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OrfraieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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semble être apparentée au faucon et à l’aigle, quoiqu’elle possède certains traits distinctifs, par exemple des pattes semblables à celles du hibou. La tête et le bec de l’oiseau rappellent ceux de l’aigle; quant à son corps et à ses ailes, ils sont marron foncé dessus et blanc strié de marron dessous. Mesurant environ 80 centimètres de long et ayant une envergure de presque 1,80 mètre, l’orfraie vit à proximité de toutes les grandes masses d’eau, où elle se nourrit des poissons qui nagent près de la surface. Avec une aisance gracieuse, l’oiseau plane et tournoie au-dessus de l’eau jusqu’à ce qu’il repère sa proie. C’est alors qu’il pique brusquement. Ses pattes frappent l’eau avec force, et il disparaît même de temps à autre dans l’eau. Un plumage très épais sous le corps de l’orfraie atténue l’impact et la rend remarquablement équipée pour ce genre d’attaque. De plus, les longues griffes crochues et acérées qui terminent ses doigts grossiers facilitent la préhension de sa proie glissante. Selon des observateurs, lorsqu’il se dirige vers le rivage pour dévorer son repas, l’oiseau a l’habitude de tenir la tête de sa proie dans l’axe de son vol, et cela afin de réduire la résistance de l’air. En Palestine, l’orfraie vit principalement le long de la côte méditerranéenne.
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ORGE
(héb. seʽorah; gr. krithê).
Importante céréale cultivée dans de nombreux endroits depuis les temps anciens jusqu’à présent. C’était un des produits de valeur qui attendaient les Israélites en Terre promise, région qui est encore aujourd’hui “un pays de blé, et d’orge”. — Deut. 8:8.
Le nom hébreu de l’orge (seʽorah), dérivé du mot utilisé pour désigner le “poil”, signifie littéralement “la chose poilue”. Ce terme décrit bien les longues pointes effilées qui forment les barbes caractéristiques de l’épi d’orge. Cette plante très robuste supporte mieux la sécheresse et s’adapte à une plus grande variété de climats que n’importe quelle autre céréale. À maturité, l’orge mesure environ 90 centimètres de haut. Ses feuilles sont un peu plus larges que celles du blé.
L’orge mûrit avant le blé (Ex. 9:31, 32). On commençait à la moissonner au début du printemps, durant le mois de Nisan (mars-avril), d’abord dans la chaude vallée du Jourdain, puis dans les régions plus élevées et plus tempérées, et au cours du mois de Ziv (avril-mai), sur les hauts plateaux à l’est du Jourdain. La récolte de l’orge marquait donc une période précise de l’année (Ruth 1:22; II Sam. 21:9), dont le début correspondait à l’époque de la Pâque, puisque la gerbe que le prêtre balançait le 16 Nisan venait des prémices de l’orge (Lév. 23:10, 11). Certains ont émis l’opinion selon laquelle les Juifs se servaient de la moisson de l’orge comme d’un point de repère pour déterminer quand il fallait ajouter un mois intercalaire pour faire coïncider leur calendrier avec les saisons. Si, à la fin du mois d’Adar, on jugeait que l’orge n’était pas assez mûre pour qu’on puisse en présenter les prémices à l’époque de la fête des Gâteaux non fermentés, on ajoutait un treizième mois (Véadar).
L’orge coûtait moins cher que le blé. Dans la vision de Jean, sa valeur est trois fois moindre (Rév. 6:6). L’orge était suffisamment commune et abondante pour servir de fourrage aux chevaux de Salomon (I Rois 4:28), et on l’utilise encore de la même façon aujourd’hui. On faisait du pain, souvent en forme de gâteaux ronds, avec de la farine d’orge (II Rois 4:42; Ézéch. 4:12; Jean 6:9, 13) que l’on mélangeait parfois à d’autres céréales. — Ézéch. 4:9.
L’orge servait aussi de mesure. On estimait la valeur légale d’un champ en fonction de la quantité d’orge nécessaire pour l’ensemencer (Lév. 27:16). Les écrits rabbiniques montrent que, par la suite, les Hébreux utilisèrent cette céréale comme mesure de longueur: sept grains d’orge posés côte à côte équivalaient à une “largeur de doigt”.
[Illustration, page 1112]
Épis d’orge.
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ORGIE
Le mot grec kômos, qui signifie “réjouissances, noce, partie de plaisir”, figure trois fois dans les Écritures grecques chrétiennes (Rom. 13:13; Gal. 5:21; I Pierre 4:3), et toujours pour désigner une action mauvaise ou désapprouvée. Le Lexicon de J. Thayer fait remarquer que dans les écrits grecs de l’Antiquité ce mot s’applique à “une procession nocturne tapageuse de joyeux lurons à moitié ivres qui, après le dîner, défilent dans les rues avec torches et musique, en l’honneur de Bacchus ou d’un autre dieu [ou de l’athlète victorieux d’un de leurs jeux], et qui chantent en s’accompagnant de musique devant les maisons de leurs amis ou amies”. Une telle conduite immodérée et licencieuse, accompagnée de défilés dans les rues semblables à ceux qui se déroulent lors du carnaval dans certains pays, était courante dans les villes grecques du temps de l’apôtre Paul. Il était donc approprié et utile de mettre en garde les vrais adorateurs contre cette coutume.
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