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Les deux commandements dont la loi dépendLa Tour de Garde 1960 | 1er novembre
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si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les (hommes des nations, NW) aussi n’agissent-ils pas de même ? (Mat. 5:43-47). “ Ainsi donc ”, dit Paul, “ pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi. ” — Gal. 6:10.
Cela n’exige pas du chrétien qu’il se laisse duper par des personnes qui organisent des collectes pour des œuvres de bienfaisance et qu’il leur donne de l’argent. Dans la parabole du bon Samaritain, celui qui fut approuvé n’entra pas seulement dans la ville pour y chercher quelqu’un, à qui il remit de l’argent pour qu’il prenne soin de l’homme ayant besoin d’aide. Puisqu’il était sur place, il lui vint en aide personnellement et paya lui-même la note de la victime à l’aubergiste.
Quand il s’agit des nécessités matérielles de la vie, les chrétiens savent que leurs expressions verbales d’amour doivent être appuyées par des actes. Jacques dit à ce sujet : “ Si un frère ou une sœur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, et que l’un d’entre vous leur dise : Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez ! et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il ? ” — Jacq. 2:15, 16.
Cependant, il y a encore d’autres choses plus importantes et qui révèlent un plus grand amour. Jésus nous rappelle qu’il ne faudrait pas s’inquiéter à l’excès des choses matérielles de la vie. “ Car toutes ces choses (...) votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. ” (Mat. 6:32, 33). C’est en dirigeant l’attention de notre prochain sur le royaume de Dieu et sa justice que nous lui manifesterons le plus grand amour. Ceux qui sont faibles et malades spirituellement, ceux qui ont faim et soif de justice, doivent être nourris des vérités fortifiantes de la Parole de Dieu. Ils ont besoin de quelqu’un qui manifeste un intérêt affectueux pour leur bien-être spirituel. Jésus nous instruisit à faire preuve d’un tel intérêt quand il dit : “ Allez donc me faire des disciples dans toutes les nations. ” — Mat. 28:19, Jé.
Oui, l’amour est tout aussi essentiel à la manière de vivre d’un chrétien que l’était aux Israélites l’obéissance à la loi. Nous ne sommes pas sous la loi, mais nous sommes dans l’obligation d’aimer Jéhovah notre Dieu de tout notre cœur, de toute notre pensée et de toute notre âme, et notre prochain comme nous-mêmes.
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Tu ne te prosterneras point devant une image tailléeLa Tour de Garde 1960 | 1er novembre
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Tu ne te prosterneras point devant une image taillée
NOMBREUX sont les édifices religieux remplis d’images de Jésus, de Marie et des “ saints ”, devant lesquelles, journellement, des centaines de personnes se prosternent, particulièrement dans les pays catholiques romains.
Ces gens se déclarent attachés aux dix commandements ; cependant l’un de ceux-ci dit : “ Tu ne te feras pas d’image taillée ni aucune figure de ce qui est en haut dans le ciel, ou de ce qui est en bas sur la terre, ou de ce qui est dans les eaux au-dessous de la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles et tu ne les serviras point. Car je suis Jéhovah ton Dieu, un Dieu (exigeant un dévouement exclusif, NW). ” — Ex. 20:4, 5, AC.
Or, puisqu’il est évident que les images ressemblent à ce qui est, soit dans le ciel, soit sur la terre, ou dans les eaux de la mer, et que les gens se prosternent devant elles, on pourrait conclure naturellement qu’il y a là une violation des dix commandements. Mais il n’en est rien, réplique le cardinal Gibbons dans son livre La foi de nos pères. Il dit à ce sujet : “ Chaque enfant catholique comprend clairement la différence essentielle existant entre une idole païenne et une image chrétienne. Les païens considéraient une idole comme un dieu doué d’intelligence et des autres attributs de la divinité. Ils étaient donc idolâtres ou adorateurs d’images. Les chrétiens catholiques savent qu’une image sainte n’a ni l’intelligence ni le pouvoir de les entendre ou de les aider. Ils lui rendent un respect relatif, c’est-à-dire, le respect religieux qu’ils rendent à l’image est proportionné à la vénération qu’ils éprouvent pour l’original céleste auquel elle se réfère. ” Mais est-il vrai que seule une adoration relative est rendue aux images ? Non, comme nous allons le voir.
Par exemple, le livret-guide de la célèbre cathédrale de Chartres, en France, dit-il : “ Marie est adorée par l’intermédiaire d’une image appelée Notre Dame de la Crypte ? ” Non, mais on peut lire : “ Pendant de nombreux siècles, Notre Dame de la Crypte [ici, une image] a accepté l’hommage de ses dévots. ”
En outre, s’il était vrai que l’image dût simplement rappeler à l’adorateur un “ saint ” particulier qu’il invoque, alors, n’importe quelle image de ce saint invoqué servirait au même but. Mais c’est un fait bien connu que certaines statues sont l’objet d’une vénération bien plus grande que d’autres, certaines sont considérées comme bien plus efficaces, d’autres attirent des foules bien plus nombreuses et des statues particulières sont souvent invoquées pour des choses particulières.
C’est ainsi que le guide Chartres dit encore : “ Notre Dame de la Belle Verrière était jadis un objet de vénération, elle était particulièrement invoquée par les femmes avant d’accoucher. ” Un autre exemple que l’on peut citer est la prééminence accordée à l’image de “ Jésus de Medinaceli ” dans les processions de la semaine sainte par les catholiques espagnols dévots.
Le cardinal Gibbons peut faire la distinction entre une image et une idole et affirmer énergiquement que la première est simplement une aide pour adorer, mais quand des pèlerinages sont faits en l’honneur d’une image sculptée particulière, alors, celle-ci prend une valeur
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