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MamréAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAMRÉ
(“force”, “vigueur”).
Endroit que l’on identifie généralement à Râmet el-Khalîl, localité qui se trouve à environ 3 kilomètres au nord de Hébron, mais que certains situent plus à l’ouest, en s’appuyant sur le texte de Genèse 23:17. Mamré fut le principal lieu de résidence d’Abraham et, au moins à une certaine époque, d’Isaac. Ces deux hommes, leurs femmes ainsi que Jacob et Léa furent ensevelis non loin de ce lieu, dans la grotte de Macpélah (Gen. 13:18; 35:27; 49:29-33; 50:13). Les eaux de nombreuses sources arrosent abondamment la région. Il y avait un bosquet de grands arbres à Mamré au temps d’Abraham, et celui-ci y bâtit un autel à Jéhovah (Gen. 13:18). Ce fut sous l’un de ces arbres qu’il reçut des anges avant la destruction de Sodome et de Gomorrhe (Gen. 18:1-8). En ce même lieu, Jéhovah lui promit que Sara lui donnerait un fils (Gen. 18:9-19). D’un endroit proche de Mamré, Abraham put découvrir toute la campagne en direction de Sodome et apercevoir l’épaisse fumée qui montait de ce pays sur lequel une destruction ardente venait de s’abattre. — Gen. 19:27-29.
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ManaënAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MANAËN
{Article non traduit.}
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ManahathAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MANAHATH
{Article non traduit.}
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ManahathitesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MANAHATHITES
{Article non traduit.}
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ManasséAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MANASSÉ
(“qui fait oublier” ou “qui oublie”).
1. Fils premier-né de Joseph et petit-fils de Jacob. Après que Joseph eut été établi administrateur des vivres en Égypte par Pharaon, celui-ci lui donna pour femme Asénath, fille de Potiphéra, prêtre d’On. Deux fils leur naquirent: Manassé et Éphraïm. Joseph appela son premier-né Manassé parce que, déclara-t-il, “Dieu m’a fait oublier tout mon tourment et toute la maison de mon père”. (Gen. 41:45, 50-52.) Quand Jacob bénit les deux fils de Joseph, il tint à poser sa main droite sur Éphraïm et sa main gauche sur Manassé, faisant ainsi passer le cadet avant l’aîné (Gen. 48:13-20). Ce geste indiquait qu’Éphraïm deviendrait plus grand que Manassé.
Manassé eut des fils de sa concubine syrienne (I Chron. 7:14), et Joseph vécut assez longtemps pour voir les fils de Makir, lui-même fils de Manassé. — Gen. 50:22, 23.
2. Tribu d’Israël issue de Manassé, fils de Joseph. Elle était composée de sept familles. Un an environ après la sortie d’Égypte des Israélites, le nombre des hommes valides de la tribu de Manassé, depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, s’élevait à 32 200 (Nomb. 1:34, 35). Parmi eux figurait certainement Gaddi, l’un des dix espions qui firent un mauvais rapport après avoir exploré la Terre promise (Nomb. 13:1, 2, 11, 25-33). Lors du second recensement, près de quarante ans plus tard, le nombre des hommes enregistrés de la tribu atteignait 52 700, soit 20 200 de plus que n’en comptait Éphraïm (Nomb. 26:28-34, 37). Par conséquent, lorsque Moïse parla des “dizaines de milliers d’Éphraïm”, mais seulement des “milliers de Manassé”, c’était évidemment au futur pour montrer le rôle secondaire que jouerait Manassé. — Deut. 33:17.
IL PARTICIPE À LA CONQUÊTE DES DEUX CÔTÉS DU JOURDAIN
Quand les Israélites infligèrent une défaite aux rois amorites Sihon et Og, Moïse octroya le pays conquis aux Rubénites, aux Gadites et à la moitié de la tribu de Manassé, à condition que ces tribus participent à la conquête du territoire à l’ouest du Jourdain (Nomb. 32:20-33; 34:14, 15; Deut. 29:7, 8). Il semble que la portion septentrionale du territoire à l’est du Jourdain fut conquise dans une large mesure grâce aux Manassites, puisque ce furent Jaïr, Nobah et les “fils de Makir” qui s’emparèrent d’une partie du pays. C’est pourquoi Moïse leur assigna cette région. — Nomb. 32:39-42; Deut. 3:13-15; I Chron. 2:21, 22.
Par la suite, les hommes de la “demi-tribu de Manassé” qui avaient reçu leur héritage traversèrent effectivement le Jourdain et prirent part à la conquête du pays à l’ouest du fleuve (Josué 1:12-18; 4:12). Ils étaient également avec le peuple rassemblé devant le mont Guérizim quand Josué “lut à haute voix toutes les paroles de la loi, la bénédiction et la malédiction”. (Deut. 27:12; Josué 8:33, 34.) Sous la conduite de Josué, les Israélites brisèrent la force des Cananéens en triomphant de trente et un rois en l’espace de six ans environ (Josué 12:7-24). Alors, bien que le pays ne fût pas encore entièrement conquis, Josué le répartit en héritage entre les tribus en se faisant aider par le grand prêtre Éléazar et par des représentants divinement désignés de dix tribus (dont le Manassite Hanniel, fils d’Éphod). — Nomb. 34:17, 23; Josué 13:1-7.
SON TERRITOIRE
Une moitié de la tribu de Manassé avait déjà reçu son héritage à l’est du Jourdain. Ce territoire comprenait Basan (voir BASAN) et une partie de Galaad (Josué 13:29-31). Au sud, la frontière qui le séparait de Gad passait par Mahanaïm (Josué 13:24-26, 30). Cette région était essentiellement un haut plateau d’une altitude moyenne d’environ 600 mètres. Parmi les localités figuraient Golan, une des six villes de refuge, et Béeschtérah (Aschtaroth), une autre ville des Lévites. — Josué 20:8, 9; 21:27; I Chron. 6:71.
L’autre moitié des Manassites reçut pour héritage un territoire à l’ouest du Jourdain (Josué 17:2, 5). Celui-ci était limité au sud par le territoire d’Éphraïm, au nord-ouest par celui d’Aser, au nord-est par celui d’Issacar et à l’ouest par la Méditerranée. En partant de Micméthath, la frontière entre Éphraïm et Manassé passait par Tappuah et se prolongeait le long du ouadi de Canah jusqu’à la Méditerranée (voir Josué 16:5-8; 17:7-10). Tout comme les Éphraïmites avaient des villes-enclaves dans le territoire de Manassé, de même les Manassites reçurent dans les territoires d’Issacar et
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