-
La colère et l’indignationLa Tour de Garde 1960 | 1er novembre
-
-
voies et ses pensées aux voies et aux pensées de Jéhovah. Chaque chrétien sera lent à se mettre en colère ; il fuira la fureur. Et l’indignation ? Que ce soit l’indignation de Jéhovah qui s’exprime, car il le fait selon la justice et il détruira ainsi pour toujours les choses détestables qui violent ses principes.
-
-
Les deux commandements dont la loi dépendLa Tour de Garde 1960 | 1er novembre
-
-
Les deux commandements dont la loi dépend
“ MAÎTRE, quel est le plus grand commandement de la loi ? ” demanda l’un des pharisiens à Jésus. Celui-ci lui répondit : “ Tu aimeras (Jéhovah), ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes. ” — Mat. 22:34-40.
Ici, Jésus soulignait les exigences fondamentales de la loi, non pas simplement les dix commandements mais toute l’alliance de la loi avec ses plus de six cents ordonnances données par Dieu, ainsi que les écrits des prophètes. Il convient de noter que les deux commandements que Jésus choisit comme étant de la plus grande importance ne furent pas tirés du décalogue, mais ils faisaient partie de la loi, laquelle, affirma-t-il, dépendait entièrement d’eux.
Dans Deutéronome 6:5 se trouve ce commandement des plus importants, mais ce n’est pas le seul endroit où on le rencontre. L’idée en est souvent répétée, l’obéissance des Israélites à tous les commandements que Dieu leur avait donnés reposant sur elle. En exhortant le peuple à obéir à toutes les lois de Dieu, Moïse déclara : “ Israël, que demande de toi Jéhovah, ton Dieu, si ce n’est que tu craignes Jéhovah, ton Dieu, en marchant dans toutes ses voies, en aimant et en servant Jéhovah, ton Dieu, de tout ton cœur et de toute ton âme ? ” — Deut. 10:12, AC.
Si les Israélites aimaient vraiment leur Dieu, ils ne se tourneraient jamais vers d’autres dieux, ils n’accorderaient pas leur dévouement, qui lui était dû, à une image taillée, ne prendraient pas le nom de Jéhovah d’une manière indigne, ni ne feraient du jour du sabbat, qu’il avait réservé spécialement à son culte, un jour de gain personnel. La violation de l’un quelconque de ces commandements ou de l’une quelconque des autres ordonnances justes de Dieu trahirait de leur part un manque d’amour. Par conséquent, ce commandement peut être désigné à juste titre comme le “ plus grand commandement de la loi ”.
Il en est ainsi également du commandement relatif à l’amour du prochain. Rapporté dans Lévitique 19:18, il énonce : “ Tu aimeras ton prochain comme toi-même. ” Ce commandement est fondamental, il est mentionné en relation avec d’autres obligations. Par exemple, dans le trente-quatrième verset du même chapitre Lév 19:34, il est fait allusion à ce commandement à propos de la manière d’agir envers les résidants temporaires dans le pays. La nature fondamentale de cette exigence relative à l’amour du prochain se voit encore dans le fait que celui qui aime son semblable ne déshonorerait pas ses parents, ne commettrait ni meurtre ni adultère, ne déroberait pas ce qui appartient à son prochain, ne lui nuirait pas en portant un faux témoignage contre lui, ni ne convoiterait les choses qui appartiennent à autrui. La violation de l’un quelconque de ces commandements constituerait un manquement à l’obligation encore plus essentielle d’aimer son prochain. “ L’amour ne fait point de mal au prochain : l’amour est donc l’accomplissement de la loi. ” — Rom. 13:8-10.
PREUVE DE L’AMOUR DE DIEU
Les commandements cités par Jésus énoncent clairement l’obligation pour l’homme d’aimer à la fois Jéhovah Dieu et son prochain. Cependant, cela fait ressortir d’une façon marquante l’amour que Jéhovah manifeste à l’humanité. L’amour n’est pas quelque chose qui prend sa source dans les hommes. C’est un attribut dont le Créateur les a dotés. Par conséquent, notre aptitude à aimer est le résultat de ce que Dieu a fait pour nous. Ses expressions d’amour à notre égard appellent, en retour, une démonstration de notre amour envers lui. “ Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier. ” (I Jean 4:19). Par conséquent, lorsque nous apprenons que la loi dépend des deux commandements relatifs à l’amour de Dieu et à celui du prochain, cela nous incite à examiner de quelle façon Dieu lui-même a fait preuve d’amour à propos de la loi.
À Abraham, ancêtre de la nation d’Israël, Jéhovah promit que ses descendants se multiplieraient et habiteraient le pays de Canaan qui leur appartiendrait. Il dit encore : “ Par ta postérité se béniront toutes les nations de la terre. ” — Gen. 22:18, Jé.
Quatre cents ans environ après, il délivra miraculeusement les Israélites de l’esclavage égyptien, et au mont Sinaï, il leur donna l’alliance de la loi en tant que constitution pour sa nation nouvellement formée. Il a été dit concernant cette loi : “ Quelle est la grande nation qui ait des lois et des ordonnances justes (des règlements et des décisions judiciaires justes, NW), comme toute cette loi que je vous présente aujourd’hui ? ” — Deut. 4:8.
Non seulement ces lois données par Dieu étaient justes, réglementant d’une façon convenable les relations de l’homme avec Dieu et avec son semblable, mais
-