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PéchéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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l’amour, être joyeusement unis à lui ainsi qu’à son Fils (I Jean 1:3; 3:1-11, 24; 4:16). Ils se laissent guider par son esprit saint et peuvent vivre “quant à l’esprit du point de vue de Dieu”, en délaissant les péchés (I Pierre 4:1-6) et en produisant les justes fruits de l’esprit de Dieu plutôt que des mauvais fruits de la chair pécheresse (Gal. 5:16-26). Ils peuvent ainsi être libérés de la domination du péché. — Rom. 6:12-22.
Celui qui croit que Dieu récompense vraiment ceux qui pratiquent la justice (Héb. 11:1, 6) résistera à la tentation qu’est la jouissance temporaire du péché (Héb. 11:24-26). Sachant qu’on ne peut échapper à la règle selon laquelle “quoi que l’homme sème, c’est aussi ce qu’il moissonnera” et qu’“on ne se moque pas de Dieu”, une telle personne est protégée contre le pouvoir trompeur du péché (Gal. 6:7, 8). Elle comprend que les péchés ne peuvent pas rester à jamais cachés (I Tim. 5:24) et que “même si le pécheur fait le mal cent fois et continue longtemps d’agir à sa guise, (...) cela tournera bien pour ceux qui craignent le vrai Dieu”, mais pas pour le méchant qui ne le craint pas (Eccl. 8:11-13; voir Nombres 32:23; Proverbes 23:17, 18). Quelles que soient les richesses matérielles que le méchant a obtenues, elles ne lui permettent pas d’acheter la protection de Dieu (Soph. 1:17, 18). La richesse du pécheur deviendra même en son temps “quelque chose qui est conservé avec soin pour le juste”. (Prov. 13:21, 22; Eccl. 2:26.) Ceux qui poursuivent la justice par la foi peuvent éviter de porter une “lourde charge”, la perte de la paix de l’esprit et du cœur, la faiblesse due à la maladie spirituelle, que le péché entraîne. — Ps. 38:3-6, 18; 41:4.
C’est la connaissance de la parole de Dieu qui est le fondement d’une telle foi et le moyen de la fortifier (Ps. 119:11; voir 106:7). Celui qui agit hâtivement sans chercher d’abord à connaître le chemin à suivre ‘manquera le but’; il péchera (Prov. 19:2). Sachant qu’“un seul pécheur peut détruire beaucoup de bien”, une personne juste s’efforcera d’agir avec la vraie sagesse (voir Ecclésiaste 9:18; 10:1-4). Celle-ci veut que nous évitions les mauvaises fréquentations, ceux qui pratiquent de faux cultes ou qui ont des tendances immorales, car ces fréquentations nous entraînent dans le péché et gâtent les saines habitudes. — Ex. 23:33; Néh. 13:25, 26; Ps. 26:9-11; Prov. 1:10-19; Eccl. 7:26; I Cor. 15:33, 34.
Bien sûr, il y a beaucoup de choses que l’on peut faire ou ne pas faire, ou que l’on peut faire de plusieurs façons différentes, sans pour autant encourir la condamnation du péché (voir I Corinthiens 7:27, 28). Dieu n’a pas enfermé l’homme dans une multitude de règles qui imposeraient dans le menu détail la façon dont il doit agir. Il est clair que l’homme devait utiliser son intelligence et qu’il avait aussi une grande latitude pour exprimer sa propre personnalité et ses préférences personnelles. L’alliance de la Loi contenait beaucoup d’ordonnances; mais elle ne privait pas non plus les hommes de leur liberté d’expression. Le christianisme, dont le principe directeur abondamment souligné est l’amour pour Dieu et pour le prochain, laisse également la liberté la plus grande possible que puissent souhaiter les personnes au cœur droit. — Voir Matthieu 22:37-40; Romains 8:21.
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PÊCHE
Voir CHASSE ET PÊCHE.
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PÉCOD
(“tourner son attention”; “faire venir la punition”).
