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Obadiah (Livre d’)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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se déroulèrent lors de la destruction de Jérusalem par les armées babyloniennes, ce qui situerait la rédaction de ce livre vers 607 avant notre ère.
Comme la plupart des choses annoncées par Obadiah étaient également prédites dans le livre de Jérémie, l’accomplissement de la parole de Jéhovah relativement à Édom était donc doublement certain. — Voir Genèse 41:32.
CONTENU
I. Le malheur pour Édom (vv. Ob 1-9).
A. La position apparemment sûre d’Édom n’empêchera pas sa défaite (vv. Ob 1-4; voir Jérémie 49:14-16).
B. Le voleur n’emporte que ce qui lui plaît et les vendangeurs laissent des grappillages, mais Édom (Ésaü) et ses trésors cachés seront entièrement fouillés (vv. Ob 5, 6; voir Jérémie 49:9, 10).
C. Le malheur viendra de la part de ceux qui ont fait une alliance avec Édom (les Babyloniens, apparemment, à qui Édom avait livré les fugitifs juifs) (v. Ob 7; voir Jérémie 25:17-21; 38:22).
D. Les sages d’Édom seront détruits et ses hommes puissants saisis de terreur (vv. Ob 8, 9; voir Jérémie 49:7).
II. La cause du malheur: la violence exercée contre les descendants de Jacob (vv. Ob 10-16; voir Joël 3:14, 19; Jérémie 49:12).
III. Restauration de “la maison de Jacob”; dévastation complète de “la maison d’Ésaü”. (Vv. Ob 17-21; voir Joël 2:32; Jérémie 49:18; Malachie 1:2-4; Zacharie 14:9.)
Voir le livre “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile”, pp. 143-145.
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ObalAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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OBAL
{Article non traduit.}
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ObedAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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OBED
{Article non traduit.}
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Obed-ÉdomAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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OBED-ÉDOM
(“serviteur d’Édom”).
Guittite, dépositaire pendant trois mois de l’arche de l’alliance, après qu’elle eut failli se renverser durant son transport, incident qui causa la mort d’Uzzah. Tout le temps que l’Arche resta chez Obed-Édom, Jéhovah bénit celui-ci ainsi que sa maisonnée. Quand David en fut informé, il comprit que Jéhovah lui signifiait par là sa volonté de voir le coffre sacré amené à Jérusalem. — II Sam. 6:10-12; I Chron. 13:13, 14; 15:25.
Obed-Édom était “Guittite”. En général, ce terme désignait un Philistin de Gath, mais il pouvait aussi s’appliquer à une personne originaire de Gath-Rimmon, dans le territoire de Dan, ville des Lévites attribuée aux Kohathites (Josué 21:20, 23, 24). Pour qu’il se soit vu confier la garde de l’Arche, Obed-Édom devait nécessairement être un Lévite. On peut en conclure que c’était un Guittite de Gath-Rimmon, et non un Philistin de Gath.
On trouve plusieurs fois le nom d’Obed-Édom parmi les Lévites musiciens ou portiers de la période davidique. Les Écritures mentionnent au moins deux hommes portant ce nom (I Chron. 15:21, 24; 16:38). Il est toutefois impossible de déterminer si les autres textes se réfèrent à l’un ou à l’autre de ces deux Lévites, ou s’ils désignent des personnes du même nom et vivant à la même époque.
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ObéissanceAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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OBÉISSANCE
Attitude qui consiste à se soumettre à l’autorité, à exécuter des ordres, à se conformer à ce qui est exigé ou à s’abstenir de faire ce qui est interdit.
Dans les Écritures hébraïques, l’idée d’obéissance est exprimée par le mot shamaʽ, qui veut dire fondamentalement “entendre ou écouter”. Il est donc parfois utilisé simplement dans le sens de prendre connaissance d’un fait au moyen de l’ouïe (Gen. 3:10; 21:26; 34:5). Toutefois, quand ce qui est dit exprime une volonté, un désir, des directives ou un ordre, alors ce terme hébreu signifie prêter attention ou obéir à celui qui parle. Adam “a écouté” la voix de sa femme, c’est-à-dire qu’en mangeant du fruit défendu il a accédé au désir d’Ève qui voulait qu’il se joigne à elle (Gen. 3:17; voir 21:12). Joseph refusa ‘d’écouter’ les avances que lui faisait la femme de Potiphar (Gen. 39:10). Parce qu’il craignait le peuple, le roi Saül a “obéi à [écouté] sa voix” et, ce faisant, il a transgressé l’ordre de Dieu (I Sam. 15:24). Si Abraham a reçu de Jéhovah la promesse relative à sa postérité, c’est parce qu’il avait “écouté” la voix de Jéhovah, en obéissant à ses ordres. — Gen. 22:18; 26:4, 5; voir Hébreux 11:8; voir OREILLE.
Ce même mot hébreu est également appliqué à Jéhovah, dont il est dit qu’il ‘entend’ ou qu’il ‘écoute’ les hommes. Ici, le mot français “obéissance” ne convient pas. En effet, les humains ne peuvent donner des ordres à Dieu, mais seulement le solliciter ou le supplier. Par conséquent, lorsque Dieu déclara à Abraham: “Au sujet d’Ismaël, je t’ai entendu”, il voulait dire qu’il avait prêté attention à sa requête et qu’il l’exaucerait (Gen. 17:20). De même, Dieu a ‘entendu’ l’appel de personnes dans les difficultés ou dans l’affliction en ce sens qu’il a répondu à leurs prières chaque fois qu’il a jugé bon de leur témoigner sa miséricorde. — Gen. 16:11; 29:33; 21:17; Ex. 3:7-9; voir Deutéronome 1:45.
Le verbe grec hupakouô (substantif hupakoê) correspond à l’hébreu shamaʽ. Ce terme qui emporte l’idée d’obéissance signifie littéralement “écouter en baissant la tête”, c’est-à-dire écouter avec soumission ou venir aux écoutes (comme en Actes 12:13). Péïthô, qui veut dire persuader, convaincre, est un autre terme comportant l’idée d’obéissance. Aux voix passive et moyenne, il ne signifie pas seulement se laisser persuader (Luc 16:31), mettre sa confiance (Mat. 27:43), devenir croyant (Actes 17:4), mais aussi écouter (Actes 5:40) et obéir (Actes 5:36, 37). De péïthô dérivent la forme négative apéïthéô (qui signifie “ne pas croire [Actes 14:2; 19:9] ou désobéir [Jean 3:36]”) ainsi que d’autres mots semblables.
Il ressort de ce qui précède que pour obéir, dans le sens défini par les langues originales des Écritures, il faut d’abord entendre, c’est-à-dire recevoir des renseignements ou une connaissance (voir Luc 12:47, 48; I Timothée 1:13), puis se soumettre à la volonté ou au désir de celui qui s’exprime, qu’il le fasse par la parole ou de toute autre façon. Quant à la soumission, elle est subordonnée aux conditions suivantes: d’une part, celui qui entend reconnaît à l’autre personne l’autorité ou le droit de solliciter ou d’exiger de lui qu’il agisse comme elle le lui demande et, d’autre part, il est disposé à faire la volonté de cette personne. Comme le montrent les mots grecs péïthô et apéïthéô, la croyance et la confiance entrent aussi en ligne de compte.
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