-
OnAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
pays d’Égypte’. (Jér. 43:10-13.) Beth-Schémesch, qui signifie “Maison du soleil”, correspond à peu près au nom grec Héliopolis. Jérémie parlait donc probablement de la ville d’On, les “colonnes” qui devaient être brisées étant certainement les nombreux obélisques qui entouraient le temple du soleil.
La prophétie d’Ézéchiel contient un avertissement similaire (Ézéch. 30:10, 17). Dans ce passage, les points-voyelles du mot hébreu sont différents de ceux du mot cité dans la Genèse, si bien que le nom s’écrit littéralement “Aven” (héb. ʼawén). Certains biblistes pensent qu’il s’agit d’un jeu de mots associant Aven, qui signifie “méchanceté; idolâtrie”, à la ville d’On qui était un centre du culte idolâtrique.
Il en est peut-être de même en Ésaïe 19:18. Dans le texte massorétique, une des “cinq villes au pays d’Égypte qui parleront la langue de Canaan et jureront à Jéhovah” est appelée “la ville de la Destruction [héb. ʽIr ha-Hérés]”. Le manuscrit de la mer Morte qui porte le livre d’Ésaïe l’orthographie Ir ha-ḥérés, nom qui signifie “Ville du soleil” et désigne donc On (Héliopolis). Là encore le copiste massorète a peut-être fait volontairement un jeu de mots en substituant Hérés (destruction) à Ḥérés (un autre mot hébreu pour “soleil”, mais moins usité que shémésh), étant donné que Jéhovah avait l’intention de détruire la ville idolâtrique d’On. Dans les targums araméens, la paraphrase de cette portion du verset est rendue comme suit: “(Ville de) la Maison du soleil, qui doit être détruite.”
-
-
OnamAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
ONAM
{Article non traduit.}
-
-
OnanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
ONAN
(“vigoureux”).
Fils de Juda, le deuxième garçon qu’il eut d’une Cananéenne, fille de Schua (Gen. 38:2-4; I Chron. 2:3). Jéhovah fit mourir Er, frère aîné d’Onan, parce qu’il pratiquait le mal. Comme celui-ci était mort sans enfant, Juda demanda à Onan de s’unir comme beau-frère à Tamar, la veuve de son frère. Si un fils naissait de cette union, il ne fonderait pas la famille d’Onan, mais recueillerait le droit de premier-né, en tant qu’héritier d’Er. Par contre, s’il n’y avait pas de progéniture, c’est à Onan que reviendrait l’héritage. Quand Onan avait des rapports avec Tamar, “il laissait perdre sa semence à terre” plutôt que de la lui donner. Il ne s’agissait pas de masturbation de sa part, car le récit déclare que c’était “lorsqu’il lui arrivait d’avoir des rapports avec la femme de son frère” qu’il laissait perdre sa semence. De toute évidence, Onan pratiquait le “coïtus interruptus”, en évitant à dessein d’éjaculer dans le vagin de Tamar. Onan mourut lui aussi sans enfant, mis à mort par Jéhovah, non pour avoir pratiqué la masturbation, mais parce qu’il avait enfreint l’ordre de son père, fait montre d’avidité et péché contre les dispositions divines relatives au mariage. — Gen. 38:6-10; 46:12; Nomb. 26:19.
-
-
OncleAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
ONCLE
Le terme hébreu dôdh, parfois traduit par “oncle” ou par “frère du père” (Lév. 10:4; 20:20; 25:49; Nomb. 36:11; I Sam. 10:14-16; 14:50; Esther 2:7, 15; Jér. 32:7-9, 12; Amos 6:10), a un sens beaucoup plus large que le mot français “oncle”. Il peut désigner non seulement un parent, en règle générale le frère du père, mais également (au singulier ou au pluriel) l’amour (Prov. 7:18), des témoignages de tendresse ou d’amour (Cant. 1:2, 4; Ézéch. 16:8; 23:17) et un bien-aimé (Cant. 1:14, 16; És. 5:1). Ainsi que le montre le cas des rois Jéhoïakin et Sédécias, il est souvent possible de déterminer le lien de parenté désigné par ce mot grâce au contexte et aux textes parallèles. Puisque Sédécias était le frère de Jéhoïakim, père de Jéhoïakin, il est évident que dôdh désigne ici un oncle ou le frère d’un père (II Rois 24:6, 15, 17; I Chron. 3:15). On trouve une autre signification du terme hébreu en I Chroniques 27:32 où Jonathan, un conseiller, est présenté comme le dôdh de David. Or, puisque les textes de II Samuel 21:21 et de I Chroniques 20:7 indiquent que Jonathan était le fils de Schiméa, frère de David, il faut comprendre que dôdh désigne en l’occurrence le neveu de David et non son oncle.
La forme féminine de dôdh signifie “tante”. (Ex. 6:20; Lév. 18:14; 20:20.) Un oncle maternel est désigné en hébreu par l’expression “frère de sa mère”. — Gen. 29:10.
-
-
OnésimeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
ONÉSIME
(“profitable, utile”).
Esclave fugitif que Paul aida à devenir chrétien. Serviteur d’un chrétien de Colosses appelé Philémon, Onésime s’était enfui de cette ville pour se rendre à Rome. Peut-être même avait-il volé son maître pour pouvoir payer le voyage (Col. 4:9; Philém. 18). Il est très possible qu’Onésime ait rencontré Paul ou qu’il ait tout au moins entendu parler de lui par Philémon, car, si les Écritures ne mentionnent pas expressément que Paul se rendit à Colosses lors de ses voyages missionnaires, elles indiquent qu’il visita la région et qu’il connaissait Philémon (Actes 18:22, 23; Philém. 5, 19, 22). Quoi qu’il en soit, d’une manière ou d’une autre Onésime rencontra Paul à Rome et ne tarda pas à devenir chrétien (Philém. 10). Celui qui avait été auparavant pour Philémon un esclave inutile était maintenant devenu pour Paul un ministre des plus utiles, un “frère fidèle et bien-aimé” que l’apôtre appelait “Mes propres tendres affections”. — Col. 4:9; Philém. 11, 12.
Malgré tout, Onésime était toujours un esclave fugitif, et l’ordre social de l’époque obligeait Paul à le renvoyer à son propriétaire, bien qu’à regret, car il était devenu pour lui un excellent compagnon. Toutefois, l’apôtre ne pouvait en aucune façon forcer Onésime à rentrer chez son maître; ce retour n’était donc possible qu’avec l’assentiment de l’esclave. Quand il renvoya Onésime, Paul prit des dispositions pour que Tychique l’accompagne et que les deux hommes transmettent une lettre et un rapport à la congrégation de Colosses (Col. 4:7-9). Paul donna aussi à Onésime une lettre pour Philémon, bien qu’il espérât être relâché sous peu et avoir le plaisir de visiter celui-ci personnellement, car son emprisonnement touchait à sa fin (Philém. 22). Cette lettre était pour Onésime ce qu’on pourrait appeler une lettre de réintroduction et de recommandation, dans laquelle Paul assurait Philémon que le fugitif était devenu un excellent ministre chrétien qui avait revêtu une nouvelle personnalité, et il plaidait pour que la réunion soit davantage celle de deux chrétiens que celle d’un esclave et de son maître. L’apôtre demandait qu’on porte à son compte toute dette qu’Onésime pouvait avoir contractée envers Philémon (Philém. 12-22). Soit dit en passant, dans la lettre aux Colossiens qu’Onésime et Tychique apportèrent, Paul traitait des principes chrétiens qui régissent les rapports entre maître et esclave. — Col. 3:22 à 4:1.
-