Le salut pour votre famille et pour votre prochain
“ Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle. ” — I Tim. 5:8
1, 2. Quel parallèle peut s’établir entre les conditions actuelles et celles d’avant le déluge ?
COMBIEN dans le monde se rendent compte aujourd’hui qu’ils se trouvent devant Jéhovah le Créateur dans la même position que Noé peu avant la grande œuvre de destruction et de nettoyage connue sous le nom de déluge ? Au sujet de la génération où nous vivons aujourd’hui, Jésus a dit : “ Car la parousie (présence, NW) du Fils de l’homme ressemblera aux jours de Noé. En ces jours qui précédèrent le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme ou mari, jusqu’à l’entrée de Noé dans l’arche. On ne se douta de rien jusqu’à la venue du déluge qui les emporta tous. Ainsi sera la parousie (présence) du Fils de l’homme. ” — Mat. 24:37-39, Li.
2 Au sujet des jours de Noé il est écrit : “ (Jéhovah) vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal (...) La terre était pleine de violence. ” (Gen. 6:5, 11). Le mal que commettaient les hommes opposés au dessein divin eut pour conséquence que Dieu dut les faire disparaître de la terre. Il effectua cette œuvre. À notre époque le monde est également rempli d’iniquité et de violence et de nouveau Jéhovah est sur le point d’intervenir contre les méchants. De même que le grand Dieu d’amour sauva le juste Noé et sa famille de la destruction, de même aujourd’hui l’occasion d’être sauvé s’offre à toutes les personnes et à toutes les familles bien disposées envers la justice.
3. Quel message faut-il proclamer aux nations ?
3 À un monde faisant face à la destruction universelle de la guerre divine d’Harmaguédon il faut faire connaître la bonne nouvelle du salut. “ Qu’ils sont beaux sur les montagnes, les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, qui publie la paix ! De celui qui apporte de bonnes nouvelles, qui publie le salut ! De celui qui dit à Sion : Ton Dieu règne ! ” (És. 52:7). C’est avec joie que le peuple fidèle de Jéhovah accomplit cette prophétie, et la bonne nouvelle du salut et de la paix se publie dans le monde entier. De grands sacrifices sont faits pour que l’avertissement de l’imminence de la destruction et l’annonce de la voie du salut se prêchent en tout lieu et que des millions d’hommes reçoivent la connaissance nécessaire pour être sauvés de l’exécution divine à Harmaguédon. Parmi les nations, dans les villes, dans les petits villages, partout le message est proclamé, ainsi que Jésus l’a prophétisé dans Matthieu 24:14 : “ Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. ”
4. Dans son zèle pour atteindre son prochain, que peut oublier le ministre ?
4 Les ministres zélés de Jéhovah font tous leurs efforts pour atteindre leur prochain et lui apporter cette Parole vivifiante. La prédication et l’enseignement parmi les personnes prêtant une oreille attentive sont des activités qui prennent du temps et de l’énergie. Parfois on est si occupé à apporter le salut à notre prochain que l’on ne donne pas le soin et l’attention nécessaires pour le salut de sa propre famille. Pourtant chacun devrait donner la première attention à sa famille. Cette règle est posée par l’apôtre Paul : “ Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle. ” — I Tim. 5:8.
5. a) Quelles voies faut-il suivre et pourquoi ? b) Quelle obligation d’enseignement est placée sur les épaules des chefs de famille ?
5 La nécessité de prendre soin de sa famille est un principe de Jéhovah et chacun doit s’y conformer. Jéhovah dit : “ Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies (...) Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées. ” (És. 55:8, 9). Les voies de ce monde en ce qui concerne la famille diffièrent des voies divines. Un chrétien ne peut suivre ce monde. Quelles instructions Dieu donne-t-il à son peuple au sujet du soin à prendre de sa famille ? Aux pères il dit : “ Et ces commandements, que je te donne aujourd’hui, seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. ” (Deut. 6:6, 7). “ Prenez à cœur toutes les paroles que je vous conjure aujourd’hui de recommander à vos enfants, afin qu’ils observent et mettent en pratique toutes les paroles de cette loi. Car ce n’est pas une chose sans importance pour vous ; c’est votre vie, et c’est ainsi que vous prolongerez vos jours. ” (Deut. 32:46, 47). Ces paroles signifient la vie. Elles s’adressent en particulier aux chefs de famille, pour placer sur leurs épaules, par ordre divin, le devoir d’enseigner à leurs enfants les voies de Jéhovah, lesquelles mènent au salut. Ne pas se conformer à cet ordre conduit au désastre.
