-
TravailAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
et fidèle. En manifestant ces qualités, il glorifiera Dieu, comme cela ressort de ce conseil adressé aux esclaves chrétiens: “Que les esclaves soient soumis à leurs propriétaires en toutes choses, qu’ils leur donnent toute satisfaction, qu’ils ne répliquent pas, ne commettent aucun vol, montrant au contraire une totale bonne fidélité, afin de parer en tout l’enseignement de notre Sauveur, Dieu.” — Tite 2:9, 10; Éph. 6:5-8; Héb. 13:18.
LE BON POINT DE VUE SUR LES BIENS QUE LE TRAVAIL PERMET D’ACQUÉRIR
Les chrétiens doivent se tourner avec reconnaissance vers Dieu pour qu’il bénisse leur travail, et ne pas s’inquiéter à l’excès à propos de leurs besoins matériels. Jésus a conseillé à ses disciples de chercher d’abord le Royaume (Mat. 6:11, 25-33). Il leur a aussi donné cette exhortation: “Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour la nourriture qui demeure pour la vie éternelle.” (Jean 6:27). Par conséquent, les serviteurs de Dieu font preuve de sagesse en accordant à l’argent et aux biens matériels qu’ils se procurent par leur travail moins d’importance qu’aux richesses spirituelles, qui sont bien plus précieuses. Ils utilisent également les ressources matérielles qu’ils acquièrent grâce à leur travail pour favoriser les intérêts d’ordre spirituel. Ce faisant, ils ‘se font des amis’ de Dieu et du Christ. — Eccl. 7:12; Luc 12:15-21; 16:9.
LES ŒUVRES MAUVAISES QU’IL FAUT REJETER
C’est Jéhovah qui détermine quelles œuvres sont bonnes et quelles œuvres sont mauvaises. Il “fera venir en jugement toute sorte d’œuvres, concernant toute chose cachée, pour voir si elle est bonne ou mauvaise”. (Eccl. 12:13, 14.) Dieu rendra également à chacun selon ses œuvres (Ps. 62:12). Ce fait et plus encore l’amour que nous éprouvons pour Jéhovah Dieu sont autant de bonnes raisons de rejeter les œuvres mauvaises et de faire des œuvres qui lui soient agréables. — I Jean 5:3; Ps. 34:14; 97:10; Amos 5:14, 15.
Pour jouir de l’approbation divine, les chrétiens doivent rejeter les “œuvres de la chair”, entre autres la fornication, l’inconduite, l’idolâtrie, la pratique du spiritisme, les haines, les accès de colère et les beuveries. Celui qui pratique de telles choses n’héritera pas le Royaume de Dieu. Il ne fait aucun doute qu’elles font partie des “œuvres stériles qui appartiennent aux ténèbres”, œuvres qui ne sont d’aucun profit. — Gal. 5:19-21; Éph. 5:3-14; I Pierre 4:3; voir Jean 3:20, 21.
LES ŒUVRES BONNES
Il est indispensable de compter sur Jéhovah Dieu si nous voulons voir nos œuvres réussir (Ps. 127:1; Prov. 16:3). C’est Dieu qui soutient et affermit ceux qui œuvrent pour faire sa volonté (II Cor. 4:7; Phil. 4:13). Les œuvres qui remplissent la vie des humains sont vaines (Eccl. 2:10, 11; voir ECCLÉSIASTE), mais celles qui ont trait au vrai culte ne le sont pas. En effet, les chrétiens hébreux reçurent cette assurance: “Dieu n’est pas injuste pour oublier votre œuvre et l’amour que vous avez montré à l’égard de son nom, en ce que vous avez servi les saints et que vous continuez à les servir.” (Héb. 6:10). L’œuvre en question incluait de toute évidence l’aide matérielle et d’autres marques de bonté accordées à ceux qui se trouvaient dans le besoin ou qui devaient endurer des épreuves et la persécution (voir Éphésiens 4:28; Philippiens 4:14-19; I Timothée 6:17, 18; Jacques 1:27). Entre autres œuvres excellentes, citons celle qui consiste à faire des disciples (Mat. 28:19, 20; I Cor. 3:9-15) et, pour les hommes, à servir en tant que surveillants au sein de la congrégation chrétienne et à enseigner ses compagnons. — I Thess. 5:12, 13; I Tim. 3:1; 5:17.
LA FOI ET LES ŒUVRES
Les œuvres de la loi mosaïque, qui incluaient les sacrifices, les rites de purification et la circoncision, ne permettaient pas d’être déclaré juste (Rom. 3:20; 4:1-10; Gal. 3:2). Pourtant, alors qu’il ne parlait pas des œuvres de la loi mosaïque, le disciple Jacques a dit qu’“un homme doit être déclaré juste par les œuvres, et non par la foi seule”. (Jacq. 2:24.) Il faut en effet démontrer sa foi, la prouver par des œuvres tangibles (voir Matthieu 7:21-27; Éphésiens 2:8-10; Jacques 1:27; 2:14-17; 4:4). Abraham, par exemple, a prouvé sa foi par des œuvres, notamment en acceptant d’offrir Isaac en sacrifice. Rahab a également démontré sa foi par des œuvres, en cachant les espions israélites. — Héb. 11:17-19; Jacq. 2:21-25.
-
-
Travail forcéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
TRAVAIL FORCÉ
Le travail forcé était manifestement très courant aux temps bibliques, car souvent on réduisait en esclavage les peuples conquis (Deut. 20:11; Josué 16:10; 17:13; Esther 10:1; És. 31:8; Lament. 1:1). En tant qu’esclaves soumis au travail forcé sous la surveillance immédiate de chefs égyptiens tyranniques, les Israélites entreprirent la construction des villes-entrepôts de Pithom et de Ramsès (Ex. 1:11-14). Par la suite, après être entrés en Terre promise, les Israélites n’obéirent pas à l’ordre de Jéhovah de chasser tous les Cananéens, qui auraient dû être voués à la destruction. Ils les assujettirent au travail forcé d’esclave. Cela eut pour triste conséquence d’entraîner Israël à adorer des faux dieux (Josué 16:10; Juges 1:28; 2:3, 11, 12). Le roi Salomon continua d’imposer le travail forcé d’esclave aux descendants de ces Cananéens, c’est-à-dire aux Amorites, aux Hittites, aux Périzzites, aux Hivites et aux Jébusites. — I Rois 9:20, 21.
Parfois, des travailleurs israélites étaient enrôlés pour faire face à un état d’urgence ou pour terminer un travail spécial qui ne pouvait être retardé indéfiniment. D’après les paroles que Jacob, mourant, adressa à son fils Issacar, la tribu issue de celui-ci allait être soumise à ce genre de travail forcé (Gen. 49:15). Salomon engagea trente mille hommes d’Israël pour la construction du temple. Cependant, ils ne furent pas réduits en esclavage; ils servaient par équipe de dix mille pendant un mois au Liban, si bien qu’ils passaient deux mois chez eux et un mois au travail. Il semble toutefois que le recrutement des Israélites pour le travail forcé souleva un mécontentement considérable. Quand Roboam refusa d’alléger le joug pesant que Salomon leur avait imposé, et que plus tard il envoya Adoram (Hadoram, Adoniram) en Israël pour recruter des travailleurs, ce dernier fut lapidé. Adoram devait être très avancé en âge; en effet, c’est sous le règne de David qu’il avait commencé à servir comme surveillant des requis au travail forcé. — II Sam. 20:24; I Rois 4:6; 5:13, 14; 12:14, 18; II Chron. 10:18.
-