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FuroncleAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FURONCLE
Inflammation localisée de la peau, accompagnée d’un gonflement douloureux et produite, non par une blessure préalable, mais par une infection due à l’action d’une bactérie dans un follicule pileux ou dans une glande sébacée. Le furoncle commence par un gonflement rouge et douloureux, suivi d’une suppuration, puis de l’élimination du bourbillon. Parfois, il peut y avoir éruption de plusieurs furoncles dans la zone affectée. L’anthrax est plus dangereux et plus étendu que le furoncle. Il peut être extrêmement douloureux et s’accompagner de maux de tête, de fièvre et de prostration. Il est même parfois mortel. — Ex. 9:8-11; Lév. 13:18-23; Deut. 28:15, 27, 35; II Rois 20:1, 7; Job 2:7; És. 38:1, 21.
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GaalAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GAAL
(dégoût).
Fils d’Ébed qui, en compagnie de ses frères, se rendit à Sichem et y gagna la confiance des propriétaires terriens (Juges 9:26). Auparavant, ces derniers avaient soutenu Abimélech pour qu’il tue les fils de Jérubbaal (Gédéon), puis ils l’avaient fait roi sur eux (Juges 9:1-6). Il semble qu’Abimélech avait nommé Zébul prince de Sichem, la ville où celui-ci habitait, tandis que lui-même demeurait à Arumah. Avec le temps, les relations entre les propriétaires terriens de Sichem et Abimélech s’étaient détériorées. C’est alors que Gaal et ses frères incitèrent les habitants de la ville à se révolter contre Abimélech. Dès que Zébul l’apprit, il avertit Abimélech, le conseillant en même temps sur le moyen de régler l’affaire. Dans la bataille qui s’ensuivit, Abimélech vainquit Gaal et ses partisans, qui battirent en retraite jusqu’à Sichem. Par la suite, Zébul chassa Gaal et ses frères de la ville. — Juges 9:22-41.
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GaaschAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GAASCH
{Article non traduit.}
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GabaonAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GABAON
(d’un mot qui signifie “colline”), GABAONITES.
Aujourd’hui, on associe la ville de Gabaon à El-Djîb, lieu situé à une dizaine de kilomètres au nord-nord-ouest de Jérusalem. On y a découvert de nombreuses poignées de jarres en terre cuite qui portaient le mot “Gabaon” en caractères hébreux archaïques. Située sur une colline qui domine d’une soixantaine de mètres la plaine environnante, le site de l’ancienne ville couvre une superficie d’environ six hectares et demi.
Ces dernières années, ce site a fait l’objet de fouilles archéologiques. On y a dégagé un tunnel long de cinquante mètres, creusé dans le roc. Autrefois, celui-ci était éclairée par des lampes, qui étaient placées dans des niches pratiquées à intervalles réguliers le long des murs. Ce tunnel, dont l’entrée se trouvait juste à l’intérieur des limites de la ville, menait par quatre-vingt-treize marches taillées dans le roc à un réservoir souterrain artificiel, alimenté par une source située à quelque vingt-cinq mètres au-dessous des murs de la ville. Il assurait aux Gabaonites une réserve d’eau, même en temps de siège. Les archéologues ont également mis au jour une citerne ou puits rond, taillé dans le roc, de plus de onze mètres de diamètre. Un escalier circulaire, aux marches de 1,50 mètre de largeur environ, descend dans le sens des aiguilles d’une montre le long de la paroi du puits. Au fond, à une dizaine de mètres de profondeur, cet escalier se prolonge par un tunnel de près de quinze mètres de long jusqu’au réservoir d’eau.