6, 7. Quel est le devoir du mari envers les membres féminins de la famille ? Comment les Écritures le montrent-elles ?
6 Cet ordre donné au peuple élu de Dieu a établi un principe permanent applicable au même degré aux chrétiens de notre temps. Les maris chrétiens ont pour principale responsabilité reçue de Dieu la charge de prendre soin de leurs familles et de veiller à leur salut. Cela s’applique à tous les membres de la famille : femme, mère, grand-mère et enfants : garçons et filles. Tous ont également droit au salut. En raison de la condition de très grande infériorité où sont maintenues les femmes dans certains pays, il est absolument indispensable que les chrétiens gardent présent à la pensée le principe divin et ne suivent pas le principe du monde.
7 L’apôtre Pierre, qui était marié, écrivit sous l’inspiration de l’esprit de Dieu. Voici ce qu’il a dit au sujet des femmes : “ Pareillement, vous, maris, demeurez avec elles selon la connaissance, comme avec un vase plus faible, (c’est-à-dire) féminin, leur portant honneur comme étant aussi ensemble héritiers de la grâce de la vie, pour que vos prières ne soient pas interrompues (entravées, NW). ” (I Pierre 3:7, Da). Les maris chrétiens sont donc sous l’obligation divine de témoigner l’honneur qui convient au vase plus faible. En certaines nations et contrées, les femmes ne sont pas honorées mais ignorées. On les considère comme quelque chose d’inférieur, comme un objet personnel et dans certains cas on les traite comme des esclaves. Les hommes se disent : “ Je suis l’homme, elle n’est que la femme ” ou “ Je suis le mari, le chef, et la femme doit m’obéir. Sa tâche est de me servir. ” On ne la considère pas comme une personne. Mais telle n’est pas la voie chrétienne. Ce n’est pas ainsi qu’on honore le vase plus faible qui, devant Dieu, a un droit égal au salut. Ceux qui désirent obtenir l’approbation divine doivent marcher dans les voies de Jéhovah.
8. Sous quel rapport Jéhovah traite-t-il les hommes et les femmes comme des égaux ?
8 La même conduite chrétienne est requise des personnes des deux sexes. Le droit au salut s’offre, à titre égal, non seulement à l’épouse mais aussi à la mère, à la sœur, à la fille et aux autres membres féminins de la famille. L’apôtre Paul nous montre la position convenable : “ Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. ” (Gal. 3:28). Les bienfaits de la bonté imméritée de Jéhovah, basée sur le sacrifice de notre Seigneur Jésus-Christ, s’appliquent également à l’homme et à la femme. Il déverse son esprit sur l’homme et la femme. Les mêmes commandements divins s’appliquent. La même espérance de vie éternelle est offerte.
9. Quelle question grave doit se poser chaque chef de famille ? Quels seront les résultats de la négligence ?
9 À la lumière de ces principes, que chaque chef de famille chrétienne se pose cette question : “ Les femmes de ma famille sont-elles accablées de travaux domestiques au point de mener une vie d’esclaves et d’être privées de nourriture spirituelle ? ” S’il en est ainsi, ces femmes s’affaibliront spirituellement et seront en danger de perdre leur héritage. C’est là chose très grave pour les maris, car ils devront porter la responsabilité pour ces périls. Supposez qu’une épouse, une mère, une sœur ou une fille n’ait pas reçu, par suite de négligence, une nourriture matérielle suffisante et qu’elle soit tombée malade, tandis que le mari était en bonne santé. Ce serait une honte. Pareil mari encourrait même les sanctions de la loi du pays. À combien plus forte raison la loi de Jéhovah tiendra-t-elle pour responsable le mari qui, par suite de négligence, a provoqué la maladie ou la mort spirituelle des personnes sous sa charge. Paul a montré que l’attitude chrétienne convenable consiste à donner la même mesure à la femme en toutes choses : “ Que chacun de vous aime sa femme comme lui-même. ” — Éph. 5:33.
