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LégislateurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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monde et ce n’est pas de lui non plus qu’ils tiennent leur autorité, mais il leur a permis d’exister. D’autre part, il en a renversé quelques-uns et il en a laissé d’autres accéder au pouvoir dans la mesure où cela servait son dessein (Deut. 32:8; Dan. 4:35; 5:26-31; Actes 17:26; Rom. 13:1). Certains de ces dirigeants exercent la fonction de législateurs pour la nation, l’État ou la collectivité qu’ils administrent. Mais leurs lois et leurs décrets ne sont bons que s’ils sont promulgués dans le cadre de la loi du grand Législateur, Jéhovah Dieu, et en harmonie avec elle. Sir William Blackstone, célèbre juriste britannique, déclara au sujet de la loi divine régissant la nature: “Elle est exécutoire sur toute la terre, dans tous les pays et en tout temps; aucune loi humaine n’est valide si elle est contraire à celle-ci. Les lois qui sont valides tirent leur force et toute leur autorité médiatement ou immédiatement de cette loi originelle.” Il dit également: “Sur ces deux fondements, la loi de la nature et la loi de la révélation [qu’on ne trouve que dans les Saintes Écritures], reposent toutes les lois humaines, c’est-à-dire qu’on ne devrait permettre à aucune loi humaine de contredire celles-là.” — Cyclopedia of Law, Chadman, t. I, pp. 89-91; voir Matthieu 22:21; Actes 5:29.
Dans la congrégation chrétienne
S’adressant à certains chrétiens qui avaient tendance à être orgueilleux, à se vanter et à critiquer leurs frères dans la foi, Jacques, demi-frère de Jésus, écrivit: “Ne parlez plus les uns contre les autres, frères. Celui qui parle contre un frère ou juge son frère parle contre la loi et juge la loi. Or si tu juges la loi, tu es non pas une personne qui pratique la loi, mais un juge. Un seul est législateur et juge: celui qui peut sauver et détruire. Mais toi, qui es-tu pour juger ton prochain?” Il parle ensuite de ceux qui se glorifient de ce qu’ils vont faire dans l’avenir, comme s’ils ne dépendaient pas des circonstances, alors qu’ils devraient dire: “Si Jéhovah le veut.” (Jacq. 4:11-16). Au début de sa lettre, Jacques avait parlé de “la loi royale”, savoir: “Tu dois aimer ton prochain comme toi-même.” (Jacq. 2:8). De fait, en critiquant leur prochain au lieu de lui témoigner de l’amour, ces chrétiens se posaient en juges de la loi divine, autrement dit, en législateurs.
Dans sa lettre aux Romains, l’apôtre Paul avait donné un conseil semblable à certains chrétiens qui jugeaient les autres d’après, notamment, ce qu’ils mangeaient et buvaient: “Qui es-tu pour juger le domestique d’autrui? C’est devant son propre maître qu’il se tient debout ou qu’il tombe. Oui, il sera tenu debout, car Jéhovah peut le faire tenir debout.” — Rom. 14:4.
À la lumière de ce qui précède, comment donc faut-il considérer les conseils que Paul donna concernant un cas de fornication très grave dans la congrégation de Corinthe? Il dit: “Moi, absent de corps mais présent d’esprit, assurément j’ai déjà jugé, comme si j’étais présent, l’homme qui a agi ainsi. (...) Ceux du dedans, n’est-ce pas vous qui les jugez, tandis que Dieu juge ceux du dehors? ‘Ôtez le méchant du milieu de vous.’” Il parle ensuite de rendre des jugements sur des affaires de cette vie et d’hommes établis comme juges dans la congrégation. — I Cor. 5:1-3, 12, 13; 6:3, 4; voir Jean 7:24.
Paul, qui avait été investi de l’autorité en qualité d’apôtre de Jésus Christ et qui était responsable de la pureté et de la santé des congrégations (II Cor. 1:1; 11:28), écrivait à des chrétiens désignés par le collège central pour exercer une certaine autorité (Actes 14:23; 16:4, 5; I Tim. 3:1-13; 5:22). Ceux-ci avaient la responsabilité de garder la congrégation approuvée et pure aux yeux de Dieu. En jugeant le cas mentionné plus haut, lequel était une violation flagrante de la loi de Dieu, ces hommes ne se constituaient pas eux-mêmes juges de la loi de Dieu et ils n’établissaient pas non plus leurs propres lois. Ils n’outrepassaient pas les limites des lois données par Dieu, mais ils agissaient au contraire en harmonie avec les décrets du grand Législateur, qui déclaraient la fornication impure. Selon la loi divine, ceux qui pratiquaient une telle chose ne pouvaient entrer dans le Royaume de Dieu (I Cor. 6:9, 10). Ils n’étaient pas dignes de continuer à s’associer à la congrégation du Christ. Toutefois, même dans un tel cas, ceux qui avaient la responsabilité de préserver la pureté de la congrégation en excluant les éléments impurs n’appliquaient pas la sentence, c’est-à-dire la peine de mort, que Dieu, le Législateur, exécuterait lui-même sur ceux qui ne se repentiraient pas mais continueraient à marcher dans cette voie. — Rom. 1:24-27, 32.
Paul fait aussi remarquer aux chrétiens que “les saints jugeront le monde” et ‘qu’ils jugeront des anges’. Ces paroles ne concernent pas notre époque, mais celle à venir durant laquelle les chrétiens qui régneront avec Christ siégeront en tant que juges célestes pour administrer la loi de Dieu. — I Cor. 6:1-3; Rév. 20:6; voir I Corinthiens 4:8.
La bénédiction de Moïse sur Gad
Lorsque Moïse bénit les tribus d’Israël juste avant de mourir, “au sujet de Gad, il dit: ‘Béni est celui qui étend les frontières de Gad! (...) Et il [Gad] choisira pour lui la première partie, car là est réservée une part de législateur.’” (Deut. 33:20, 21). On pourrait expliquer l’emploi, ici, du mot “législateur” de la façon suivante: La plupart reçurent leur héritage sous la forme de lots qui leur furent attribués sous la direction de Josué et d’Éléazar, le grand prêtre. Toutefois, la tribu de Gad, comme celle de Ruben, avait demandé un territoire à l’est du Jourdain, peu après la défaite des Madianites. Le pays convenait parfaitement à l’élevage du bétail dont ces tribus possédaient de grands troupeaux. Moïse agréa leur requête et leur donna cette portion de territoire (Nomb. 32:1-5, 20-22, 28). Ainsi, leur lot était “une part de législateur”, c’est-à-dire accordée par Moïse, le législateur d’Israël.
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Législateur, IIAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LÉGISLATEUR, II
{Article non traduit.}
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LéhabimAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LÉHABIM
{Article non traduit.}
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LéhiAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LÉHI
{Article non traduit.}
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LémuelAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LÉMUEL
(“qui appartient à Dieu”).
Roi non identifié des temps anciens dont les paroles sont rapportées en Proverbes chapitre 31. La question de l’identité de ce roi a été amplement discutée et certains commentateurs ont laissé entendre que Lémuel serait un autre nom pour Salomon. D’autres l’identifient à Ézéchias. Les paroles du roi Lémuel constituent “le message de poids que sa mère lui donna en correction”. (Prov. 31:1.) Toutefois, on ignore à quelle époque et en quelles circonstances il reçut ces renseignements de sa mère. Ce “message de poids” conseille d’éviter tout rapport avec les femmes de mauvaise vie; il montre comment les boissons enivrantes peuvent fausser le jugement; il met l’accent sur l’importance de juger avec justice, et il décrit l’épouse capable.
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