SES RAPPORTS AVEC JOSUÉ
À l’époque de Josué, Gabaon était habitée par les Hivites, l’une des sept nations cananéennes vouées à la destruction (Deut. 7:1, 2; Josué 9:3-7). Les Gabaonites sont aussi appelés “Amorites”. Il semble en effet que ce nom s’appliquait parfois aux Cananéens en général (II Sam. 21:2; comparez avec Genèse 10:15-18; 15:16). Contrairement aux autres Cananéens, les Gabaonites comprirent qu’en dépit de leur puissance militaire et de la taille de leur ville, toute résistance était inutile, étant donné que Jéhovah combattait pour Israël. Par conséquent, après la destruction de Jéricho et d’Aï, une délégation de Gabaonites qui, apparemment, représentait aussi Képhirah, Béeroth et Kiriath-Jéarim, trois autres villes hivites (Josué 9:17), se rendit vers Josué à Guilgal pour demander la paix. Vêtus d’habits et de sandales usés, munis d’outres à vin crevées, de sacs élimés et de pain sec et émietté, les ambassadeurs gabaonites prétendirent venir d’un pays lointain et, partant, ne pas se trouver sur le chemin des conquêtes d’Israël. Ils reconnurent l’œuvre de Jéhovah dans ce qui était arrivé précédemment à l’Égypte et aux rois amorites Sihon et Og, mais il furent assez sages pour ne pas parler des événements de Jéricho et d’Aï, étant donné que ces nouvelles n’auraient pas pu atteindre leur “pays très lointain” avant leur prétendu départ. Des représentants d’Israël examinèrent et admirent leurs preuves, puis conclurent avec eux une alliance pour les laisser vivre. — Josué 9:3-15.
Peu après, la ruse fut découverte, mais l’alliance était toujours en vigueur. En la rompant, Israël aurait fait douter de sa loyauté et aurait amené les autres nations à mépriser le nom de Jéhovah. Quand Josué interrogea les Gabaonites au sujet de leur subterfuge, ceux-ci reconnurent de nouveau les actions que Jéhovah avait réalisées pour Israël, et ils s’en remirent à la miséricorde de Josué, en disant: “Maintenant nous voici en ta main. Fais comme il est bon et juste à tes yeux de nous faire.” On les constitua donc abatteurs de bois et puiseurs d’eau pour l’assemblée et pour l’autel de Jéhovah. — Josué 9:16-27.
Bien que Josué et les autres chefs aient été amenés par ruse à conclure une alliance avec les Gabaonites, cette issue fut, selon toute vraisemblance, conforme à la volonté de Jéhovah (Josué 11:19). La preuve en est que lorsque cinq rois amorites tentèrent de détruire les Gabaonites, Jéhovah bénit l’aide qu’Israël apporta à ces derniers, allant même jusqu’à faire tomber d’énormes grêlons sur leurs ennemis et à prolonger miraculeusement la lumière du jour pour permettre aux Israélites d’achever leur victoire (Josué 10:1-14). Qui plus est, en cherchant à faire une alliance de paix avec Israël et en demandant l’aide de Josué quand ils furent menacés, les Gabaonites montrèrent qu’ils avaient foi en la capacité qu’avait Jéhovah de tenir parole et de les délivrer. Si les Écritures font l’éloge de Rahab de Jéricho, c’est parce qu’elle manifesta, d’avoir la vie sauve. Enfin, les Gabaonites avaient une crainte salutaire du Dieu d’Israël. — Comparez avec Josué 2:9-14; 9:9-11, 24; 10:6; Hébreux 11:31.
SOUS L’AUTORITÉ D’ISRAËL
Par la suite, Gabaon fut incluse dans le territoire de Benjamin et assignée aux prêtres aaroniques (Josué 18:21, 25; 21:17-19). C’est là, semble-t-il, que le Benjaminite Jéïel devint le “père” d’une maison, c’est-à-dire qu’il la fonda (I Chron. 8:29; 9:35). Un des hommes puissants de David, Ischmaïah, était de Gabaon (I Chron. 12:1, 4), de même que le faux prophète Hananiah, contemporain de Jérémie. — Jér. 28:1.
