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PrêtreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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prêtrise éternelle et parfaite de Jésus Christ et de ses sous-prêtres, quand ils régneront sur la terre pendant mille ans. Ces prêtres auront le privilège d’enseigner aux humains la loi de Dieu (Mal. 2:7). Ils réaliseront le pardon complet des péchés sur la base du sacrifice propitiatoire du Grand Prêtre (en dispensant les bienfaits du sacrifice du Christ) et la guérison de toutes les infirmités (Marc 2:9-12; Héb. 9:12-14; 10:1-4, 10). Ils distingueront ce qui est pur et ce qui est impur aux yeux de Dieu et feront disparaître toute impureté (Lév. chaps 13 à 15). Ils jugeront les humains dans la justice et veilleront à ce que les justes lois de Jéhovah soient appliquées sur toute la terre. — Deut. 17:8-13.
De même que la tente de réunion dans le désert était le lieu où Dieu résidait parmi les hommes, le sanctuaire où ils pouvaient s’approcher de lui, de même la tente de Dieu sera de nouveau avec les humains, mais elle le sera alors d’une façon beaucoup plus étroite, durable et profitable, dans son temple spirituel qui inclura sa sainte prêtrise (Rév. 21:3). Sous cette prêtrise royale, les humains connaîtront assurément le bonheur tout comme Israël l’a connu lorsque la royauté et la prêtrise fonctionnaient selon les lois de Dieu; en ce temps-là, “Juda et Israël étaient nombreux, comme les grains de sable qui sont au bord de la mer, en multitude; on mangeait, et l’on buvait, et l’on se réjouissait”, et l’on continuait d’habiter “en sécurité, chacun sous sa propre vigne et sous son propre figuier”. — I Rois 4:20, 25.
LES PRÊTRES PAÏENS
Les nations antiques s’adressaient à leurs dieux par l’intermédiaire de prêtres. Ces hommes étaient très révérés par le peuple et ils exerçaient toujours une grande influence, car ils faisaient en général partie de la classe dirigeante ou étaient les proches conseillers des souverains. Les prêtres formaient la classe la plus instruite et ils tenaient souvent le peuple dans l’ignorance. Ils pouvaient alors jouer sur la superstition des gens et sur leur crainte de l’inconnu. Les Égyptiens, par exemple, avaient été amenés à rendre un culte au Nil comme à un dieu et ils pensaient que les prêtres possédaient le contrôle divin de ses crues saisonnières dont les récoltes dépendaient.
Un tel encouragement à l’ignorance superstitieuse offrait un contraste frappant avec l’attitude des prêtres israélites qui ne cessaient de lire et d’enseigner la Loi à la nation tout entière. Chaque individu devait connaître Dieu et sa loi (Deut. 6:1-3). Les Israélites savaient lire et écrire, et Jéhovah leur avait donné l’ordre d’écrire ses commandements sur les montants de leurs portes et sur leurs portes, ainsi que l’ordre de les lire et de les enseigner à leurs enfants. — Deut. 6:4-9.
Les pratiques détestables des prêtres païens
Les prêtres égyptiens eurent recours à la magie pour s’opposer à Moïse devant Pharaon et pour essayer de l’humilier, lui et son Dieu Jéhovah (Ex. 7:11-13, 22; 8:7; II Tim. 3:8). Mais ils furent humiliés et obligés de s’avouer vaincus (Ex. 8:18, 19; 9:11). Les Ammonites, adorateurs de Molech, sacrifiaient leurs fils et leurs filles en les faisant passer par le feu (I Rois 11:5; II Rois 23:10; Lév. 18:21; 20:2-5). Les Cananéens, adorateurs de Baal, s’adonnaient aux mêmes pratiques détestables. Ils se faisaient aussi des entailles dans la chair et observaient des rites obscènes et immoraux (Nomb. 25:1-3; I Rois 18:25-28; Jér. 19:5). Les prêtres du dieu philistin Dagon et ceux des dieux babyloniens Marduk, Bel et Ishtar pratiquaient la magie et la divination (I Sam. 6:2-9; Ézéch. 21:21; Dan. 2:2, 27; 4:7, 9). Ils adoraient tous des images de bois, de pierre et de métal. Même Jéroboam, le roi des dix tribus d’Israël, établit des prêtres pour le culte des veaux d’or et des “démons en forme de boucs”, afin d’empêcher le peuple de pratiquer le vrai culte à Jérusalem. — II Chron. 11:15; 13:9; voir MICHÉE No 1.
