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Coutumes étranges dans la décoration des églisesLa Tour de Garde 1958 | 1er mai
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trous qui furent sans aucun doute causés par les chapeaux à pointes employés pour la torture quand l’inquisition faisait rage à travers la Bohême.
Mais cette église n’est pas la seule à posséder de macabres décorations. Dans l’église de Solferino en Italie, des os humains sont également exhibés. L’un de ses murs est tapissé de crânes de soldats morts.
Cependant, dans le monde, d’autres églises sont plus conservatrices dans leur utilisation des os humains. Elles n’exposent que quelques os choisis pour être vénérés des hommes.
Cette coutume singulière est en opposition absolue avec ce qu’enseigne la Bible. Dans les temps bibliques, les morts étaient enterrés, non exhibés. La loi de Dieu donnée à la nation d’Israël n’autorisait pas l’exhibition des cadavres ou des restes des corps. En réalité, on se souillait même quand on touchait un mort. “ Quiconque touche, dans la campagne, un homme assassiné, un mort, des ossements humains, un tombeau, sera impur sept jours. ” — Nomb. 19:16, Jé.
Si les os d’un mort étaient placés sur un autel, ce dernier était considéré comme souillé et impropre à être utilisé dans l’avenir. C’est ce que fit Josias quand il détruisit les lieux de fausse adoration dressés par les Israélites. “ Tous les prêtres des hauts lieux qui étaient là furent immolés par lui sur les autels et il y brûla des ossements humains. Puis il revint à Jérusalem. ” — II Rois 23:20, Jé.
Puisque des os humains souillaient cet autel, le rendant inutilisable, comment peut-on considérer comme convenable de suspendre des ossements humains dans un lieu prétendu consacré à l’adoration chrétienne ? Ni les Israélites ni les premiers chrétiens ne décoraient leurs lieux d’adoration avec des ossements humains. Les morts étaient laissés dans la terre, à laquelle ils appartenaient.
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Le salut de l’homme est moins important que la manifestation de la sainteté de DieuLa Tour de Garde 1958 | 1er mai
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Le salut de l’homme est moins important que la manifestation de la sainteté de Dieu
La Bible parle beaucoup du salut de l’homme, mais où fait-elle mention de la manifestation de la sainteté de Dieu ? Dit-elle que cette démonstration est plus importante que le salut ?
LES témoins de Jéhovah insistent sur l’importance de la manifestation de la sainteté du nom de Jéhovah. D’autres religions considèrent le salut de l’homme comme de première importance : Repentez-vous et soyez sauvés, confessez vos péchés, soyez baptisés, acceptez Jésus comme votre Sauveur. Ces choses sont rabâchées par les évangélistes qui prêchent le réveil religieux. Ce sont des vérités contenues dans la Bible et les témoins de Jéhovah les adoptent et les prêchent aux autres. Elles sont très importantes. On ne devrait jamais les minimiser. Mais on ne devrait pas non plus les exalter hors de proportion au point de cacher la vérité plus importante de la Bible : la manifestation de la sainteté du nom de Jéhovah.
Le nom de Dieu, Jéhovah, fut révélé d’une façon spéciale quand il délivra de l’Égypte les Israélites en tant que nation choisie. Il mit son nom sur ce peuple et lui donna sa loi : “ Maintenant si vous écoutez ma voix et si vous gardez mon alliance, vous serez mon peuple particulier parmi tous les peuples, car toute la terre est à moi ; mais vous, vous serez pour moi un royaume de prêtres et une nation sainte. ” Les Israélites acceptèrent d’obéir et d’être la propriété particulière de Jéhovah, portant son nom. Ils furent avertis : “ Tu ne prendras point le nom de Jéhovah, ton Dieu, (d’une manière indigne, NW), car Jéhovah ne laissera pas impuni celui qui prendra son nom (d’une manière indigne, NW). ” — Ex. 19:5, 6 ; 20:7, AC.
Quand ce troisième des dix commandements dit de ne pas prendre le nom de Dieu en vain ou d’une manière indigne, cela signifie beaucoup plus que de ne pas employer ce nom en proférant des blasphèmes. Cela veut dire que ceux qui acceptent d’être le peuple de Dieu portent son nom et doivent obéir aux lois, commandements et principes que ce nom représente, sinon, ils prennent ce nom d’une manière indigne et ne resteront pas impunis. Ils ne peuvent éternellement le déshonorer. Au moment voulu, Jéhovah agira pour le sanctifier, même au prix de vies humaines.
LA RAISON POUR LAQUELLE JÉHOVAH SAUVA ISRAËL
Quand ils quittèrent l’Égypte, les Israélites se rebellèrent près de la mer Rouge, mais Jéhovah les sauva malgré cela. Pourquoi ? Par égard pour eux ? Non. Mais parce que son nom était sur eux et que les poursuivants égyptiens ne devaient pas remporter une victoire qui eût semblé un triomphe sur Jéhovah. Parlant de ce fait, le psalmiste déclare : “ Mais il les sauva à cause de son nom, pour manifester sa puissance. ” — Ps. 106:8.
Au cours du troisième mois après la sortie d’Égypte, Moïse se trouvait sur le mont Sinaï pour y recevoir la loi de Jéhovah. Plus tard, Jéhovah lui dit que le peuple agissait d’une manière désastreuse en adorant l’image d’un veau. Quand Jéhovah déclara qu’il allait l’anéantir, ce fut Moïse qui l’amena à s’en abstenir. En se fondant sur quoi ? Sur le salut du peuple, sur sa préservation ? Non, Moïse le supplia de considérer son nom qui était sur son peuple. Il plaida ainsi : “ Pourquoi les Égyptiens diraient-ils : C’est pour leur malheur qu’il les a fait sortir, c’est pour les tuer dans les montagnes, et pour les exterminer de dessus la terre ? ” Et encore : “ Souviens-toi d’Abraham, d’Isaac et d’Israël, tes serviteurs, auxquels tu as dit, en jurant par toi-même : Je multiplierai votre postérité comme les étoiles du ciel, je donnerai à vos descendants tout ce pays dont j’ai parlé, et ils le posséderont à jamais (pour un temps indéfini, NW). ” C’est pourquoi Jéhovah s’abstint de les exterminer, non pour l’amour d’Israël, mais pour empêcher les Égyptiens de dire qu’il était incapable de les conduire dans la Terre promise et qu’il les tuait plutôt, et pour garder la promesse faite en son nom à Abraham, Isaac et Jacob. — Ex. 32:12, 13 ; Deut. 9:24-29.
Plus tard, quand les espions revinrent d’explorer la terre de Canaan et que les Israélites se rebellèrent, refusant d’entrer dans le pays, Jéhovah considéra leur manque de respect et de foi et fut sur le point de les anéantir. Moïse intervint de nouveau, disant que les nations “ savaient que toi (Jéhovah), tu es au milieu de ce peuple ” et que “ si tu fais mourir ce peuple comme un seul homme, les nations qui ont entendu parler de toi diront : (Jéhovah) n’avait pas le pouvoir de mener ce peuple dans le pays qu’il avait juré de lui donner : c’est pour cela qu’il l’a égorgé dans le désert. ”
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