10. Comment l’association du mari et de la femme a-t-elle été décrite ? Comment s’obtiennent les meilleurs résultats ?
10 L’une des responsabilités du père est de prendre des dispositions pour que tous aient leur part des travaux domestiques. Quand tous les membres de la famille apportent ainsi leur concours, le fardeau est partagé. Cette façon de faire est bien meilleure que celle du chef de famille qui dit : “ Que les femmes s’occupent des problèmes domestiques. C’est leur travail. ” Le Seigneur Jésus a décrit les maris et les femmes comme se trouvant sous un même joug. Les bœufs sous le joug tirent ensemble. C’est pourquoi ils obtiennent des résultats. Les maris et les femmes professant le christianisme sont sous le même joug, ils doivent donc porter ensemble le fardeau des responsabilités domestiques et ministérielles. Cela ne permet pas au mari de prendre de l’avance dans l’étude, le service du champ ou les réunions. Sa femme fidèle doit avancer en même temps que lui dans la progression théocratique, car tous deux sont sous le même joug, tirant côte à côte. Maris, vos femmes marchent-elles du même pas que vous vers la maturité théocratique ? Non ? Dans ce cas, faut-il l’attribuer à une négligence de votre part ? N’oubliez pas que le fort doit aider le faible. L’apôtre Pierre a dit : “ (...) leur rendant honneur comme à un vase plus faible, féminin. ” — I Pierre 3:7, NW.
BIEN PRÉSIDER LA FAMILLE
11. a) De quelle façon le chef de famille doit-il faire œuvre d’instruction ? b) Comment la famille est-elle une petite assemblée ?
11 Le père, en tant que chef de la maison, doit donner à tous une occasion égale dans les choses spirituelles. Cela demandera une bonne organisation, une maison bien ordonnée et bien gouvernée. La première condition requise, c’est de prendre des dispositions pour enseigner la vérité à la famille. Ce n’est que de cette façon que ses membres pourront marcher dans la voie du salut. Pour maintenir la famille dans cette bonne voie, la forme d’instruction à employer est désignée dans la Parole divine par le mot “ inculquer ” (Deut. 6:7). En hébreu, “ inculquer ” signifie répéter, redire inlassablement, enseigner par la répétition fréquente. Ce terme procède de la racine signifiant refaire, de manière à produire une profonde impression. Le père, en tant qu’instructeur, doit faire usage de la répétition, offrant constamment et avec zèle la connaissance de Jéhovah et de Jésus-Christ à la famille. Il y faut du temps, de la patience et du soin. Le père profondément préoccupé du bien-être et du salut de sa famille apportera une attention vigilante à tous les détails d’une bonne organisation théocratique au foyer, de même qu’un serviteur se préoccupe de chaque petit détail nécessaire à la santé de son assemblée. Dans une assemblée, des dispositions sont prises pour l’étude, la lecture, la prière, le service, la visite des malades et membres âgés, etc. Il devrait en être de même au foyer. La responsabilité en incombe au chef de famille. Une famille est comme une petite assemblée. Les bonnes familles font les bonnes assemblées. Un foyer chrétien bien gouverné est le fondement d’une saine activité chrétienne. Il faut que tous ses membres aient le temps d’étudier, de lire, d’assister aux réunions et de prier. Un père bon et sage veillera à toutes ces choses, présidant bien sa famille.