Sans doute une région dans les environs de Babylone. Les hommes de Pécod devaient faire partie des forces militaires qui allaient exécuter le jugement de Jéhovah sur la Jérusalem infidèle (Ézéch. 23:4, 22-26). Plus tard, Pécod devait à son tour être vouée à la destruction. — Jér. 50:21.
On identifie généralement Pécod au Puqudu des inscriptions assyriennes. L’inscription de Tiglath-Piléser III découverte à Nimrud signale que la région de Pécod fut rattachée à l’Empire assyrien et qu’elle se situait à proximité de l’Élam. En conséquence, si Pécod et Puqudu désignent bien le même endroit, Pécod devait se trouver à l’est du Tigre et au nord du confluent de ce fleuve et du Karkha.
On a émis l’idée selon laquelle, en Jérémie 50:21, le terme “Pécod” (comme celui de Mérathaïm) serait un nom poétique pour désigner Babylone. Dans ce cas, ce texte montrerait à l’aide d’un jeu de mots que les habitants de la ville qui avait ‘fait venir la punition’, c’est-à-dire Babylone, seraient massacrés à leur tour. Il est intéressant de noter qu’une inscription de l’époque de Nébucadnezzar dit que Puqudu était sous contrôle babylonien. Aussi, quand Babylone tomba aux mains des Mèdes et des Perses, la région de Pécod a-t-elle dû être également concernée.
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PECTORAL
Ornement sacré, brodé et en forme de poche, que le grand prêtre d’Israël portait sur son cœur chaque fois qu’il entrait dans le Saint. Ce pectoral, qui devait servir de “Mémorial”, était vraisemblablement appelé “pectoral du jugement” parce qu’il contenait l’Urim et le Thummim, au moyen desquels Jéhovah révélait ses jugements. — Ex. 28:15, 29, 30.
Comme l’éphod, le pectoral était fabriqué avec les matériaux les plus précieux: or, fil bleu, laine teinte avec de la pourpre d’un violet rougeâtre, écarlate de cochenille et fin lin retors (Ex. 28:15). Ce même tissu servit à confectionner les dix toiles de tentes ornées de chérubins brodés, le rideau qui séparait le Saint du Très-Saint et l’écran protecteur pour l’entrée de la tente. Les Israélites avaient offert volontairement tous les matériaux nécessaires à la confection de ces objets, qui furent exécutés soit directement par Bézalel et Oholiab, soit sous leur direction. — Ex. 26:1, 31, 36; 31:2-6; 35:21-29.
Le pectoral était constitué d’une pièce d’étoffe d’une coudée de long et d’un empan de large. Quand on le pliait en deux, il formait donc une sorte de poche carrée dans laquelle on plaçait probablement l’Urim et le Thummim. Le devant du pectoral était orné de douze pierres précieuses enchâssées dans des montures d’or et disposées sur quatre rangées de trois pierres chacune. Sur chaque pierre était gravé le nom d’une des tribus d’Israël (Ex. 28:15-21, 28; 39:8-14; Lév. 8:8). Pour chaque rangée, les pierres précieuses étaient peut-être disposées suivant l’ordre indiqué par les Écritures, en allant de droite à gauche (comme se lit l’hébreu). Toutefois, on ne peut dire avec certitude à quelle tribu correspondait telle ou telle pierre précieuse.
Le pectoral était solidement ajusté à l’éphod de la manière suivante: On passait deux chaînes tressées, en or pur, dans deux anneaux d’or placés aux coins supérieurs du pectoral, puis on les attachait à deux montures d’or fixées aux épaulières de l’éphod. Il y avait deux autres anneaux d’or aux angles inférieurs du pectoral, sur sa face interne. Au moyen d’un cordonnet bleu, on reliait ceux-ci à deux anneaux d’or situés sur le devant de l’éphod, juste au-dessus de la ceinture. — Ex. 28:22-28; 39:15-21.
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