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Un enfer froidLa Tour de Garde 1964 | 1er octobre
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dont les mots bibliques désignant l’enfer sont employés, on constatera que ces mots ne se rapportent pas à un lieu de tourments éternels par le feu pour les “âmes damnées”. Puisque l’enfer est la sépulture commune de l’humanité, il renferme des personnes mortes. Révélation 20:13 (MN) parle de l’enfer qui rend les morts qui sont en lui. La tombe commune de l’humanité, où vont tous les humains par suite de la mort adamique, est, en réalité, l’enfer de la Bible ; une foule de personnes, endormies dans la mort, sortiront de l’enfer par la résurrection. — Jean 5:28, 29.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1964 | 1er octobre
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Questions de lecteurs
● La Bible dit, dans Deutéronome 22:23-27, qu’une jeune Israélite fiancée devait crier lorsqu’elle était menacée de viol. Quelle est aujourd’hui la position de la chrétienne qui se trouve dans la même situation ? Doit-elle crier même si son agresseur brandit une arme en menaçant de la tuer ? — M. U., États-Unis.
D’après la loi de Dieu, une jeune Israélite était tenue de crier : “Si une jeune fille vierge est fiancée, et qu’un homme la rencontre dans la ville et couche avec elle, vous les amènerez tous deux à la porte de la ville, vous les lapiderez, et ils mourront, la jeune fille pour n’avoir pas crié dans la ville, et l’homme pour avoir déshonoré la femme de son prochain.” Toutefois, si l’attaque se produisait dans un champ et que la femme, par ses cris, essayait d’alerter quelqu’un et de se soustraire à son agresseur, elle n’était pas lapidée puisque l’homme lui avait fait violence et qu’il n’y avait eu personne pour la secourir. — Deut. 22:23-27.
Mais supposez que l’homme, brandissant une arme, ait menacé de tuer la jeune fille si elle refusait de coucher avec lui. Que devrait-elle faire en ce cas ? Le passage biblique cité plus haut ne modifie pas la situation en indiquant une circonstance qui l’empêcherait de crier. Il dit clairement qu’elle devait crier, donc résister à l’agression, peu importent les circonstances. Si l’homme la prenait de force, après l’avoir assommée et rendue inconsciente sans qu’on ait pu répondre à ses cris, elle n’était pas tenue pour responsable. Ces passages semblent indiquer qu’en criant, la jeune fille alerterait les voisins et ferait fuir l’agresseur ; elle serait ainsi sauvée, et cela en dépit du fait que l’homme menaçait de la tuer parce qu’elle ne cédait pas à ses instances.
Ces précédents scripturaux s’appliquent aux chrétiens qui sont sous le commandement suivant : “Fuyez la fornication.” (I Cor. 6:18, MN). Par conséquent, si une chrétienne ne crie pas et ne fait pas tout son possible pour fuir, on peut considérer qu’elle s’est prêtée au viol. Lorsqu’une chrétienne se trouve devant une telle situation, elle doit crier et faire preuve de courage pour agir selon les conseils des Écritures, afin de rester pure et d’obéir aux commandements de Dieu. En réalité, ces conseils sont donnés pour son bien car, si elle se soumettait aux désirs passionnés de l’homme, non seulement elle se prêterait complaisamment à la fornication ou à l’adultère, mais encore elle se couvrirait de honte. Elle n’aurait pas seulement été victime d’un acte ignoble mais elle aurait aussi violé la loi de Dieu en ayant eu des relations sexuelles avec un autre que son conjoint légal, ce qui serait aussi une cause de honte. De plus, elle risquerait d’avoir un enfant sans être mariée ou de contracter une terrible maladie auprès de son vil agresseur.
Il est vrai que cette femme peut avoir la crainte de voir son agresseur mettre sa menace à exécution ; mais quelle garantie a-t-elle qu’un criminel aussi dégénéré ne la tuera pas après avoir assouvi sa passion ? En fait, il est très probable qu’un tel individu, peut-être déjà poursuivi par la justice, tuera sa victime après l’agression de peur que celle-ci ne le dénonce et donne son signalement aux autorités, et qu’il soit ainsi identifié. Dans ce cas, la femme qui observe les conseils scripturaux et crie, contribuera à son salut en attirant l’attention des gens et en obligeant son agresseur à fuir sur-le-champ ; autrement, il pourrait être amené à croire qu’il a intérêt à se débarrasser d’elle par crainte d’être reconnu plus tard.
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