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CœurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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manifestent réellement. Grâce à la faveur imméritée de Jéhovah, ils ne sont pas condamnés par leur cœur, ce qui les rassure. Ils peuvent s’approcher de Dieu et lui parler avec franchise, et lui, il exauce leurs prières. — I Jean 3:19-22.
‘LES YEUX DU CŒUR’
Jéhovah éclaire ‘les yeux du cœur’ [gr. kardias] de ses serviteurs pour qu’ils discernent l’espérance qui leur est proposée (Éph. 1:18). Ils voient ainsi cette espérance dans toute sa largeur et sa profondeur, et ils l’aiment (Éph. 3:16-19). Ils sont poussés à agir pour obtenir la réalisation de cette espérance. Les Juifs à qui Jésus prêcha possédaient la Parole de Dieu et pouvaient la lire; mais ils l’écoutèrent avec indifférence, fermant leurs “yeux” et leurs “oreilles” dans un sens figuré, si bien que leur “cœur” ne put saisir le sens de ses paroles (Mat. 13:13-15; És. 6:9, 10; comparez avec Ésaïe 44:18-20). Aussi Jésus leur dit-il que, lors du jugement, les païens de Ninive ressusciteront et les condamneront. — Mat. 12:41.
LE CŒUR DE DIEU
Dieu révèle qu’il éprouve des sentiments, et la Bible parle de lui comme ayant un “cœur”. Il est peiné par le péché de l’homme. À l’époque du déluge, “il fut peiné dans son cœur” et regretta que l’homme eût rejeté sa domination juste, l’obligeant ainsi à devenir son destructeur après avoir été son bienfaiteur (Gen. 6:6). En revanche, le cœur de Dieu ‘se réjouit’ quand son serviteur se montre fidèle (Prov. 27:11). Jéhovah réalisera aussi “les idées de son cœur”. (Jér. 30:24.) Les sacrifices d’humains par le feu, que pratiquèrent certains Israélites apostats, étaient quelque chose qui n’avait jamais effleuré le cœur de Jéhovah, ce qui montre qu’il n’est certainement pas le Dieu des tourments éternels. — Jér. 7:31; 19:5.
LE CENTRE D’UNE CHOSE
Le cœur étant un organe situé au milieu du corps, ce terme est utilisé pour désigner le centre ou la partie profonde de quelque chose. Aussi est-il question du “cœur de la terre” (Mat. 12:40) et du “cœur de la mer”. — Ex. 15:8; Jonas 2:3.
SENS PROPHÉTIQUE
Le “cœur” au sens figuré est employé dans une image prophétique en Daniel 7:4. La bête semblable à un lion qui représente le royaume de Babylone fut dressée sur deux pieds et reçut “une cœur d’homme”. Cela signifiait qu’elle ne possédait plus le courage que sous-entend “le cœur du lion”. (II Sam. 17:10.) Cette bête fut ensuite vaincue par l’“ours” symbolique, l’Empire médo-perse. — Dan. 7:5.
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COIFFURE
Il semble que les Hébreux aient très peu mis l’accent sur la coiffure comme élément de la tenue quotidienne. Lorsque cela était nécessaire, les gens du commun peuple se couvraient parfois la tête de leur manteau ou de leur robe. Mais les coiffures de cérémonies étaient souvent portées par les hommes chargés de fonctions officielles, et aussi par les hommes et les femmes à l’occasion de fêtes ou de réjouissances particulières. Les prêtres Israélites, quant à eux, portaient la coiffure qui leur était imposée. — Ex. 28:4, 39, 40.
TYPES DE COIFFURES DANS LES ÉCRITURES HÉBRAÏQUES
La première coiffure mentionnée dans la Bible est le voile dont Rébecca se couvrit avant d’être présentée à Isaac (Gen. 24:65). Le mot hébreu utilisé ici est tsâʽîph; il a été rendu ailleurs par “châle”. (Gen. 38:14, 19.) Le port de ce “voile” marquait, de toute évidence, la soumission de Rébecca à Isaac, son fiancé.
Le turban (héb. mitsnéphéth) enroulé autour de la tête du grand prêtre était de fin lin et portait sur le devant une plaque en or avec un cordonnet bleu (Ex. 28:36-39; Lév. 16:4). La coiffure de cérémonie des sous-prêtres ‘s’enroulait’ également autour de la tête, mais on la désignait par un autre mot hébreu, à savoir mighbâʽâh, ce qui indique qu’elle était certainement différente de forme et probablement moins élaborée que celle du grand prêtre; elle ne portait pas de plaque en or. — Lév. 8:13.
Job donne un sens figuré au mot turban lorsqu’il en fait le symbole de son équité (Job 29:14; comparez avec Proverbes 1:9; 4:7-9). Il arrivait que des femmes portent ce genre de coiffure (És. 3:23). Le mot hébreu utilisé ici est tsânîph. Il figure dans l’expression “turban royal” en Ésaïe 62:3 et en Zacharie 3:5 pour la coiffure du grand prêtre.
Le peʼêr, vraisemblablement une sorte de turban, était porté par l’époux (És. 61:10); il symbolisait la joie (És. 61:3; comparez avec Ézéchiel 24:17, 23). Ce mot désigne aussi la coiffure des femmes (És. 3:20) et celle des prêtre (Ézéch. 44:18). Les bandeaux (héb. shebîsim, littéralement “petits soleils”) étaient, semble-t-il, faits de réseaux (És. 3:18). Les “turbans pendants” (héb. tebûlîm) qui, selon Ézéchiel, coiffaient la tête des guerriers chaldéens, devaient être très colorés et ornés. — Ézéch. 23:14, 15.
COIFFURE DU MOYEN-ORIENT
L’une des coiffures les plus communes au Moyen-Orient aujourd’hui est le kaffiyéh porté par les bédouins. Il consiste en un carré d’étoffe plié de telle manière que trois des quatre coins tombent sur les épaules et le dos. Fixé autour de la tête avec un cordon, il ne laisse à découvert que le visage et protège ainsi la tête et le cou contre le soleil et le vent. Il se peut que les Hébreux de l’Antiquité aient porté une telle coiffure. — Voir AUTORITÉ.
[Illustration, page 314]
“Kaffiyéh” porté par les bédouins des temps modernes.
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COLAÏAH
{Article non traduit.}
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