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Réussite d’un programme de rééducationRéveillez-vous ! 1977 | 22 août
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1972. En moyenne, 22 personnes assistent aux réunions, et une séance spéciale a réuni 33 détenus. En avril 1975 et en mars 1976, sept détenus ont été baptisés dans un bassin acheté spécialement pour l’occasion.
On a commencé un excellent programme dans la prison d’État du Maryland vers la fin de 1973. Beaucoup de détenus se sont mis ensuite à étudier la Bible et, plus tard, des anciens d’entre les Témoins de Jéhovah ont commencé à organiser régulièrement des réunions. Jusqu’à présent, huit hommes ont été baptisés (dans la baignoire de l’hôpital de la prison).
À Rikers Island, à New York, huit anciens visitent chaque semaine la prison pour conduire des études bibliques avec des détenus. D’autres prisons de cette ville sont également visitées.
Est-ce à dire que la solution au problème colossal des prisons et de la criminalité réside dans le programme d’enseignement établi par les Témoins de Jéhovah ? Absolument pas ! Il faut reconnaître que leur contribution à la solution du problème est mineure. Cependant, je crois qu’ils fournissent la clé de la vraie solution.
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Quelle est la solution ?Réveillez-vous ! 1977 | 22 août
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Quelle est la solution ?
POUR au moins un petit nombre de détenus, l’enseignement biblique qu’ils ont reçu en prison a été la solution. La connaissance salutaire qu’ils ont ainsi acquise a changé leur vie, non pas de façon superficielle, mais radicalement.
Ces trois dernières années, 42 détenus de la prison d’Angola, en Louisiane, se sont fait baptiser. Quatorze d’entre eux ont été relâchés. Je désirais savoir ce qu’ils étaient devenus et je me suis renseigné. Un seul est retourné à des activités malhonnêtes.
Les autres se sont très bien adaptés. Au moins l’un d’entre eux sert dans une congrégation en tant que serviteur ministériel. Cependant, comme nous l’avons déjà mentionné, ce programme d’enseignement biblique en prison n’est pas la solution définitive du problème. Tout au plus peut-il aider les détenus qui désirent en profiter.
La Bible fournit des directives précises sur le châtiment à infliger aux malfaiteurs. Si elles étaient mises en pratique, il y a de bonnes raisons de croire qu’on pourrait sérieusement réduire le problème des prisons et de la criminalité.
Le dédommagement des victimes
La Loi que Dieu donna à l’ancien Israël ne prévoyait pas de peines de prison. En gros, le châtiment pour les délits portant sur les biens des personnes, tels que le vol ou la fraude, était l’indemnisation des victimes.
Mais actuellement, les victimes de la criminalité sont rarement dédommagées. L’argent qu’on leur a volé ne leur est généralement pas remboursé, et elles ne reçoivent pas non plus de compensation pour les blessures ou les dégâts qu’elles ont subis. Pourtant, la Bible montre que les malfaiteurs devraient être tenus pour responsables de leurs actions. Comment ?
La Loi que Dieu donna à l’ancien Israël prévoyait que quiconque volait un taureau ou un mouton devait rendre à la victime deux taureaux ou deux moutons. Et si le voleur avait tué l’animal, la compensation était plus importante. S’il ne pouvait pas la donner, il devait alors travailler comme ouvrier à gages jusqu’à ce qu’il ait payé sa dette à sa victime. — Ex. 22:1-9.
L’avantage de rendre ainsi les criminels responsables de leurs actes est évident. D’abord, la victime recouvrait ce qu’elle avait perdu, avec un supplément pour compenser le préjudice subi. Ensuite, cela donnait au transgresseur une leçon dont il pouvait tirer profit. Enfin, cela n’imposait
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