d’un homme, ses intentions cachées sont souvent comme l’eau d’un puits, au plus profond de son cœur. Il est difficile de trouver ce conseil. Il faut de la patience, de l’habileté pour le découvrir. Quand ce proverbe fut écrit, il était malaisé de se procurer de l’eau ; on la puisait dans des puits, à une grande profondeur. Il fallait travailler pour la tirer. Rebecca dut fournir de gros efforts pour tirer l’eau et abreuver les chameaux du serviteur d’Abraham (Gen. 24:19, 20). Il en est ainsi du conseil qui se trouve caché profondément dans le cœur d’un homme. Pour le connaître, il faut faire descendre son seau et le faire remonter. L’homme de discernement, qui désire savoir ce que contient le cœur d’un autre, doit pénétrer très avant dans ce cœur. Il peut le faire d’une manière, puis d’une autre. S’il persévère, il arrivera à distinguer finalement le dessein de son semblable. Alors, l’homme de discernement saura si cette personne est hostile ou s’il convient de s’associer avec elle. Pareillement, les intentions de Dieu ne sont pas à la surface. Nombreuses sont les personnes qui lisent la Bible mais ne comprennent pas quelle est la volonté de Dieu. Pourquoi ? Elles ne font pas descendre leur seau ; elles ne déploient pas l’effort nécessaire. En assistant aux réunions du peuple de Dieu, on se montre disposé à faire descendre son seau, afin de puiser les vérités rafraîchissantes de la Parole de Dieu.

PROVERBE 27:17, GV

“ Le fer est aiguisé par le fer ; et l’homme aiguise la face de son ami (d’un autre, NW). ”

Une lame, après avoir été beaucoup employée, doit être aiguisée avec un autre instrument dur pour retrouver son tranchant. Ainsi, l’état intellectuel et spirituel de l’homme a parfois besoin d’être ranimé. Le contact avec des gens peu sympathiques, des choses peu agréables et les désillusions ont tendance à épuiser nos forces et à nous déprimer. Quand nous nous trouvons dans une telle condition, un regard de sympathie, un mot d’encouragement de la part d’une personne compréhensive restaurent vraiment. Quand de tels encouragements reposent sur une connaissance exacte de la Parole de Dieu, ils ont un pouvoir extraordinaire, celui de faire revivre en nous notre espérance en vue d’une activité redoublée.

PROVERBE 28:1, Da

“ Le méchant se sauve quand personne ne le poursuit, mais les justes sont pleins d’assurance comme un jeune lion. ”

Dans un sens, l’homme qui se sauve quand personne ne le poursuit se fuit lui-​même, fuit sa propre conscience ; c’est pourquoi ses efforts sont infructueux. L’homme juste fait montre de vrai courage, conscient qu’il est de son innocence et de l’approbation de Jéhovah Dieu.

La Bible demeure

Le professeur Oscar Paret, dans son livre The Bible, Its Preservation in Print and in Writing, attribue la préservation de la Bible à l’accomplissement de la promesse même de Dieu : “ La parole de Jéhovah demeure éternellement. ” — I Pierre 1:25, NW.

“ En quelques mots, voici les résultats de notre étude : la Bible est le livre le mieux préservé des temps anciens. Il est vrai que les Écritures bibliques ont été écrites par des hommes et transmises par eux, et qu’elles ont donc été affectées par les erreurs et les imperfections humaines. Mais, en tant que chrétiens, nous voyons derrière les destinées humaines de la Bible la main directrice de Dieu car, en dépit de toutes les attaques des hommes, cette main a préservé la Bible pendant les deux millénaires d’une période marquée par les formes les plus cruelles de la persécution. D’innombrables et remarquables produits de l’esprit humain ont été perdus et oubliés. Cependant, la Bible, qui, aujourd’hui encore, se trouve à l’apogée d’une marche victorieuse à travers le monde, est imprimée et distribuée chaque année à des millions d’exemplaires, traduite entièrement ou en partie en onze cents langues ne sera jamais perdue ni oubliée puisque, comme un témoignage à la révélation de Dieu, elle demeure en vertu de la promesse : la parole du Seigneur demeure éternellement. Du fait que, par cette Parole de Dieu, de délicieux trésors sont portés pour ainsi dire dans des vases de terre, justifiant par là l’influence que, plus que tout autre livre de la littérature de ce monde, elle a exercé partout sur la civilisation humaine, influence s’exprimant dans le domaine de la poésie (chants de Luther et de Paul Gerhardt, langue des classiques), ou de l’art pictural (Grünewald, Dürer, Riemenschneider) et de la musique (Jean Sébastien Bach), également, la Bible a toujours demeuré et demeurera toujours en tant que LE LIVRE DES LIVRES ! ”