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Samuel (Livres de)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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N. Liste des hommes puissants de David et certains de leurs exploits (23:8-39).
O. David pèche en ordonnant le dénombrement; les conséquences de ce péché et l’achat d’un site pour un nouvel autel (24:1-25).
Voir le livre “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile”, pp. 51-61.
SECTIONS QUI MANQUENT DANS LA VERSION DES SEPTANTE
Les passages de I Samuel 17:12-31, 17:55 à 18:6a ne se trouvent pas dans la version des Septante telle qu’elle apparaît dans le manuscrit Vaticanus 1209. Nombre de biblistes en ont conclu qu’il s’agissait d’additions ajoutées plus tard au texte hébreu. C. Keil et F. Delitzsch ne sont pas d’accord avec ce point de vue et font le commentaire suivant: “On ne peut se baser sur la seule autorité de la Septante pour déclarer que ces sections sont des interpolations. Chacun sait en effet de quelle manière arbitraire les traducteurs de cette version font des omissions ou des additions.” — Commentaire biblique sur les livres de Samuel (angl.), p. 177, note en bas de page.
Si l’on pouvait établir avec certitude qu’il y a désaccord entre les sections omises et le reste du livre, on pourrait raisonnablement mettre en question l’authenticité de I Samuel 17:12-31, 17:55 à 18:6a. Quand on compare I Samuel 16:18-23 avec I Samuel 17:55-58, il semble y avoir une contradiction, car dans ce dernier passage on voit Saül s’informer de l’identité de David qui est son musicien de cour et son porteur d’armes. Il faut cependant noter que si David a été décrit auparavant comme “un homme puissant et vaillant, et un homme de guerre”, ce pouvait être dû au fait qu’il avait tué tout seul un lion et un ours pour sauver les moutons de son père (I Sam. 16:18; 17:34-36). De plus, les Écritures ne déclarent pas que David servait effectivement de porteur d’armes à Saül dans la bataille avant qu’il ait tué Goliath. Saül avait demandé à Jessé: “Que David, s’il te plaît, reste à mon service, car il a trouvé faveur à mes yeux!” (I Sam. 16:22). Cette requête ne rend pas impossible le fait que, plus tard, Saül ait pu permettre à David de retourner à Bethléhem, de sorte que lorsque la guerre éclata avec les Philistins David faisait paître le troupeau de son père.
Quant à la question de Saül: “De qui ce garçon est-il le fils, Abner?”, voici ce qu’en dit le commentaire susmentionné (p. 178, note en bas de page): “Même si Abner lui-même ne s’était guère soucié de la famille du harpiste de Saül, ce dernier ne pouvait pas avoir oublié que David était un fils du Bethléhémite Jessé. Mais la question de Saül impliquait bien plus que cela. Il ne voulait pas seulement connaître le nom du père de David, mais quel genre d’homme il était pour avoir un fils si courageux au point d’accomplir un exploit aussi héroïque. Il ne voulait pas simplement accorder une exemption d’impôts à sa maison, la récompense promise au vainqueur de Goliath (v. 17:25), mais très probablement l’attacher à sa cour, car, à en juger d’après le courage et la bravoure du fils, Saül pouvait supposer que le père possédait des qualités semblables. Il est vrai que David a simplement répondu: ‘Le fils de ton serviteur Jessé le Bethléhémite.’ Néanmoins, le verset 1 du chapitre xviii: ‘Dès qu’il eut fini de parler à Saül’, montre à l’évidence que Saül a conversé plus longuement avec David à propos de sa famille, car ces mots laissent entendre qu’il eut une conversation prolongée.” (Pour d’autres cas où le pronom “qui” implique plus que la simple connaissance du nom d’une personne, voir Exode 5:2; I Samuel 25:10).
Il est donc tout à fait raisonnable de considérer I Samuel 17:12-31, 17:55 à 18:6a comme une partie du texte original.
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SanballatAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SANBALLAT
(peut-être “surveillant de l’armée”).
Horonite (donc probablement un habitant de Beth-Horon-le-Haut ou de Beth-Horon-le-Bas) qui s’opposa à Néhémie quand celui-ci s’efforçait de réparer la muraille de Jérusalem (Néh. 2:10). On pense qu’il s’agit du Sanballat mentionné sur un papyrus trouvé à Éléphantine, en Égypte, qui l’identifie au gouverneur de la Samarie et au père de Délaïah et de Schélémiah.
Sanballat, comme Tobiah et Guéschem, tournait les Juifs en dérision et les accusait de rébellion contre le roi de Perse (Néh. 2:19; 4:1). Comme les travaux de réparation progressaient, Sanballat et d’autres ennemis s’entendirent pour venir attaquer Jérusalem. Mais toutes leurs tentatives restèrent vaines, car les Juifs se reposèrent sur Jéhovah et postèrent une garde (Néh. 4:7-9). Quand les brèches de la muraille de Jérusalem furent colmatées, Sanballat et d’autres essayèrent à plusieurs reprises d’attirer Néhémie loin de la ville. Ces manœuvres ayant échoué, ils soudoyèrent un Juif pour qu’il effraie Néhémie et l’amène à se cacher dans le temple, ce qu’il n’avait pas le droit de faire. Mais cette démarche aussi se révéla vaine. — Néh. 6:1-14.
Plus tard, s’étant absenté de Jérusalem, Néhémie découvrit à son retour qu’un petit-fils du grand prêtre Éliaschib était devenu le gendre de Sanballat. Il le chassa donc. — Néh. 13:6, 7, 28.
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SanctificationAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SANCTIFICATION
Acte ou manière de rendre saint, de séparer ou de mettre à part pour le service de Jéhovah. État de ce qui est saint, sanctifié ou purifié. Les notions évoquées par les termes “sanctification” et “sainteté” sont exprimées par les mêmes vocables dans les langues originales de la Bible. Notre mot “sanctification” met seulement en évidence l’action qui produit, manifeste ou entretient la sainteté (voir SAINTETÉ). Les termes dérivés du verbe hébreu qâdash (qui signifie fondamentalement “être brillant, nouveau, neuf ou pur”) et les mots grecs de la famille de l’adjectif hagios sont traduits par des expressions comme “saint”, “sanctifié”, “consacré” ou “mis à part”. Les Écritures les appliquent 1) à Jéhovah, 2) à Jésus Christ, 3) aux anges, 4) à des hommes et à des animaux, 5) à des choses, 6) à des époques ou à des événements et 7) à des biens fonciers.
Pour mieux comprendre ce sujet, il convient d’analyser l’emploi qui est fait des termes originaux dans les Écritures. Parfois, le mot hébreu rendu par “se sanctifier” est utilisé au sens de “se préparer” ou de “se mettre en condition”. (Lév. 11:44.) Ainsi Jéhovah ordonne à Moïse de dire aux Israélites mécontents: “Sanctifiez-vous pour demain, car, à coup sûr, vous mangerez de la viande.” (Nomb. 11:18). Avant qu’Israël traverse le Jourdain, Josué donne cet ordre similaire: “Sanctifiez-vous, car demain Jéhovah fera des choses prodigieuses
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