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11:11, il est évident que son rire n’exprimait pas une incroyance totale, mais simplement un certain doute. Apparemment, l’idée d’avoir un fils dans sa vieillesse l’a frappée comme quelque chose de plutôt comique. Le fait que Sara a reconnu (en elle-même) qu’Abraham était son seigneur indique qu’elle était obéissante et soumise à son mari et chef. C’est pourquoi elle est citée en exemple pour les épouses chrétiennes. — I Pierre 3:5, 6.
Sara et son mari commencèrent à résider à Guérar. Là, de nouveau, Abraham présenta sa femme comme sa sœur. Le roi de Guérar, Abimélech, s’empara alors de Sara. Cette fois encore, Jéhovah est intervenu pour que Sara ne soit pas violée. Abimélech la rendit à Abraham et donna à ce dernier du bétail ainsi que des serviteurs et des servantes, peut-être pour compenser de l’avoir privé temporairement de sa femme. De plus, il donna à Abraham mille pièces d’argent. Ces pièces d’argent devaient servir de preuve que Sara était lavée de tout opprobre quant à sa moralité. — Gen. chap. 20.
À l’âge de quatre-vingt-dix ans, Sara eut la joie de donner naissance à Isaac. Elle s’exclama alors: “Dieu m’a préparé du rire: quiconque l’apprendra rira de moi.” Ce rire serait évidemment causé par le ravissement et la stupéfaction devant la naissance de l’enfant. Sara nourrit son fils pendant environ cinq ans. Quand finalement Isaac fut sevré, Abraham organisa une grande fête. À cette occasion, Sara remarqua que le fils d’Agar, Ismaël, qui avait alors à peu près dix-neuf ans, était “en train de se livrer à des railleries”, ou de jouer avec Isaac en se moquant de lui. Sara craignit probablement pour l’avenir de son fils Isaac, aussi demanda-t-elle à Abraham de chasser Agar et son fils. C’est ce que fit Abraham après avoir reçu l’approbation divine à ce sujet. — Gen. 21:1-14.
Environ trente-deux ans plus tard, Sara mourut à l’âge de 127 ans et Abraham l’enterra dans “la caverne du champ de Macpélah”. — Gen. 23:1, 19, 20.
CE QU’ELLE SYMBOLISE
Dans sa lettre aux Galates l’apôtre Paul montre que Sara, la femme d’Abraham, représente la “Jérusalem d’en haut”, la mère des chrétiens oints de l’esprit, qui constituent la “postérité” spirituelle d’Abraham. Comme Sara, la “Jérusalem d’en haut”, la femme symbolique de Dieu, n’a jamais été en esclavage; c’est pourquoi ses enfants aussi sont libres. Pour devenir un enfant libre de la “Jérusalem d’en haut” et posséder “sa liberté”, il faut être délivré des liens du péché par le Fils de Dieu (Gal. 4:22 à 5:1, et note en bas de page sur 5:1, NW, éd. 1984). Jésus dit ce qui suit aux descendants naturels d’Abraham: “En toute vérité je vous le dis: quiconque pratique le péché est esclave du péché. D’autre part, l’esclave ne demeure pas dans la maison pour toujours; le fils y demeure pour toujours. Si donc le Fils vous libère, vous serez réellement libres.” — Jean 8:34-36; voir AGAR.
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SARAPH
{Article non traduit.}
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SARCOPHAGE
{Article non traduit.}
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SARDES
Ancienne capitale de la Lydie (dans la partie occidentale de l’Asie Mineure) et centre du culte d’une déesse asiatique correspondant soit à Artémis ou à Cybèle. Située sur la rive orientale du Pactole (affluent de l’Hermos), Sardes était à 48 kilomètres au sud de Thyatire et à 77 kilomètres à l’est de Smyrne. L’acropole de la ville occupait un rocher à pic presque inaccessible. Bien qu’une chaîne de montagnes limitât les communications avec les régions au sud, Sardes commandait la route commerciale est-ouest. Son activité commerciale, la grande fertilité des terres qui l’entouraient, et la fabrication de tissus de laine et de tapis contribuaient beaucoup à en faire une ville riche et importante. À un moment donné, Sardes a dû avoir une population de 50 000 habitants.
Au VIe siècle avant notre ère, Cyrus le Grand a vaincu le dernier roi lydien, Crésus, et pendant plus de deux cents ans Sardes a été la capitale de la partie occidentale de l’Empire perse. En 334 avant notre ère, la ville s’est rendue sans résistance à Alexandre le Grand. Plus tard, elle a connu la domination de Pergame, puis de Rome. Un grand tremblement de terre l’a détruite presque complètement en 17 de notre ère, mais elle a été rebâtie avec l’aide généreuse de Rome.
L’historien juif Josèphe a relaté qu’au Ier siècle avant notre ère il y avait à Sardes une grande communauté juive (Antiquités juives, liv. XIV, chap. X, par. 24). Dans les dernières années du Ier siècle de notre ère, la congrégation chrétienne établie à Sardes avait besoin de se ‘réveiller’ spirituellement. Cependant, certains de ses membres n’avaient pas “souillé leurs vêtements de dessus”. — Rév. 3:1-6.
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SARDOINE
Variété translucide de calcédoine brun rougeâtre employée comme gemme. Selon Pline l’Ancien, son nom vient de Sardes, ville de Lydie, car cette ville a été la première à connaître la sardoine dans cette région du monde. Cependant, on a suggéré que le nom vient du mot perse sered qui signifie “rouge jaunâtre”, la pierre provenant de Perse. Sa beauté, sa solidité, la facilité avec laquelle on peut la graver et lui donner un beau poli en ont fait une pierre très appréciée des artisans.
En Révélation 4:3, il est question de la sardoine. On y lit que Celui qui est assis sur son splendide trône céleste “est semblable, quant à l’apparence, (...) à une pierre précieuse de couleur rouge [ou à “une sardoine”, NW, éd. 1984, note en bas de page]”. “La ville sainte, la Nouvelle Jérusalem”, avait une muraille dont les fondements “étaient ornés de pierres précieuses de toute sorte”, la sixième étant la sardoine. — Rév. 21:2, 19, 20.
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SARDONYX
Pierre d’ornement qui est une variété d’agate, elle-même une variété de calcédoine. C’est un onyx composé de deux couches ou plus de calcédoine d’un blanc laiteux et de sardoine rouge transparent. Cependant, la couche contrastante est parfois d’un brun doré. La couche rouge apparaissant à travers la couche blanche ressemblait fortement, aux yeux des Grecs, à la couleur de l’ongle. C’est probablement pourquoi ils lui donnèrent le nom d’onux (qui signifie “ongle”) d’où vient le terme français “onyx”. On trouve de la sardonyx dans différents endroits, y compris en Palestine et en Arabie.
La sardonyx était estimée dans l’Antiquité. On en faisait des bijoux gravés, des camées, des intailles et des anneaux sigillaires. Cette pierre est mentionnée une fois dans la Bible, en Révélation 21:2, 19, 20, où l’on voit que le cinquième fondement de “la ville sainte, la Nouvelle Jérusalem”, était de sardonyx.
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