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CaïnAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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la Bible, il ne semble pas qu’il faille voir en l’offrande de Caïn un don de qualité inférieure. En revanche, Hébreux 11:4 souligne que Caïn ne fut pas motivé par la foi, qualité qui rendit le sacrifice d’Abel acceptable aux yeux de Dieu. La qualité inférieure de l’offrande de Caïn tenait peut-être aussi au fait qu’elle n’était pas sanglante, tandis que celle d’Abel représentait une vie qui avait été retranchée.
Les Écritures n’indiquent pas comment Dieu a fait savoir qu’il approuvait une offrande et rejetait l’autre; quoi qu’il en soit, cela a dû être évident pour Caïn et Abel. Jéhovah, qui lit dans le cœur de l’homme (I Sam. 16:7; Ps. 139:1-6), connaissait la mauvaise attitude de Caïn, laquelle devint clairement manifeste aussitôt après que Dieu eut rejeté son offrande. Caïn se mit à pratiquer ouvertement les “œuvres de la chair”, à savoir “les inimitiés, la querelle, la jalousie, les accès de colère”. (Gal. 5:19, 20.) Jéhovah montra à l’homme amer qu’il y aurait élévation pour lui s’il se mettait simplement à faire le bien. Caïn aurait pu s’humilier et suivre l’excellent exemple de son frère, mais il négligea l’avertissement de Dieu qui lui conseillait de se rendre maître du désir pécheur qui était “tapi à l’entrée”, prêt à le dominer (Gen. 4:6, 7; comparez avec Jacques 1:14, 15). L’irrespect, tel fut le “chemin de Caïn”. — Jude 11.
La déclaration suivante: “Allons aux champs” (Gen. 4:8), ne figure pas dans le texte massorétique des Écritures hébraïques, mais plusieurs manuscrits hébreux mettent ici le signe de l’omission, tandis que le Pentateuque samaritain, la Septante, la Peschitto syriaque et d’anciens textes latins renferment cette remarque, comme ayant été effectivement faite par Caïn à Abel. Dans les champs, Caïn se jeta sur Abel et le tua, devenant ainsi le premier meurtrier parmi les hommes. C’est à juste titre qu’on a pu dire de lui qu’il “était issu du méchant”, lequel est le “père” des homicides et le “père du mensonge”. (I Jean 3:12; Jean 8:44.) La réponse insolente de Caïn à Jéhovah, qui lui demandait où était Abel, fut une nouvelle manifestation de son attitude. Elle n’exprimait ni repentir ni remords; c’était plutôt une réplique mensongère: “Je ne sais pas. Suis-je le gardien de mon frère?” — Gen. 4:8, 9.
La sentence prononcée par Dieu contre Caïn, à savoir le bannissement du sol, signifiait de toute évidence qu’il serait expulsé du voisinage du jardin d’Éden; de plus, la malédiction déjà prononcée sur le sol allait être aggravée dans son cas, car la terre lui refuserait le fruit de son labeur. Caïn se plaignit alors de la sévérité du châtiment et redouta une éventuelle vengeance pour le meurtre d’Abel, mais il ne manifesta aucun repentir sincère. Jéhovah “établit un signe pour Caïn”, afin qu’il ne soit pas tué, mais le récit ne dit pas si ce signe ou marque fut placé de quelque façon sur la personne même de Caïn. Le signe en question était vraisemblablement le décret solennel de Dieu, connu de tous et observé par tous. — Gen. 4:10-15; comparez avec le verset 24 4:24 où Lamech fait allusion à ce décret.
Caïn prit le chemin de l’exil et se fixa “au pays de Fuite, à l’orient d’Éden”; il emmena avec lui sa femme, une fille non nommée d’Adam et Ève (Gen. 4:16, 17; comparez avec 5:4 et 20:12, où il est question du mariage qui eut lieu bien plus tard entre Abraham et Sara, sa demi-sœur). Après la naissance de son fils Hénoch, Caïn “se mit à bâtir une ville” qu’il appela d’après le nom de son fils. Selon les critères actuels, une telle ville n’a pu être qu’un village fortifié, et les Écritures ne disent rien quant à l’époque où elle fut achevée. Ses descendants sont cités en partie et ils se distinguèrent par la vie nomade d’éleveurs de troupeaux, mais aussi dans le maniement des instruments de musique, dans le martelage d’outils et dans la pratique de la polygamie et de la violence (4:17-24). La lignée de Caïn prit fin lors du déluge universel à l’époque de Noé.
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CaïnanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CAÏNAN
{Article non traduit.}
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CaïpheAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CAÏPHE
(abaissement).
Joseph Caïphe était grand prêtre durant le ministère de Jésus (Luc 3:2). Gendre du grand prêtre Anne (Jean 18:13; voir ANNE) il fut établi à cette charge par le prédécesseur de Ponce Pilate, Valerius Gratus, vers l’an 18 de notre ère. Certains, toutefois, ne situent pas cet événement avant l’année 26. Il resta en fonction jusqu’en 36 ou 37, c’est-à-dire plus longtemps qu’aucun de ses prédécesseurs immédiats, grâce à ses qualités de diplomate et à sa collaboration avec le pouvoir romain. On dit que Pilate et lui étaient de bons amis. Caïphe était sadducéen. — Actes 5:17.
Caïphe, qui était un des principaux meneurs du complot visant à supprimer Jésus, prophétisa, mais pas de son propre chef, que celui-ci mourrait bientôt pour la nation et il s’appliqua résolument à atteindre cet objectif (Jean 11:49-53; 18:12-14). Au cours du procès de Jésus devant le Sanhédrin, Caïphe déchira ses vêtements et déclara: “Il a blasphémé!” (Mat. 26:65). Quand Jésus parut devant Pilate, Caïphe était certainement là à crier: “Attache-le sur un poteau! Attache-le sur un poteau!” (Jean 19:6, 11). Il était là pour demander qu’on relâchât Barabbas au lieu de Jésus (Mat. 27:20, 21; Marc 15:11) et pour hurler: “Nous n’avons de roi que César.” (Jean 19:15). Il était là encore pour protester contre l’inscription “Le roi des Juifs” qui figurait sur un écriteau au-dessus de la tête de Jésus. — Jean 19:21.
Même après la mort de Jésus, Caïphe continua à se montrer un des principaux ennemis du christianisme naissant. Les apôtres furent traduits à leur tour devant ce chef religieux. On leur ordonna sévèrement de cesser de prêcher, on les menaça et on les fit même flageller, mais sans succès. “Chaque jour, dans le temple et de maison en maison, sans arrêt ils continuaient” malgré Caïphe (Actes 4:5-7; 5:17, 18, 21, 27, 28, 40, 42). Le sang du juste Étienne vint bientôt s’ajouter à celui de Jésus sur les pans de la robe de Caïphe qui arma également Saul de Tarse de lettres d’introduction pour étendre la campagne meurtrière de ce dernier jusqu’à Damas (Actes 7:1, 54-60; 9:1, 2). Toutefois, peu après, un fonctionnaire romain nommé Vitellius le destitua de ses fonctions. Humilié et incapable de supporter un tel affront, Caïphe se serait alors suicidé.
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