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cette fin, ils créèrent un fonds commun alimenté par les contributions de certains membres de la congrégation qui faisaient don volontairement du produit de leurs champs ou de leurs maisons (Actes 4:34-37). D’accord avec sa femme, Ananias n’offrit qu’une partie de l’argent qu’il avait obtenu de la vente d’un champ, mais prétendit qu’il s’agissait du montant tout entier. S’il avait versé la totalité de la somme, Ananias aurait probablement eu droit, ainsi que sa femme, à une aide provenant du fonds commun et il aurait pu raisonnablement s’attendre à ce que cette action lui vaille des éloges et l’estime de la congrégation. Toutefois, grâce au don spécial de connaissance que lui accorda l’esprit saint, Pierre discerna l’artifice et il dénonça Ananias comme un homme ‘usant de tromperie envers l’esprit saint et envers Dieu’. Alors Ananias tomba et expira. Quand les hommes qui l’avaient enseveli revinrent environ trois heures plus tard, ils trouvèrent sa femme Sapphira, morte elle aussi pour avoir essayé comme son mari, d’user de faux-semblant. — Actes 5:1-10.
2. Disciple chrétien de Damas. Après la conversion de Saul, Ananias eut une vision dans laquelle Jésus lui donnait le nom et l’adresse de Saul et lui enjoignait de le visiter. Après avoir hésité, car il savait que Saul persécutait férocement les chrétiens, Ananias obéit et se rendit auprès de lui. Il lui fit recouvrer la vue, l’informa que Dieu le chargeait d’être son témoin et prit des dispositions pour son baptême. Plus tard, quand il présenta sa défense devant une foule de Juifs hostiles, Saul (Paul) parla d’Ananias comme d’un homme “pieux selon la Loi (...) et de qui tous les Juifs qui habitaient là [à Damas] rendaient un bon témoignage”. De tels éloges de la part des Juifs au sujet d’un chrétiens constituaient assurément une preuve remarquable de sa bonne conduite. — Actes 9:10-18; 22:12-16.
3. Grand prêtre juif, de l’an 48 environ à l’an 58. Fils de Nébédée, il fut établi à cette fonction par Hérode, roi de Chalcis et frère d’Hérode Agrippa Ier (Histoire ancienne des Juifs, liv. XIX, chap. IV, par. 1; liv. XX, chap. III, par. 2). En 52, il fut envoyé à Rome pour y être jugé à cause de certains conflits qui avaient opposé les Juifs et les Samaritains, mais il fut acquitté par l’empereur Claude.
En 56, alors qu’il présidait au procès de Paul devant le Sanhédrin, Ananias ordonna que l’apôtre fût frappé au visage. Celui-ci lui prédit alors que Dieu le paierait de retour pour cette mauvaise action et il le traita de “muraille blanchie”. Repris pour avoir parlé ainsi, Paul s’excusa en déclarant qu’il ignorait que celui qui avait donné l’ordre de le frapper était le grand prêtre, puis il cita Exode 22:28 pour montrer qu’il reconnaissait devoir témoigner à la cours le respect qui lui était dû. Certains ont émis l’idée que si Paul prétendit ignorer qu’Ananias était Grand prêtre, c’était parce que celui-ci n’avait pas été légalement confirmé dans cette fonction après son retour de Rome, mais cette opinion ne repose pas sur des preuves substantielles. Il pourrait s’agir tout simplement d’un indice supplémentaire tendant à prouver que Paul souffrait d’une mauvaise vue, ce que semble indiquer d’autres passages des Écritures. L’ordre d’Ananias a pu être si bref et donné sur un ton si passionné qu’il ne permit pas à Paul d’en identifier l’auteur. — Actes 23:2.
Après le procès devant le Sanhédrin, Ananias accompagné de quelques anciens et d’un orateur public, se rendit à Césarée pour accuser Paul devant le gouverneur Félix (Actes 24:1). Après cela, les Écritures ne font plus aucune mention de lui. L’histoire profane, toutefois, le représente comme un homme hautain et cruel qui fit preuve d’avidité, tant durant l’époque où il était grand prêtre qu’après sa destitution. Au début de la révolte juive de 66-70, Ananias fut poursuivi par des Juifs parce qu’il avait collaboré avec les autorités romaines. Il eut beau se cacher dans un aqueduc, il fut découvert et mis à mort.
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ANATH
{Article non traduit.}
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ANATHOTH
([prières] exaucées).
Ville des Lévites située dans le territoire de Benjamin (Josué 21:17, 18; I Chron. 6:60). Le nom a été préservé par le petit village de ʽAnâta qui est situé à environ 5 kilomètres au nord-nord-est de Jérusalem, alors que le site d’origine de la ville ancienne a été identifié à celui de Râs el-Kharrûbé, à environ un kilomètre au sud-ouest de ʽAnâta. De cet endroit, sur les collines, on a une vue sur la vallée du Jourdain et sur la partie septentrionale de la mer Salée. Deux des hommes puissants de David étaient originaires d’Anathoth (II Sam. 23:27; I Chron. 12:3). C’est là que Salomon exila Abiathar, mettant ainsi un terme à la lignée des grands prêtres de la maison d’Éli (I Rois 2:26). Anathoth fut l’une des villes affligées qui se trouvaient sur le chemin des armées de l’envahisseur assyrien. — És. 10:30.
Jérémie était originaire d’Anathoth, mais il devint un “prophète sans honneur” parmi son propre peuple qui menaça de le mettre à mort parce qu’il proclamait le message de vérité de Jéhovah (Jér. 1:1; 11:21-23; 29:27). C’est pourquoi Jéhovah prophétisa que le malheur frapperait la ville, ce qui arriva au temps fixé, quand Babylone envahit le pays (Jér. 11:21-23). Avant la chute de Jérusalem, Jérémie usa de son droit légal pour acheter le champ de son cousin à Anathoth, montrant par là que les exilés reviendraient dans leur pays (Jér. 32:7-9). Le premier groupe de Juifs qui rentrèrent d’exil sous la conduite de Zorobabel comptait 128 hommes d’Anathoth, une des villes qui furent reconstruites, conformément à la prophétie de Jérémie. — Esdras 2:23; Néh. 7:27; 11:32.
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ANATHOTHITE
{Article non traduit.}
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ANCIEN
(héb. zâqên; gr. presbutéros).
Les termes originaux traduits par ce mot ne désignent pas seulement un homme avancé en âge (Gen. 18:11; Deut. 28:50; I Sam. 2:22; I Tim. 5:1, 2) ou l’aîné par rapport au cadet (Luc 15:25), mais, dans un sens spécial, un homme qui détient une certaine autorité ou qui assume une responsabilité dans une communauté ou une nation. C’est dans ce sens que ces termes sont le plus souvent utilisés, tant dans les Écritures hébraïques que dans les Écritures grecques.
Depuis les temps anciens, la coutume veut que l’on ait de la considération pour le vieillard, qu’on le respecte en raison de l’expérience, de la connaissance, de la sagesse et du discernement qu’il a pu acquérir au cours des années (Job 32:6, 7; comparez avec
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