci étant le moyen naturel par lequel s’accomplissent les relations sexuelles ordonnées par notre Créateur telles que les connaissent un mari et son épouse. L’union sexuelle offre à ceux qui sont unis par les liens du mariage l’occasion d’exprimer l’un à l’autre un grand amour en même temps qu’une affection profonde. Il n’est pas contraire à la Parole de Dieu que ces relations ne soient pas seulement employées pour la procréation, mais encore comme un moyen d’apaiser la passion et une source de satisfaction et de joies. Il appartient toutefois à chaque couple de déterminer en quoi doivent précisément consister ces marques d’affection. — Gen. 1:28 ; I Cor. 7:9 ; Prov. 5:15-19.
Cependant même dans ces choses intimes de la vie, les chrétiens appliquent les principes bibliques. Cela veut dire qu’en cela comme dans toutes les autres occasions de la vie, les fruits de l’esprit de Dieu doivent être cultivés et apparaître et, parmi ces fruits, il y a la maîtrise de soi. (Gal. 5:22, 23.) Un chrétien ne donnera donc pas libre cours à la passion sans frein. Il aura présent à l’esprit que l’autorité qu’il a sur le corps de son conjoint ne lui permet pas de se laisser aller à des pratiques qui affligent son conjoint et qui sont également impures devant Dieu. (I Cor. 7:3-5.) L’autorité sur le corps de son conjoint est limitée par les principes scripturaux, et les chrétiens unis par les liens du mariage chercheront à les appliquer. Ils y travailleront ensemble et se procureront le vrai bonheur. (Éph. 5:25-33 ; I Pierre 3:7-9.) Pour leur bien-être spirituel et pour leur profit, ils se rappelleront et appliqueront les paroles de Christ en Matthieu 7:12 : “ Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux. ”
Il existe, pour les relations sexuelles, des organes bien déterminés, mâles et femelles.
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