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GlanageAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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était peut-être la coutume de la part des glaneurs. — Ruth 2:5-7, 14-17.
Il est évident que cette belle disposition pour le pauvre du pays, tout en encourageant la générosité, le désintéressement et la confiance en la bénédiction de Jéhovah, n’encourageait nullement la paresse. Elle éclaire la déclaration suivante de David: “Je n’ai pas vu le juste complètement abandonné, ni sa descendance cherchant du pain.” (Ps. 37:25). En profitant des dispositions que la Loi avait prises à leur égard et grâce à leur dur travail, même les pauvres n’auraient pas faim, et ni eux ni leurs enfants n’auraient besoin de mendier leur pain.
EMPLOI MÉTAPHORIQUE ET SYMBOLIQUE
Quand les Éphraïmites accusèrent Gédéon de ne pas les avoir appelés à combattre au début de la bataille contre Madian, Gédéon déclara: “Les grappillages d’Éphraïm ne valent-ils pas mieux que la vendange d’Abi-Ézer [la maison à laquelle appartenait Gédéon]?” Il expliqua la métaphore en montrant que la capture par Éphraïm des princes madianites Oreb et Zéeb (bien qu’elle ait suivi la bataille initiale) était une contribution beaucoup plus importante que tout ce que Gédéon lui-même avait accompli (Juges 8:1-3; 6:11). De même, les Écritures comparent la destruction des derniers combattants après le gros de la bataille à un ‘glanage’. — Juges 20:44, 45.
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GloutonAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GLOUTON
Personne égoïste et avide, excessive dans sa recherche des plaisirs, surtout dans le manger. La gloutonnerie sous toutes ses formes est diamétralement opposée aux préceptes et aux principes bibliques. — Prov. 28:7; 23:20, 21.
La Loi mosaïque frappait à la racine du problème en ordonnant aux parents dont le fils était un glouton et un ivrogne incorrigible de l’amener aux anciens de la ville qui devaient le faire lapider à mort. — Deut. 21:18-21.
Pour discréditer Jésus Christ, l’une des calomnies que ses adversaires portèrent contre lui était la suivante: “Voici, un homme qui est un glouton et un buveur de vin.” Jésus réfuta simplement ces fausses accusations par ces mots: “La sagesse est apparue juste de par ses œuvres”, ou: “de par tous ses enfants.” (Mat. 11:19; Luc 7:34, 35). Autrement dit, Jésus leur répondait: ‘Voyez mes œuvres de justice et ma bonne conduite, et vous saurez que l’accusation est fausse.’
La gloutonnerie n’a assurément pas sa place dans la congrégation chrétienne et l’apôtre Paul voulait s’assurer qu’elle ne s’y infiltrerait pas. Aussi, lorsqu’il laissa Tite en Crète pour y surveiller la jeune organisation chrétienne, lui rappela-t-il qu’un des prophètes mêmes de cette île (on pense qu’il s’agissait d’Épiménide, un poète crétois du VIe siècle avant notre ère) avait déclaré: “Les Crétois sont toujours menteurs, ce sont des bêtes sauvages néfastes, des gloutons désœuvrés.” Par conséquent, Paul montra à Tite que les anciens qu’il établirait devraient être exempts de telles accusations, des hommes qui ne seraient ni des ivrognes, ni des gens avides, mais des personnes sachant exercer la maîtrise de soi. — Tite 1:5-12.
Bien qu’elle ne soit pas citée séparément comme une ‘œuvre de la chair’, la gloutonnerie accompagne souvent les beuveries et les orgies, et elle est certainement comprise dans l’expression générale “autres choses semblables” dont il est dit que ceux qui les pratiquent “n’hériteront pas le Royaume de Dieu”. (Gal. 5:19, 21.) La modération dans ses habitudes alimentaires comme dans toutes les autres activités est une vertu chrétienne. — I Tim. 3:2, 11.
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GOAH
{Article non traduit.}
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GOB
{Article non traduit.}
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GOG
La signification de ce nom est incertaine. Quelques lexicographes pensent qu’il comporte le sens de “haut” ou de “gigantesque”. D’après un lexique allemand (Bibel-Lexicon, 1953), ce terme pourrait dériver du sumérien gug, qui signifie “ténèbres”.
1. Dans les chapitres 38 et 39 du livre d’Ézéchiel 38, 39, ce nom est appliqué à celui qui lance une violente attaque internationale contre le peuple de Dieu. Cette agression est perpétrée après que Dieu a rassemblé son peuple des nations où il était dispersé, pour le rétablir dans les “montagnes d’Israël” qui étaient auparavant dévastées. Parce que le peuple de Dieu demeure en sécurité, sans aucune protection apparente, mais aussi parce qu’il jouit d’une grande prospérité, Gog est amené à déchaîner toutes ses forces dans une attaque sauvage contre lui. Il lève une puissante armée, qui rassemble de nombreuses nations, pour parvenir à ses fins. Mais cette agression déclenche la colère de Jéhovah, qui inflige une terrible défaite à Gog et à toute sa multitude et les précipite dans la destruction. Leurs cadavres servent de nourriture aux oiseaux et aux bêtes, et leurs os sont enterrés dans la vallée qui prend alors le nom de “Vallée de la Multitude de Gog”. (Littéralement “Vallée de Hamon-Gog”.)
L’ORIGINE ET LE BUT DE L’ATTAQUE
Le point de départ de l’attaque se situe très loin du pays d’Israël. Gog vient “du pays de Magog”, qui se trouve dans les “parties les plus reculées du nord”. (Ézéch. 38:2, 15.) Il est “chef suprême [“grand prince”, Os; “prince souverain”, CT; Li] de Méschech et de Tubal”. (38:2, 3.) Certaines traductions rendent cette expression par “prince de Rosh, Méshek et Tubal” (Da; Jé), faisant ainsi du terme “Rosh [“tête” ou “chef” en hébreu, traduit ici par “suprême”]” le nom d’un pays ou d’un peuple. Toutefois, la Bible ne cite nulle part ailleurs un pays ou un peuple ainsi dénommé, alors que Méschech et Tubal, comme Magog, étaient les noms donnés à certains fils de Japhet (Gen. 10:2) et que les trois pays correspondants se situaient au nord d’Israël. Au nombre des assaillants venus du nord figurent d’autres descendants de Japhet, savoir Gomer et Togarmah (qui sont, pense-t-on, respectivement les ancêtres des Cimmériens et des Arméniens de l’Antiquité). La Perse, de souche également japhétique, est au nord-est. Enfin, la coalition comprend aussi des puissances méridionales et chamites: l’Éthiopie et Put, qui, elles, viennent d’Afrique. — Ézéch. 38:4-6, 15.
Gog commande donc ces forces offensives considérables qui mettent en œuvre leur puissance colossale pour broyer, comme dans un étau, le peuple de Jéhovah, peuple qui, d’après la description prophétique, habite “au centre de la terre”. (Ézéch. 38:12.) Outre qu’Israël occupait un point central par rapport à l’Eurasie et à l’Afrique, c’était encore le centre du culte pur que le vrai Dieu, l’objet de ce culte, considérait comme “la pupille de son œil”. — Deut. 32:9, 10; Zach. 2:8.
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