Des prêtres condamnés par Dieu
Jéhovah était systématiquement opposé à tous ces usages et pratiques qui, en fait, étaient un culte rendu aux démons (I Cor. 10:20; Deut. 18:9-13; És. 8:19; Rév. 22:15). À chaque fois que ces dieux ou leurs prêtres défiaient ouvertement Jéhovah, ils étaient humiliés (I Sam. 5:1-5; Dan. 2:2, 7-12, 29, 30; 5:15). Leurs prêtres et leurs prophètes étaient alors souvent mis à mort (I Rois 18:40; II Rois 10:19, 25-28; 11:18; II Chron. 23:17). Ainsi, de même que pendant tout le temps où l’alliance de la Loi fut en vigueur Jéhovah ne reconnut d’autre prêtrise que celle de la maison d’Aaron, de même on ne peut s’approcher de Jéhovah que par l’intermédiaire de la prêtrise de Jésus Christ, lequel fut préfiguré par Aaron et est aussi le Grand Prêtre à la manière de Melchisédek (Actes 4:12; Héb. 4:14; I Jean 2:1, 2). Les vrais adorateurs de Dieu doivent rejeter toute prêtrise qui s’oppose à ce Roi-Prêtre ordonné par Dieu et à sa sous-prêtrise, temple ou sanctuaire spirituel de Dieu. — Deut. 18:18, 19; Actes 3:22, 23; Rév. 18:4, 24; voir GRAND PRÊTRE.
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PRIÈRE
Acte d’adoration par lequel on s’adresse au vrai Dieu ou à des faux dieux. Le simple fait de parler à Dieu ne constitue pas forcément une prière, comme le montre ce qui s’est passé lors du jugement d’Adam et Ève, en Éden, puis dans le cas de Caïn (Gen. 3:8-13; 4:9-14). La prière sous-entend la piété, la confiance, le respect et un sentiment de dépendance envers celui que l’on prie. Les divers mots hébreux et grecs relatifs à la prière emportent l’idée de demander, de faire une requête, d’implorer, de supplier, de solliciter, de demander instamment, d’implorer la faveur, de chercher, d’interroger, mais aussi de louer, de remercier et de bénir.
Des requêtes et des supplications peuvent bien sûr être adressées à des hommes, et les termes originaux sont parfois utilisés en ce sens (Gen. 44:18; 50:17; Actes 25:11). Toutefois, le terme “prière”, dans son sens exclusivement religieux, ne s’applique pas alors. On peut prier ou implorer un être humain de faire quelque chose, mais dans ce cas on ne le considère pas comme son Dieu. On n’adresserait pas, par exemple, une requête en son cœur à cette personne, et on ne la prierait pas quand elle n’est pas visiblement présente, comme on le fait lorsqu’on prie Dieu.
CELUI QUI ‘ENTEND LA PRIÈRE’
L’ensemble des Écritures atteste que Jéhovah est celui à qui les prières doivent être adressées (Ps. 5:1, 2; Mat. 6:9), qu’il est celui qui ‘entend la prière’ (Ps. 65:2; 66:19) et qu’il a le pouvoir d’agir en faveur de ceux qui le sollicitent (Marc 11:24; Éph. 3:20). Prier des faux dieux ou leurs images est une absurdité, car les idoles
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