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ChypreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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sur la côte phénicienne, pour la fabrication de navires. — Ézéch. 27:2, 6.
HISTOIRE DE CHYPRE
Thoutmôsis (Thoutmès) III, monarque égyptien, affirme avoir conquis Chypre. C’est peut-être là la première référence de l’histoire profane à cette île. Des siècles plus tard, au début du premier millénaire avant notre ère, les Phéniciens y ont, semble-t-il, établi des colonies, mais la population continua à montrer ses affinités particulières avec la Grèce. Les empereurs assyriens Sardon II, Sennachérib et Ésar-Haddon (contemporains des rois Ézéchias et Manassé) se vantent tous de leur domination sur l’île. Après l’effondrement de l’Empire assyrien, l’Égypte l’assujettit de nouveau. Lorsque Cyrus le Grand s’attaqua à l’Empire babylonien, les Cypriotes lui auraient accordé leur soutien, ce qui leur valut le privilège d’avoir leurs propres rois durant la domination perse. L’île fut rattachée à la Syrie et à la Phénicie pour constituer une satrapie perse. Des inscriptions montrent que durant le règne de Xerxès elle fournissait 150 navires armés à la flotte impériale perse.
Les rois des cités-États de Chypre furent soumis à la domination grecque après la victoire d’Alexandre le Grand à Issos en 333 avant notre ère, mais après la mort de ce monarque, l’île tomba sous la coupe de la dynastie égyptienne des Ptolémées et elle resta à l’Égypte jusqu’en 58 avant notre ère, année où elle fut annexée par Rome.
CHYPRE ET LE CHRISTIANISME
Quand, après le martyre d’Étienne, la persécution des chrétien provoqua leur dispersion, des disciples se rendirent à Chypre où ils donnèrent le témoignage aux Juifs qui y résidaient. Quelques chrétiens cypriotes allèrent à Antioche, sur la côte syrienne, juste en face de Chypre, où leur prédication fut bien accueillie par les habitants qui, comme eux, parlaient le grec (Actes 11:19, 20). Quand Paul et Barnabas, accompagnés de Jean Marc, quittèrent Antioche pour effectuer leur premier voyage missionnaire (47-48), ils prêchèrent d’abord à Chypre, l’île natale de Barnabas. Quand ils arrivèrent à Salamine, importante ville commerciale sur la côte orientale de Chypre, ils y trouvèrent plusieurs synagogues, preuve que de nombreux Juifs vivaient là. Après avoir annoncé la Parole de Dieu dans cette ville, ils traversèrent toute l’île jusqu’à Paphos, sur la côte occidentale, qui était alors la capitale de la province romaine. C’est dans cette ville qu’ils rencontrèrent le proconsul Sergius Paulus, qui s’intéressait à leur message, et le sorcier Élymas (Bar-Jésus) qui s’opposa à eux. — Actes 13:1-12.
Du port de Paphos, Paul et ses compagnons s’embarquèrent pour la Pamphilie, en Asie Mineure (Actes 13:13). Environ deux ans plus tard, Barnabas, accompagné de Jean Marc, retourna dans son île pour continuer à faire des disciples, alors que Paul entreprit son deuxième voyage missionnaire à travers l’Asie Mineure (env. 49) (Actes 15:36-41). À la fin de son troisième voyage (env. 56), Paul et ses compagnons embarquèrent à Patara, sur la côte sud-ouest de l’Asie Mineure, pour se rendre en Phénicie. Alors qu’ils étaient en vue de l’île de Chypre, ils l’ont ‘laissée sur leur gauche’ en passant probablement au sud-ouest de l’île, puisque le bateau se dirigeait vers Tyr (Actes 21:1-3). Peu après, à son arrivée, à Jérusalem, Paul logea chez un certain Mnason qui, comme Barnabas, était natif de Chypre (Actes 21:15, 16). Le bateau sur lequel Paul s’était embarqué pour se rendre à Rome navigua “à l’abri de Chypre, parce que les vents étaient contraires”. Comme à cette époque de l’année les vents dominants étaient d’ouest et de nord-ouest, le navire n’avait pas effectué la traversée en pleine mer, mais il avait vraisemblablement contourné la pointe orientale de Chypre, puis longé la côté de l’Asie Mineure où les brises venant de la terre allaient faciliter sa course vers l’Occident. — Actes 27:4, 5, 9, 12.
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CIEL
(héb. shâmayîm; gr. ouranos).
Le mot hébreu shâmayîm (toujours au pluriel) semble désigner dans son sens premier ce qui est “haut” ou “élevé”. (Ps. 103:11; Prov. 25:3; És. 55:9.) Quant à l’étymologie du terme grec, elle est incertaine.
LES CIEUX PHYSIQUES
Le terme original embrasse tout ce qui peut être inclus dans les cieux physiques, le contexte fournissant généralement assez de renseignements pour préciser de quoi il s’agit en particulier.
L’atmosphère de la terre
Le “ciel” ou les “cieux” peuvent désigner toute l’atmosphère terrestre où se forment la rosée et le givre (Gen. 27:28; Job 38:29), volent les oiseaux (Deut. 4:17; Prov. 30:19; Mat. 6:26), souffle le vent (Ps. 78:26), jaillit l’éclair (Luc 17:24), flottent les nuages et d’où tombent la pluie, la neige et la grêle (Josué 10:11; I Rois 18:45; És. 55:10; Actes 14:17). Les termes originaux désignent parfois la voûte céleste telle qu’on peut la voir depuis la terre. — Mat. 16:1-3; Actes 1:10, 11.
Cette région atmosphérique correspond généralement à l’“étendue” (héb. râqîâʽ), décrite en Genèse 1:6-8, qui fut formée durant la deuxième période de création. C’est sans doute de ce “ciel” dont il est question dans les textes de Genèse 2:4 et d’Exode 20:11; 31:17, quand ils parlent de la création “des cieux et de la terre”. — Voir ÉTENDUE.
Quand il forma l’étendue ou l’atmosphère, Dieu sépara les eaux qui devaient se trouver sur la terre des eaux qui allaient rester au-dessus de l’étendue. Cela explique pourquoi, au sujet du déluge universel du temps de Noé, il est écrit que “ce jour-là se fendirent toutes les sources des eaux de l’immense abîme et les écluses des cieux s’ouvrirent”. (Gen. 7:11; comparez avec Proverbes 8:27, 28.) Lors du déluge, les “eaux de l’immense abîme” suspendues au-dessus de l’étendue se déversèrent vraisemblablement sur la terre comme par des canaux ainsi que sous la forme de pluie. Quand cet immense réservoir fut vidé, les “écluses des cieux se fermèrent”. — Gen. 8:2.
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