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Fête de la DédicaceAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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condamnation de la fête de la Dédicace, ni dans les paroles de Jésus ni dans les écrits de ses disciples. Cependant, cette fête n’a pas été imposée aux chrétiens, qui, eux, se trouvent sous la nouvelle alliance. — Col. 2:16; Gal. 4:10, 11; Héb. 8:6.
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Fête de la Nouvelle luneAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FÊTE DE LA NOUVELLE LUNE
Dieu ordonna à Israël de sonner de la trompette sur ses holocaustes et sur ses sacrifices de communion à chaque nouvelle lune, c’est-à-dire au début des mois lunaires du calendrier juif (Nomb. 10:10). Ce jour-là, on devait offrir des sacrifices spéciaux, en plus du sacrifice journalier constant. Il s’agissait d’un holocauste composé de deux taureaux, d’un bélier et de sept agneaux mâles âgés d’un an, outre les offrandes céréalières et les libations correspondantes, ainsi que d’un chevreau comme offrande pour le péché. — Nomb. 28:11-15.
Dans le Pentateuque, les instructions relatives à la nouvelle lune s’arrêtaient là. Toutefois, cette célébration devint par la suite une importante fête nationale. En Ésaïe 1:13, 14, cette observance est mise au même rang que les sabbats et les époques de fête. Au temps des prophètes postérieurs tout au moins, les Israélites s’abstenaient de faire du commerce les jours de nouvelle lune, comme cela ressort d’Amos 8:5 (vers 803 av. n. è.). Ce faisant, ils allaient au delà de ce que les Écritures exigeaient pour ces jours-là. Pourtant, comme les deux texte bibliques l’indiquent, la fête de la nouvelle lune était devenue chez eux totalement formaliste; aussi Jéhovah l’abhorrait-il.
Le jour de la nouvelle lune, il était permis de faire certains travaux qui étaient interdits le jour du sabbat. Cependant, ce jour était tenu pour consacré aux choses spirituelles. Le peuple se rassemblait (És. 1:13; 66:23; Ps. 81:3; Ézéch. 46:3) ou allait consulter les prophètes et les hommes de Dieu. — II Rois 4:23.
Ésaïe annonça qu’il viendrait un temps où toute chair se rassemblerait pour se prosterner devant Jéhovah à la nouvelle lune (És. 66:23). Alors qu’Ézéchiel, au cours de la captivité à Babylone, contemplait une vision du temple, Jéhovah lui dit: “Pour ce qui est de la porte de la cour intérieure qui fait face à l’est, il faudra qu’elle reste fermée pendant les six jours ouvrables, et le jour du sabbat elle devra être ouverte, et le jour de la nouvelle lune elle devra être ouverte. Et le peuple du pays devra se prosterner à l’entrée de cette porte-là lors des sabbats et lors des nouvelles lunes, devant Jéhovah.” — Ézéch. 46:1, 3.
Aujourd’hui les Juifs célèbrent la nouvelle lune par de nombreuses cérémonies détaillées, et ils accordent beaucoup d’importance à cette observance. Rabbi Johanan déclara: “Celui qui récite la bénédiction de la lune au temps convenable est comme celui qui est reçu en audience par la Schékinah [la manifestation de la présence divine].” (The Jewish Encyclopedia, vol. IX, p. 244). En revanche, la Bible montre que les chrétiens ne sont pas tenus d’observer les nouvelles lunes ou les sabbats, célébrations qui faisaient seulement partie de l’ombre des choses à venir, tandis que la réalité se trouve en Jésus Christ. Les fêtes de l’Israël selon la chair ont une signification symbolique, qui trouve son accomplissement dans de nombreux bienfaits que Dieu dispense par l’entremise de son Fils. — Col. 2:16, 17.
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Fête des Gâteaux non fermentésAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FÊTE DES GÂTEAUX NON FERMENTÉS
Cette fête débutait le 15 Nisan, soit le lendemain de la Pâque, et se poursuivait pendant sept jours, jusqu’à 21 Nisan. Son nom vient des gâteaux non fermentés (héb. matstsâh), le seul pain qu’il était permis de manger pendant les sept jours que durait la fête. Pour confectionner ce pain non levé, on pétrit la pâte avec de l’eau, mais sans levure. Il faut le préparer rapidement si l’on veut en empêcher la fermentation.
Le premier jour de la fête était une assemblée solennelle ou sabbat. Le deuxième jour (16 Nisan), on apportait au prêtre une gerbe des prémices de la moisson des orges, les céréales qui mûrissent le plus tôt en Palestine. Avant cette fête, on ne pouvait manger aucun grain provenant de la nouvelle récolte, fût-il cru, rôti ou sous forme de pain. Le prêtre offrait symboliquement ces prémices à Jéhovah en balançant une gerbe, tandis qu’on offrait en holocauste un bélier en parfait état, dans sa première année, accompagnée d’une offrande céréalière arrosée d’huile et d’une libation (Lév. 23:6-14). La Loi n’ordonnait pas de brûler du grain et de la farine de ces prémices sur l’autel, comme les prêtres le firent plus tard. Il n’y avait pas seulement une offrande publique ou nationale de prémices, mais chaque famille et chaque personne qui avait une possession en Israël pouvait apporter des sacrifices d’action de grâces à l’occasion de cette fête. — Ex. 23:19; Deut. 26:1, 2.
SA SIGNIFICATION
La consommation de gâteaux non fermentés à cette période de l’année s’harmonisait avec les instructions que Jéhovah avait données à Moïse, instructions consignées en Exode 12:14-20, et qui comprenaient, au verset 19 12:19, cet ordre formel: “Sept jours durant il ne devra pas se trouver de pâte aigrie dans vos maisons.” En Deutéronome 16:3, les gâteaux non fermentés sont appelés “pain d’affliction”. Cela rappelait chaque année le départ précipité des Juifs hors du pays d’Égypte (départ si rapide qu’ils n’avaient pas même eu le temps de faire lever leur pâte [Ex. 12:34]). Il se souvenaient ainsi de l’affliction et de l’esclavage dont leur nation avait été délivrée, conformément à ces paroles de Jéhovah: “Afin que tu te souviennes du jour de ta sortie du pays d’Égypte, tous les jours de ta vie.” En appréciant la liberté dont ils jouissaient et en reconnaissant en Jéhovah leur Libérateur, les Israélites étaient ainsi en excellente condition pour la première de leurs trois grandes fêtes annuelles. — Deut. 16:16.
SIGNIFICATION PROPHÉTIQUE
Jésus Christ expliqua l’interprétation de la valeur symbolique du ferment ou du levain. Selon Matthieu 16:6, 11, 12, il donna l’avertissement suivant à ses disciples: “Ouvrez l’œil et prenez garde au levain des Pharisiens et des Sadducéens.” Comme ses disciples raisonnaient entre eux sans comprendre ce qu’il avait voulu dire, il leur déclara sans détour: “‘Comment ses disciples raisonnaient entre eux sans comprendre ce qu’il avait voulu dire, il leur déclara sans détour: “‘Comment ne comprenez-vous pas que je ne parlais pas de pains? Mais prenez garde au levain des Pharisiens et des Sadducéens.’ Alors ils comprirent qu’il avait dit de prendre garde (...) à l’enseignement des Pharisiens et des Sadducéens.” Par ailleurs, Luc rapporte qu’une autre fois Jésus déclara expressément: “Prenez garde
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