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ViergeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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signifie “jeune fille” et peut désigner aussi bien une vierge qu’une jeune fille non vierge. Il est appliqué à la jeune fille Rébecca avant son mariage, quoiqu’elle soit aussi désignée par le terme “vierge [bethoulah]”. (Gen. 24:16, 43.) Sous l’inspiration divine, Matthieu employa le terme parthénos (“vierge”) lorsqu’il démontra qu’Ésaïe 7:14 trouvait son accomplissement final avec la naissance virginale de Jésus, le Messie. Matthieu comme Luc affirment clairement que Marie, la mère de Jésus, était vierge quand elle devint enceinte grâce à l’opération de l’esprit saint de Dieu. — Mat. 1:18-25; Luc 1:26-35.
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VigneAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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VIGNE
Plante dont les longs rameaux grêles et sinueux rampent sur le sol ou grimpent au moyen de leurs vrilles. La variété la plus courante est la vigne qui produit le raisin (Vitis vinifera). En règle générale, le mot hébreu gèphèn désigne la “vigne à vin” (Nomb. 6:4; Juges 13:14), une exception étant la “vigne sauvage” qui avait donné des courges sauvages. — II Rois 4:39.
L’histoire de la viticulture commence avec cette déclaration: “Noé (...) planta alors une vigne.” (Gen. 9:20). Melchisédek, roi de Salem, apporta “du pain et du vin” à Abraham, ce qui prouve qu’on cultivait la vigne au pays de Canaan avant 1933 de l’ère préchrétienne (Gen. 14:18). Des inscriptions égyptiennes du deuxième millénaire avant notre ère représentent des vendangeurs et des hommes foulant le raisin dans des pressoirs à vin; à cette époque-là, les pharaons avaient des échansons officiels (Gen. 40:9-13, 20-23). Cependant, l’industrie vinicole des Égyptiens fut sévèrement frappée quand Jéhovah “tua leur vigne” par la plaie de la grêle. — Ps. 78:47; 105:33.
Les espions qui visitèrent la Terre promise, “un pays (...) de vignes, et de figuiers, et de grenadiers”, rapportèrent du ouadi d’Eschcol une grappe de raisin si énorme qu’il fallut l’accrocher à une barre portée par deux hommes (Deut. 8:8; Nomb. 13:20, 23, 26). On dit que les grappes de raisin de cette région pèsent couramment dans les cinq kilogrammes. Des rapports indiquent qu’on a trouvé une grappe d’une douzaine de kilogrammes et une autre de plus de vingt kilogrammes.
Outre le ouadi d’Eschcol, la Bible mentionne d’autres régions viticoles, telles que En-Guédi, près de la mer Morte (Cant. 1:14), Sichem (Juges 9:26, 27), Siloh (Juges 21:20, 21) et, de l’autre côté du Jourdain, Sibmah, Hesbon et Éléaléh. — És. 16:7-10; Jér. 48:32.
PLANTATION ET CULTURE
On plantait souvent les vignes sur les coteaux. Il était courant de les entourer d’un mur de pierres (Nomb. 22:24; Prov. 24:30, 31) et d’y construire des huttes ou des tours de garde (És. 1:8; 5:2), afin de les protéger des voleurs ou de l’intrusion d’animaux, tels que les renards et les sangliers (Ps. 80:8, 13; Cant. 2:15). La loi mosaïque permettait au passant de manger son content de raisin, mais pas d’en emporter, car cela aurait été du vol. — Deut. 23:24.
Étant donné que d’ordinaire la plus grande partie de la récolte était foulée pour faire du vin, pour plus de commodité on creusait des cuves et des pressoirs à proximité des vignes (És. 5:2; Marc 12:1; voir VIN, BOISSON FORTE). Évidemment, on faisait une grande consommation de fruits frais et on préparait aussi des raisins secs par dessiccation au soleil. — I Sam. 25:18; 30:12; II Sam. 16:1; I Chron. 12:40.
Les anciens plantaient les vignes de différentes manières. Les pieds étaient parfois disposés régulièrement en rangs, distants les uns des autres de 2,50 mètres ou plus, dans un terrain bien préparé. Selon la loi mosaïque, on ne devait pas semer d’autres sortes de semences dans une vigne, bien qu’on pût y planter des arbres, tels que le figuier (Deut. 22:9; Luc 13:6, 7). Ailleurs, on laissait les vignes ramper sur le sol le long des pentes des collines, en se contentant de soulever les grappes à l’aide de bâtons fourchus, mais, le plus souvent, on les faisait grimper le long de supports en bois ou de monticules de pierres. ‘Être assis chacun sous sa propre vigne et sous son propre figuier’ devint une expression proverbiale synonyme de paix et de sécurité. — I Rois 4:25; II Rois 18:31; És. 36:16; Michée 4:4; Zach. 3:10.
Il est nécessaire de tailler la vigne pour obtenir un raisin de qualité. Jésus déclara que “tout sarment (...) qui ne porte pas de fruit, [le cultivateur] l’enlève, et tout sarment qui porte du fruit, il le purifie [par élagage], pour qu’il porte plus de fruit”. (Jean 15:2.) L’élagage des branches productives et la suppression de celles qui sont stériles laissent à la plante toute sa force pour produire du fruit de meilleure qualité. Dans les pays bibliques, l’élagage commençait au printemps, vers le mois de mars, et se répétait en avril et en mai si cela s’avérait nécessaire. — II Chron. 26:10; És. 18:5; Luc 13:7.
Quand elle est bien entretenue et convenablement élaguée, une vigne productive peut atteindre un âge et des dimensions extraordinaires. Ainsi, on rapporte qu’il existait à Jéricho une vigne vieille de plus de trois cents ans et dont le pied avait près de cinquante centimètres de diamètre. Parfois, ces vieilles vignes étaient de véritables arbres qui pouvaient atteindre une hauteur de plus de neuf mètres. Cependant, malgré la stature d’une telle vigne par rapport aux arbres de la forêt, on ne peut en tirer “une barre pour faire avec elle quelque ouvrage” ni “une cheville pour y suspendre un ustensile quelconque”, car son bois est trop tendre et trop tordu pour servir à la construction. Le bois de la vigne était donc une image appropriée des habitants infidèles de Jérusalem, car ceux-ci étaient tout juste bons à être livrés au feu pour servir de combustible, le sort même, selon Jésus, des vignes stériles. — Ézéch. 15:2-7; Jean 15:6.
La saison des vendanges était une époque de chants et d’allégresse auxquels participaient les vendangeurs et les fouleurs (Juges 9:27; És. 16:10; Jér. 25:30; voir PRESSOIR). C’était aussi un temps de réjouissance pour les pauvres et les résidents étrangers du pays qui étaient autorisés à grappiller dans les vignes après le passage des vendangeurs (Lév. 19:10; Deut. 24:21). Mais le contraire était également vrai: quand les vignes étaient flétries, qu’elles ne produisaient pas de raisin ou qu’elles étaient à l’abandon et envahies par les épines, c’était un temps de malheur et de grande affliction. — És. 24:7; 32:10, 12, 13; Jér. 8:13.
Les lois relatives aux sabbats stipulaient que tous les sept ans, ainsi que l’année du Jubilé, les propriétaires
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