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Maladies et traitementAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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sanitaire hébreu. Des constatations faites en Italie au XIVe siècle ont établi que lors d’épidémies les Juifs en réchappaient facilement alors que les autres y succombaient; on en a conclu avec juste raison que cela était dû à leurs lois qui déclaraient impur quiconque touchait un cadavre. L’application du code juif fut donc rendue obligatoire pour toute la communauté, et par la suite on jugea qu’une période d’isolement de quarante jours, fixée d’après la loi de Moïse précitée (Lév. 12:1-4), était appropriée. En italien, quarante se dit quaranta, d’où notre mot quarantaine.” (The Bible and Modern Medicine, p. 44). Aujourd’hui, les mesures d’isolement imposées aux malades varient d’un pays à l’autre, mais la loi que Dieu donna autrefois aux Israélites par l’entremise de Moïse était déjà pour eux une protection.
COMMENT FAIRE FACE À LA MALADIE SPIRITUELLE ET PHYSIQUE
Dans sa lettre, Jacques parle de la façon de traiter la maladie spirituelle qui frappe un membre de la congrégation chrétienne (5:13-20). Le contexte, qui met en opposition l’état de malade à celui de l’homme joyeux, indique que Jacques parlait de la maladie spirituelle et non physique. Voici ce qu’il écrivit à propos des différents remèdes à y apporter et de leur efficacité: “Quelqu’un parmi vous est-il malade [spirituellement]? Qu’il appelle auprès de lui les aînés de la congrégation, et que ceux-ci prient sur lui [de sorte qu’il entende la prière et donne son acquiescement en disant: ‘Amen.’], en l’enduisant d’huile [lui rappelant les enseignements réconfortants et apaisants de la Parole de Dieu, lesquels l’aideront à être de nouveau uni avec la congrégation (Ps. 133:1, 2; 141:5)] au nom de Jéhovah [avec fidélité à Dieu et en accord avec ses desseins]. Et la prière de la foi [présentée par les anciens en faveur du chrétien malade spirituellement] rétablira celui qui est [spirituellement] souffrant, et Jéhovah le relèvera [le sortant de son abattement et lui ôtant le sentiment d’avoir été abandonné par lui; Jéhovah l’affermira pour qu’il marche dans la voie de la vérité et de la justice (Phil. 4:13)]. Et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné [par Jéhovah (Ps. 32:5; 103:10-14), à condition qu’il réagisse favorablement aux prières ainsi qu’à la réprimande, à la correction et à l’exhortation de la Parole de Jéhovah qui lui sont données par les anciens, et qu’il se retourne, se repente et marche dans la bonne voie (Ps. 119:9-16)].”
Quand un serviteur de Dieu est physiquement malade, il convient qu’il prie Jéhovah de lui accorder la force morale de supporter sa maladie et la force spirituelle de garder son intégrité alors qu’il est faible physiquement. “Jéhovah lui-même (...) soutiendra [une telle personne] sur le divan de douleur.” — Ps. 41:1-3; voir aussi I Rois 8:37-40.
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MalcamAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MALCAM
Voir MOLECH.
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MalchusAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MALCHUS
(gr. Malkhos, de l’héb. mèlèkh, “roi”, ou malloukh, “conseiller”).
Esclave du grand prêtre qui accompagna Judas Iscariote et la foule jusqu’à Gethsémané, où Jésus fut arrêté. D’un coup d’épée Pierre emporta l’oreille droite de Malchus (Jean 18:10; Mat. 26:51; Marc 14:47), mais Jésus le guérit miraculeusement (Luc 22:50, 51). Un parent de Malchus, qui était lui aussi esclave du grand prêtre Caïphe, reconnut Pierre un peu plus tard, ce qui poussa l’apôtre à renier le Christ pour la troisième fois. — Jean 18:26, 27.
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MalédictionAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MALÉDICTION
Littéralement, acte par lequel on appelle le mal ou le malheur sur quelqu’un; c’est donc le contraire d’une bénédiction. Le mot hébreu qelâlâh désigne fondamentalement une telle malédiction et il est régulièrement mis en opposition avec la “bénédiction” dans de nombreux textes (Gen. 27:12, 13; Deut. 11:26-29; Zach. 8:13). Il vient de la racine qâlal qui signifie “être (ou rendre) léger”. Toutefois, son sens figuré est “mépriser”, “rendre méprisable” ou “appeler le mal sur”. David utilisa ce mot lorsque, répondant à Mical qui lui reprochait son attitude, il lui dit qu’il ferait qu’on ‘l’estime encore moins’. (II Sam. 6:20-22.) Jéhovah employa ce terme après le déluge quand il déclara que jamais plus ‘il n’appellerait le mal sur le sol à cause de l’homme’. — Gen. 8:21.
On traduit par “maudire” un autre vocable hébreu, qâvav, qui signifie littéralement “creuser”, mais également, au sens figuré, “calomnier ou parler avec des paroles tranchantes”, d’où “maudire”.
Le verbe ʼârar et le dérivé meʼérâh emportent l’idée de faire une déclaration solennelle ou une prédiction appelant le mal, laquelle, si elle vient de Dieu ou d’une personne habilitée par lui, a une valeur et une force prophétiques. Ainsi, la malédiction que Josué prononça contre tout homme qui rebâtirait ultérieurement la ville dévastée de Jéricho se réalisa des siècles plus tard (Josué 6:26; I Rois 16:34). Par contre, les requêtes du roi Balak qui demanda à plusieurs reprises à Balaam de maudire Israël furent désapprouvées par Jéhovah qui fit en sorte que Balaam prononçât des bénédictions au lieu de malédictions (Nomb. 22:6 à 24:25). Il ne faut toutefois pas confondre de telles malédictions avec de simples jurons, et elles ne supposent pas nécessairement une violente colère, comme le montre le cas des Gabaonites. — Josué 9:23.
LE BUT DES MALÉDICTIONS DIVINES
Un des buts visés par Dieu lorsqu’il prononce des malédictions est de montrer clairement qui sont ou ne sont pas ses serviteurs approuvés par lui. En effet, il exprime sa désapprobation par des malédictions, tout comme il manifeste son approbation par des bénédictions. Ainsi, lorsqu’il promit à Abraham qu’il le bénirait, Jéhovah ajouta qu’‘il maudirait celui qui appellerait le mal [forme participiale de qâlal] sur lui’. (Gen. 12:3.) Quand il n’est pas précisé qui sera l’objet de la malédiction, celle-ci sert également d’avertissement et de protection pour tous ceux qui souhaitent obtenir ou garder la faveur divine. La loi de Moïse énumérait de nombreuses bénédictions et malédictions qui découleraient toutes de l’observance ou de la non-observance des commandements et ordonnances de cette loi (Deut. 28:1, 2, 15). Avant l’entrée des Israélites en Terre promise, Moïse insista sur le fait que la nation, sur le plan collectif et individuel, devait choisir entre la bénédiction et la malédiction, donc entre l’obéissance et la désobéissance (Deut. 30:19, 20). Une fois en Terre promise, Josué répéta essentiellement la même exhortation et les mêmes avertissements pour la protection du peuple (voir Josué
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