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ProphétieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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à savoir que Christ est venu dans la chair. Cependant, il ne voulait manifestement pas dire qu’il s’agissait là du seul critère à prendre en considération. Il ne faisait que citer un exemple portant sur une question fréquemment discutée, peut-être la plus discutée de toutes à son époque (I Jean 4:2, 3). Il importe également de savoir si la prophétie est en harmonie avec la parole et la volonté révélées de Dieu (Deut. 13:1-5; 18:20-22). Pour qu’une prophétie ou une interprétation soient exactes, cette harmonie ne peut être partielle; elle doit être complète. Au Ier siècle, certains membres de la congrégation chrétienne avaient reçu le don du “discernement des déclarations inspirées” (I Cor. 12:10) qui permettait de reconnaître les prophéties authentiques. Bien que ce don ait cessé, il est raisonnable de penser que l’intelligence des prophéties serait toujours donnée par Dieu au moyen de la congrégation, surtout au “temps de la fin”, non plus d’une façon miraculeuse, mais au moyen d’une étude minutieuse et d’une comparaison des prophéties avec les circonstances et les événements qui se produiraient. — Voir Daniel 12:4, 9, 10; Matthieu 24:15, 16; I Corinthiens 2:12-14; I Jean 4:6; voir INTERPRÉTATION.
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PropitiationAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PROPITIATION
Voir RANÇON, RÉCONCILIATION.
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PropitiatoireAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PROPITIATOIRE
(héb. kapporèth, d’une racine signifiant “recouvrir” ou “couvrir le péché”, d’où “propitiatoire”).
Suivant les instructions que Jéhovah avait données à Moïse, l’artisan Bézalel fit pour le coffre sacré appelé arche de l’alliance un couvercle en or pur de deux coudées et demie (environ 1,10 mètre) de long et d’une coudée et demie (environ 65 centimètres) de large. À ses deux extrémités, un chérubin l’abritait, les ailes déployées vers le haut et la face tournée vers le couvercle. L’Arche a été placée dans la partie du tabernacle qu’on nommait Très-Saint. — Ex. 25:17-21; 37:1, 6-9.
Le jour des Propitiations (yôm hakkipourim, littéralement “jour des couvertures ou des expiations” [Lév. 23:27, 28]), le grand prêtre entrait dans le Très-Saint et procédait à l’aspersion d’une partie du sang du taureau devant le couvercle (à l’est), après quoi il agissait de même avec le sang du bouc (Lév. 16:14, 15). Ainsi, le couvercle en or de l’Arche jouait un rôle dans la “propitiation” (ou couverture) typique des péchés.
UNE IMAGE DE LA PRÉSENCE DE JÉHOVAH
Quand il voulait communiquer avec Moïse ou avec le grand prêtre, Jéhovah parlait d’entre les chérubins du propitiatoire (Ex. 25:22; Nomb. 7:89; voir Lévitique 10:8-10; Nombres 27:18-21). Il avait annoncé qu’il apparaîtrait dans une nuée au-dessus du couvercle de l’Arche. Selon toute apparence, un rayonnement ou une lumière se dégageait de cette nuée pour éclairer le Très-Saint. — Lév. 16:2; voir Psaume 80:1.
“LA MAISON DU PROPITIATOIRE”
En I Chroniques 28:11, le Très-Saint, la partie la plus retirée du temple, est appelé ‘maison du kapporèth’. Dans ce passage, il semble bien que le terme hébreu ne se rapporte pas simplement au “couvercle” du coffre, mais qu’il évoque la fonction spéciale que celui-ci remplissait pour la propitiation des péchés. Voilà pourquoi l’expression a été traduite par “maison de l’absolutoire” (Chouraqui), “maison de propitiation” (Glaire) ou “maison du propitiatoire” (MN).
SENS SYMBOLIQUE
En Hébreux 9:5, le couvercle de l’Arche est désigné par le mot grec hilastêrios, “propitiatoire”. À titre de modèle typique, on considérait que Dieu était présent entre les deux chérubins du propitiatoire (Lév. 16:2; Ex. 25:22). Le rédacteur de la lettre aux Hébreux révèle que tout cela était symbolique. Comme le grand prêtre entrait dans le Très-Saint avec le sang des sacrifices, de même le Christ a présenté la valeur de son sacrifice à Jéhovah, non devant un propitiatoire au sens propre du terme, mais en Sa présence même, au ciel. — Lév. 16:15; Héb. 9:11-14, 24-28.
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Propriétaire terrienAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PROPRIÉTAIRE TERRIEN
{Article non traduit.}
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ProsélyteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PROSÉLYTE
Le terme grec prosêlutos désigne un “étranger” ou “quelqu’un qui est venu au judaïsme, un converti”. On le trouve aussi bien dans la traduction des Septante que dans les Écritures grecques chrétiennes.
Pendant plus de dix-neuf siècles, Jéhovah a traité avec un peuple particulier et choisi, la famille d’Abraham et sa descendance, essentiellement la nation d’Israël. Mais il était toutefois possible pour quelqu’un qui n’était pas Hébreu ou Israélite et qui le désirait de servir Jéhovah selon les exigences du vrai culte. Il devait alors se convertir à la vraie religion, c’est-à-dire devenir un prosélyte. La loi mosaïque prévoyait des dispositions spéciales pour les personnes qui n’étaient pas d’origine israélite et qui résidaient en Israël. Un “résident étranger” pouvait donc devenir un adorateur de Jéhovah à part entière; s’il s’agissait d’un homme, il devait être circoncis pour attester qu’il acceptait le vrai culte. — Ex. 12:48, 49.
Tout au long de l’histoire des Israélites, des non-Juifs sont devenus prosélytes; ils disaient en fait à la nation juive ce que la Moabite Ruth a dit à Naomi: “Ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu, mon Dieu.” (Ruth 1:16; Josué 6:25; Mat. 1:5). La prière que prononça Salomon lors de l’inauguration du temple reflétait la générosité de Jéhovah envers ceux de nombreuses nations qui pouvaient désirer le servir en tant que prosélytes (I Rois 8:41-43). Les Écritures nous donnent le nom de certains non-Juifs qui devinrent manifestement des prosélytes: Doëg l’Édomite (I Sam. 21:7), Urie le Hittite (II Sam. 11:3, 11) et Ébed-Mélec l’Éthiopien (Jér. 38:7-13). À l’époque de Mardochée, lorsque les Juifs ont reçu l’autorisation de se défendre, “beaucoup parmi les peuples du pays se déclaraient Juifs”. (Esther 8:17.) La version des Septante dit: “Et beaucoup de Gentils furent circoncis, et devinrent Juifs.” — Bagster.
UN PROSÉLYTISME ACTIF
À la suite de l’exil en Babylonie, le judaïsme se répandit largement. Les Juifs de la Diaspora en vinrent à côtoyer de nombreuses nations païennes. Grâce à l’établissement de synagogues et à la traduction des Écritures hébraïques en langue grecque, les habitants du monde romain ont pu connaître plus facilement la religion juive. Des écrivains de l’Antiquité tels qu’Horace et Sénèque ont attesté que dans divers pays de nombreuses personnes se joignirent aux Juifs et devinrent ainsi des prosélytes. Josèphe rapporte que les Juifs qui résidaient à Antioche de Syrie “firent beaucoup de prosélytes
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