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Chantez et faites entendre des sons joyeux !La Tour de Garde 1961 | 15 août
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de Dieu. Les témoins de Jéhovah reconnaissent donc que l’exercice de la vraie adoration est la chose de toute première importance et qu’elle l’emporte sur le chant et la musique. Ils évitent la cagoterie et le sectarisme dans leurs louanges, s’attachant à la langue pure de la Bible. Dans leurs réunions d’assemblées et dans leurs grands rassemblements, ils chantent à Jéhovah de joyeux chants de louange avec enthousiasme. Lors de l’Assemblée internationale de la volonté divine des témoins de Jéhovah, qui s’est tenue à New-York, au Yankee Stadium et dans les Polo Grounds, en 1958, il y avait deux orchestres, se composant chacun d’une centaine de musiciens professionnels. C’étaient des orchestres complets, avec des instruments à cordes, des cuivres, des bois et des instruments à percussion, y compris des timbales et des harpes.
“ Bientôt, par son Roi Jésus-Christ, Jéhovah accomplira un acte de délivrance semblable en faveur de son peuple, comme autrefois, à la mer Rouge. Lorsque Harmaguédon aura atteint son point culminant, les survivants feront monter vers leur tout-puissant Libérateur des chants de louange, de triomphe et de gratitude. ”
“ Avec une telle perspective, il vaut la peine qu’un chrétien fasse des efforts aujourd’hui, n’est-ce pas, grand-mère ? ”
“ Certainement ! Et quand le nom de notre grand Dieu sera réhabilité, nous pousserons des cris de joie et chanterons avec le psalmiste : “ Louez-le au son de la trompette ! Louez-le sur la harpe et la cithare ! Louez-le dans vos danses avec le tambourin ! Louez-le avec les instruments à cordes et le chalumeau ! Louez-le avec les cymbales au son clair ! Louez-le avec les cymbales retentissantes ! Que tout ce qui respire loue Jéhovah ! Alleluia (Louez Jah, Da). ” — Ps. 150:3-6, AC.
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Abraham “ père de tous ceux qui croient ”La Tour de Garde 1961 | 15 août
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Abraham “ père de tous ceux qui croient ”
“ TA PAROLE est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier. ” Cette vérité touchant la Parole de Dieu s’est confirmée maintes fois ; par exemple, dans le récit des relations de Dieu avec des hommes fidèles, dont l’un des plus remarquables fut Abraham. À plusieurs reprises, le vrai Dieu Jéhovah s’est identifié comme “ le Dieu d’Abraham ” ; se trouver “ dans le sein d’Abraham ” signifiait jouir de la faveur de Jéhovah. Ce n’est pas sans raison qu’Abraham est appelé “ ami de Jéhovah ”, et “ le père de tous ceux qui croient ”. — Ps. 119:105 ; Mat. 22:32 ; Luc 16:22 ; Jacq. 2:23, NW ; Rom. 4:11, Da.
Abram, nom sous lequel il fut d’abord connu et qui signifie “ père élevé ”, naquit 352 ans après le déluge et vécut jusqu’à l’âge avancé de 175 ans. De lui sont issus les Israélites, les Édomites et les Ismaélites, ainsi que les Médanites et les Madianites. Non seulement l’archéologie atteste l’historicité d’Abram et de ses ancêtres mais, par dessus tout, Jésus-Christ et ses apôtres en témoignent, car ils ont parlé de lui plus de soixante-dix fois. — I Chron. 1:28, 32, 34.
Ur, sa ville natale, était située à quatre-vingts kilomètres du golfe Persique, près du confluent de l’Euphrate et du Tigre. On l’appelait Ur “ des Chaldéens ”, parce qu’elle était située dans la basse Mésopotamie, région que les Chaldéens occupèrent des siècles après le jour d’Abram. — Gen. 11:28, 31, Da ; 15:7 ; Actes 7:2.
Au jour d’Abram, Ur était une ville importante, bien qu’elle ne fût plus la puissante capitale sumérienne qu’elle était quelque 150 ans plus tôt, avant l’invasion des Élamites. À l’intérieur de ses murs, de forme ovale, en partie démolis, vivait au moins un quart de million d’habitants. D’après Keller, dans The Bible as History, Ur en ce temps-là était une “ capitale puissante, prospère, pittoresque et affairée ”.
Mais c’était avant tout une ville religieuse. Toute la partie nord-ouest s’adonnait au culte païen, principalement celui du dieu lune Nanna et de son associé Ningal ; c’est là que s’élevaient les ziggourats et les temples. Comme si cela ne suffisait pas, toute la ville était parsemée de chapelles consacrées à l’adoration d’autres dieux, et toutes les demeures, à l’exception des plus pauvres, possédaient leur propre chapelle. “ Sa religion consistait en un polythéisme du genre le plus grossier ”, déclare l’archéologue Woolley dans son livre Abraham. Telle était donc la ville où Abram fut élevé.
“ PÈRE DE TOUS CEUX QUI CROIENT ”
La foi se prouve par les œuvres (Jacq. 2:14-26). Abram prouva qu’il avait la foi, par ses œuvres, pendant plus de cent ans. D’après la Parole de Dieu, la première épreuve de foi s’offrit très probablement à lui vers ses soixante-dix ans ; Dieu lui apparut et lui dit : “ Va-t’en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre (se béniront, NW) en toi. ” Étienne dit clairement “ Abram reçut cet appel “ lorsqu’il était en Mésopotamie, avant qu’il s’établît à Charran ”. — Gen. 12:1-3 ; Actes 7:2.
Pour quitter Ur, il fallut une véritable foi à Abram, ainsi qu’à Térach, son père, à Lot, son neveu, et à tous les membres de leur famille. Ils parcoururent un long trajet en direction du nord-ouest, et séjournèrent à Charran pendant quelque temps. Charran était vouée, elle aussi, au culte du dieu lune, aussi n’est-il pas surprenant qu’à la mort de Térach, Abram, alors âgé de soixante-quinze ans, se mît en route vers la terre que Dieu lui avait promise. — Gen. 11:32 ; 12:4.
Dans sa discussion de la foi, l’apôtre Paul souligne d’une façon très appropriée la foi d’Abraham. Il dit : “ C’est par la foi qu’Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu’il devait recevoir en héritage, et qu’il partit sans savoir où il allait. C’est par la foi qu’il vint s’établir dans la terre promise comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes (...) Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur. ” Jésus-Christ rendit le même témoignage : “ Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour : il l’a vu, et il s’est réjoui. ” — Héb. 11:8-16 ; Jean 8:56.
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