Regard sur l’actualité
Au seuil d’un désastre économique
● Citant le “Macaskill Letter” de Johannesburg (Afrique du Sud), la revue “Barron’s” du 3 décembre 1976 disait : “Dans le monde, nous assistons à la faillite des gouvernements, des villes, des affaires et des individus. C’est la course contre la montre avant que tout le système s’effondre. Il n’y a pas de solution à ce désordre invraisemblable. Nous sommes au seuil d’un désastre économique inévitable. Aucune mesure ne pourra nous sortir de cette situation.”
La question est de savoir quand ce “désastre économique” risque de se produire. La Bible annonce une époque proche où se réaliseront les paroles suivantes que Dieu a prononcées par l’intermédiaire de son prophète Ézéchiel : “Ni leur argent ni leur or ne pourront les délivrer au jour de la fureur de Jéhovah.” (Ézéch. 7:19). Les vrais chrétiens veilleront donc à ne pas mettre leur confiance dans les richesses qu’ils possèdent et ils ne s’en serviront pas dans un but égoïste, mais ils suivront plutôt cette recommandation de Jésus : “Faites-vous des amis avec les richesses injustes, pour que, quand elles viendront à manquer, ils vous reçoivent dans les demeures éternelles.” — Luc 16:9.
Jéhovah Dieu et Jésus Christ possèdent les “demeures éternelles”. (Jean 6:37-40, 44.) Ceux qui utilisent convenablement leurs richesses en aidant les personnes qui sont dans le besoin et en soutenant la prédication de la “bonne nouvelle” auront pour amis Jéhovah Dieu et son Fils Jésus Christ. — Gal. 2:10 ; Phil. 4:15.
Comment échapper au viol
● Après avoir examiné trente-six tentatives de viol et trente-six cas de viol, Frank Javorek, de l’hôpital général de Denver, a indiqué les facteurs les plus caractéristiques qui différenciaient un viol d’une simple tentative de viol. Selon la revue “Science News”, il y a par ordre d’importance “les cris ou les appels au secours de la victime, et sa tentative de fuite. Viennent ensuite le milieu dans lequel vit la victime ainsi que sa vigilance et ses réflexes au moment de l’attaque”.
Bien sûr, il y a des cas où des cris ne peuvent être entendus par personne et où il est impossible de se sauver, mais 86 pour cent des femmes qui ont crié et se sont enfuies ont échappé au viol.
Fait intéressant, la Loi que Dieu avait donnée autrefois à Israël spécifiait que si une jeune fille fiancée commettait la fornication, les deux partenaires étaient mis à mort, mais si elle avait appelé au secours et que personne n’avait pu lui venir en aide, cela suffisait à prouver son innocence. Dans ce cas, seul l’homme était mis à mort et la jeune fille était disculpée. — Deut. 22:23-27.
La polygamie est-elle acceptable ?
● Par un vote de quarante voix contre six, le huitième synode provincial de l’Église anglicane d’Afrique centrale a décidé d’accepter en son sein les polygames ainsi que leurs femmes et leurs enfants croyants. Il s’agit d’une tolérance “dans des cas exceptionnels et justifiés”. Selon la revue “The Christian Century”, les délégués du synode “ont été d’avis que ‘même si la polygamie (...) est tout à fait en conflit avec le véritable idéal qu’est le mariage chrétien’, il est parfois impossible d’échapper à des situations où existe un tel conflit”.
À première vue, cette disposition peut sembler avisée, mais en ce domaine ce ne sont pas les critères et les raisonnements des hommes qui priment. Le modèle originel que Jéhovah Dieu a établi pour la famille humaine était la monogamie. Plus tard il toléra la polygamie jusqu’au moment où il rétablit le modèle originel dans la congrégation chrétienne. Dans chaque congrégation, les anciens et les serviteurs ministériels devaient donc être “maris d’une seule femme”. (I Tim. 3:2, 12.) L’apôtre Paul ajouta ceci : “Une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu’il vit (...). Du vivant de son mari, on la qualifierait d’adultère si elle devenait la femme d’un autre homme.” — Rom. 7:2, 3.
Pour être en accord avec ces exigences divines, les polygames qui ont manifesté le désir de se vouer à Jéhovah Dieu ont dû changer d’état. Ces hommes ont fait le nécessaire pour pourvoir aux besoins de leurs enfants, mais ce n’est qu’après avoir conformé leur vie aux justes exigences de Dieu qu’ils ont pu se vouer à lui et être baptisés comme Témoins de Jéhovah.