Au XIe siècle avant notre ère, Gabaon et ses environs furent témoins d’un conflit qui opposa l’armée d’Isch-Boscheth conduite par Abner à l’armée de David commandée par Joab. Tout d’abord, sans doute afin de régler la question pendante sur l’identité du roi qui devrait régner sur tout Israël, on organisa un combat qui opposait douze homme de chaque champ. Mais cela ne résolut rien, car chaque combattant transperça son adversaire avec son épée, si bien que les vingt-quatre homme périrent. Un violent affrontement s’ensuivit, dans lequel Abner perdit dix-huit fois plus d’hommes que Joab. On compta 380 victimes au total, dont Asahel, frère de Joab, tué par Abner en légitime défense (II Sam. 2:12-31). Par la suite, Joab assassina Abner pour venger Asahel (II Sam. 3:27, 30). Quelque temps plus tard, près de la grande pierre qui était à Gabaon, Joab tua également son propre cousin, Amasa, le neveu de David que ce dernier avait établi à la tête de son armée. — II Sam. 20:8-10.
Au cours des siècles, le peuple gabaonite originel continua d’exister, bien que le roi Saül ait cherché à le détruire. En cette circonstance, les Gabaonites attendirent patiemment que Jéhovah révèle l’injustice commise à leur égard. C’est ce qu’il fit au moyen d’une famine de trois ans durant le règne de David. Dès qu’il eut interrogé Jéhovah et appris que le problème était lié à une dette de sang, David demanda aux Gabaonites quelle action il devait entreprendre pour faire propitiation. Ceux-ci répondirent fort justement qu’il ne ‘s’agissait pas pour eux d’argent et d’or’, parce que selon la Loi on ne devait pas accepter de rançon pour un meurtrier (Nomb. 35:30, 31). Ils reconnurent aussi qu’ils ne pouvaient pas mettre un homme à mort sans y être légalement autorisés. C’est donc seulement lorsque David les eut interrogés plus avant qu’ils demandèrent que sept “fils” de Saül leur soient livrés. Puisque la dette de sang était à la fois sur Saül et sur sa maison, on peut penser que, si Saül prit probablement l’initiative de ces meurtres, ses “fils” durent y participer directement ou indirectement (II Sam. 21:1-9). En la circonstance, ces fils ne furent pas mis à mort pour les péchés de leur père (Deut. 24:16). Il s’agissait plutôt d’une juste rétribution, conforme à la règle “âme pour âme”. — Deut. 19:21.
Durant la vie de David, le tabernacle fut transporté à Gabaon (I Chron. 16:39; 21:29, 30). C’est là que Salomon offrit des sacrifices au début de son règne et que Jéhovah lui apparut dans un rêve, l’invitant à lui demander tout ce qu’il désirait. — I Rois 3:4, 5; 9:1, 2; II Chron. 1:3, 6, 13.
Des années plus tard, dans une prophétie (És 28:21, 22), Ésaïe compara l’action étrange et l’œuvre insolite que Jéhovah accomplissait en se levant contre son propre peuple à ce qui était arrivé dans la basse plaine de Gabaon. C’était probablement une allusion à la victoire que Jéhovah avait donnée à David sur les Philistins (I Chron. 14:16), si ce n’est aussi à la défaite beaucoup plus ancienne de la ligue amorite aux jours de Josué (Josué 10:5, 6, 10-14). Cette prophétie se réalisa en 607 avant notre ère, lorsque Jéhovah laissa les Babyloniens détruire Jérusalem et son temple.
À Mizpah, peu de temps après la destruction prédite de Jérusalem, Ismaël assassina Guédaliah, le gouverneur désigné par Nébucadnezzar, roi de Babylone. En outre, l’assassin et ses complices firent captif tout le reste du peuple qui était à Mizpah. Mais Johanan et les hommes qui étaient avec lui rattrapèrent Ismaël près des eaux abondantes de Gabaon et délivrèrent les captifs. — Jér. 41:2, 3, 10-16.
Des hommes de Gabaon figurent parmi ceux qui, en 537, revinrent de Babylone où ils avaient été exilés; plus tard, certains d’entre eux participèrent à la réparation des murs de Jérusalem. — Néh. 3:7; 7:6, 7, 25.
[Illustration, page 562]
Puits creusé dans le roc qu’on identifie parfois à “l’étang de Gabaon”.
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GABBAÏ
{Article non traduit.}
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