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AbrahamAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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de l’époque, notamment pour ce qui est de l’achat du champ appartenant aux Hittites, le choix d’Éliézer comme héritier et l’attitude d’Abraham envers Agar.
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AbramAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ABRAM
{Article non traduit.}
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AbronahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ABRONAH
{Article non traduit.}
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AbsalomAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ABSALOM
(père de paix).
Troisième des six fils de David nés à Hébron. Sa mère était Maacah, fille de Talmaï, roi de Guéschur (II Sam. 3:3-5). Absalom eut lui-même trois fils et une fille (II Sam. 14:27), mais d’après II Samuel 18:18, il semble que ses fils soient morts très jeunes. L’Abischalom de I Rois 15:2, 10 est sans nul doute Absalom. — Voir II Chroniques 11:20, 21.
Les membres de la famille d’Absalom se distinguaient par leur physique attrayant. Lui-même était d’une grande beauté qui était louée dans tout le pays. Lorsque, chaque année, Absalom rasait sa chevelure abondante (rendue sans doute plus lourde encore par l’addition d’huile ou de parfum), elle pesait quelque 200 sicles (soit environ 2,3 kg). Sa sœur Tamar était, elle aussi, très belle, et sa fille, qui portait le même nom que sa tante, “était une femme de très belle apparence”. (II Sam. 14:25-27; 13:1.) Loin d’être une source de bienfaits, leur beauté fut plutôt à l’origine d’événements regrettables qui causèrent une très grande peine à David, le père d’Absalom, ainsi qu’à d’autres personnes et qui provoquèrent des troubles très graves dans la nation.
LE MEURTRE D’AMNON
La beauté de Tamar, sœur d’Absalom, fit naître la passion chez Amnon, son demi-frère. Feignant d’être malade, celui-ci fit en sorte qu’on envoyât Tamar chez lui pour qu’elle lui fasse un gâteau, après quoi il la viola. Puis, sa passion s’étant transformée en une haine méprisante, Amnon jeta Tamar à la rue. Celle-ci déchira la tunique rayée qui l’identifiait à une fille vierge du roi et elle se mit de la cendre sur la tête. Absalom, qui la rencontra dans cet état, comprit rapidement la situation et soupçonna aussitôt Amnon, montrant par là qu’il s’était rendu compte de la passion de son demi-frère. Toutefois, il ordonna à sa sœur de ne pas porter d’accusation contre Amnon et il l’emmena chez lui où elle demeura. — II Sam. 13:1-20.
C’est donc Absalom, son frère, et non son père, qui prit soin de Tamar. Mais, selon John Kitto, cela était tout à fait conforme à la coutume orientale qui voulait que, dans la famille d’un polygame, les enfants de la même mère soient étroitement unis et que les filles “reçoivent une attention et une protection spéciales de la part de leur frère qui, (...) pour tout ce qui touche leur sécurité et leur honneur, est davantage consulté que le père lui-même”. (Kitto’s Daily Bible Illustrations, Saül, David, p. 384.) Des siècles auparavant, quand Dinah fut déshonorée, ce furent Lévi et Siméon, deux de ses frères, qui décidèrent de la venger. — Gen 34:25.
Ayant appris l’humiliation de sa fille, David entra dans une grande colère, mais, peut-être parce qu’aucune accusation directe ou formelle appuyée par des preuves ou des témoins ne fut portée contre Amnon, il n’intenta aucune action judiciaire contre le coupable (Deut. 19:15). De son côté, Absalom a peut-être préféré ne pas faire état de la transgression de la loi lévitique par Amnon (Lév. 18:9; 20:17), afin d’éviter une publicité fâcheuse autour de sa famille et de son nom. Il haïssait mortellement Amnon, mais il sut se maîtriser devant les autres, attendant l’occasion favorable pour se venger comme il l’entendait (comparez avec Proverbes 26:24-26; Lévitique 19:17). À partir de là, la vie d’Absalom ne fut plus qu’une suite d’actions perfides qui occupent la majeure partie des sept chapitres suivants du second livre de Samuel. — II Sam. 13:21, 22.
Deux années passèrent, puis vint l’époque de la tonte des moutons, ce qui donnait lieu à des réjouissances. Absalom organisa alors un festin à Baal-Hazor, à environ 30 kilomètres au nord de Jérusalem, et il y invita les fils du roi ainsi que David lui-même. Quand son père déclina son invitation, Absalom insista pour qu’il envoie à sa place Amnon, son fils premier-né (Prov. 10:18). Au cours du festin, quand Amnon fut “mis en gaieté par le vin”, Absalom ordonna à ses serviteurs de le tuer. Les autres fils de David retournèrent à Jérusalem, et Absalom s’exila chez son grand-père syrien, dans le royaume de Guéschur, à l’est de la mer de Galilée (II Sam. 13:23-38). Comme le prophète Nathan l’avait annoncé, “l’épée” était entrée dans la “maison” de David et elle allait y rester durant tout le reste de sa vie. — II Sam. 12:10.
DE NOUVEAU EN FAVEUR
Quand trois années eurent atténué la douleur causée par la perte de son fils premier-né, David éprouva le vif désir de revoir Absalom. Lisant dans les pensées de son oncle et roi, Joab usa d’un stratagème pour l’amener à accorder, sous condition, son pardon à Absalom et à lui permettre de revenir en Israël, sans toutefois l’autoriser à paraître à la cour royale (II Sam. 13:39; 14:1-24). Absalom supporta son état d’exclu pendant deux ans, puis il commença à manœuvrer pour obtenir le pardon inconditionnel de son père. Comme Joab, fonctionnaire à la cour du roi, refusait de venir le voir, il ordonna à ses serviteurs d’incendier le champ d’orge de Joab. Quand celui-ci, indigné, vint le voir, Absalom lui déclara qu’il désirait que le roi prenne une décision définitive et, ajouta-t-il, “s’il y a quelque faute en moi, il devra alors me mettre à mort”. Après que Joab eut fait part de la requête d’Absalom à David, celui-ci reçut son fils, qui se prosterna alors devant lui pour montrer sa soumission totale, et il l’embrassa en signe de pardon absolu. — II Sam. 14:28-33.
PERFIDIE D’ABSALOM
Cependant, ces cinq années de séparation d’avec son père avaient manifestement fait disparaître chez Absalom tout sentiment filial (comparez avec II Timothée 3:3). En outre, il se peut que la fréquentation pendant trois années d’une cour royale païenne ait exercé sur lui une influence néfaste et l’ait rendu ambitieux. Absalom se croyait peut-être destiné à monter sur le trône du fait que, par sa mère comme par son père, sa famille était de “sang royal”. Il est également possible que Kiléab (Daniel), deuxième fils de David, fût mort, car on ne parle plus de lui après sa naissance. Dans ce cas, Absalom était l’aîné des fils
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