12. De quelle aide sera un programme ?
12 Pour cela, il faudra établir un programme pour la famille. Le père devrait être le premier à l’observer. En se disciplinant ainsi, il donnera l’exemple au reste de la famille. Ce programme devrait prévoir une participation entière de la famille dans toutes les choses théocratiques. Il doit comprendre l’étude familiale, la lecture familiale, l’assistance aux réunions, la participation au service, l’étude personnelle, et particulièrement la réunion pour la prière en commun. Le chef de famille qui établit un tel programme pour toutes ces activités fait tous ses efforts pour sauver sa famille.
13. Quelles questions un chef de famille doit-il se poser ? Qu’est-il requis ? Dans quel but ?
13 Que chaque chef de famille chrétienne s’arrête un instant pour réfléchir et se poser cette question : “ Où est mon programme familial théocratique ? Quand est-ce que j’ai, moi, le mari, réuni la dernière fois ma famille pour l’étude de la Bible ? Ma famille lit-elle régulièrement la Bible ? Nous unissons-nous régulièrement pour exercer le précieux privilège de nous adresser par la prière au trône de la bonté imméritée et demander la sagesse et la force de faire le service théocratique, d’accomplir ensemble notre salut ? ” Les familles chrétiennes qui ont de tels programmes savent toutes les bénédictions qui en résultent. Celles qui n’ont pas encore pris de telles dispositions feront bien de donner leur attention à ces saintes pratiques. Le chef de famille sachant bien présider sait que c’est une bonne chose que d’avoir un programme de toutes les activités de la famille. Mais pour mettre ce programme en pratique, il faut se discipliner et discipliner sa famille. Jéhovah Dieu enseigne et discipline ses fils pour leur bien. De même, le père terrestre doit enseigner et discipliner ses fils : “ Car qui est le fils que le père ne discipline pas ? Mais si vous êtes sans la discipline à laquelle tous participent, alors vous êtes des bâtards et non pas des fils (...) Or aucune discipline, pour le présent, ne semble être un sujet de joie, mais de tristesse ; mais plus tard, elle rend le fruit paisible de la justice à ceux qui sont exercés par elle. ” (Héb. 12:7, 8, 11, Da). Jéhovah garde ses enfants dans la voie du salut par l’instruction et par la discipline à cause de son amour. De même, le père humain enseigne et discipline ses enfants pour les maintenir dans la voie du salut.
14, 15. a) Quand doit commencer l’instruction ? Qui doit la donner ? b) Quelles sont la bonne façon et la mauvaise façon d’exercer la discipline ?
14 L’instruction et l’éducation de l’enfant doit commencer à un âge très bas. N’oubliez pas que l’éducation donnée par la mère joue un très grand rôle dans le programme de formation pour la vie. La mère inculque lentement les principes justes dans le cerveau de l’enfant. L’âge de l’enfance est celui où l’on apprend. Enseignez les enfants dès leur bas âge à respecter Jéhovah Dieu et sa Parole. Cela exige une entière coopération du père et de la mère, pour apprendre à l’enfant les sentiers de la droiture. — II Tim. 1:5.
15 La discipline doit être appliquée avec amour. La rudesse, l’attitude de dictateur, les cris, l’impatience, l’oppression, toutes ces choses n’ont aucune place dans la discipline d’une famille dévouée à Dieu. Faites plutôt usage de la raison, de la bonté, de la compréhension, de la joie, de la fermeté et de l’amour. Souvenez-vous que Jéhovah a pris un temps précieux pour nous enseigner et nous expliquer nombre de choses, à cause de son amour. Il faut également traiter sa famille avec amour.
16. Pourquoi ne suffit-il pas d’être né dans un foyer chrétien ? Quoi d’autre est encore requis ?
16 Il en est qui ne comprennent pas la nécessité de donner une solide formation biblique à leurs enfants. On pense qu’il suffit d’être né dans un foyer chrétien ; d’ailleurs on entend dire parfois : “ Mon fils est né dans la vérité. ” Personne n’est jamais né dans la vérité, car le cerveau du nouveau-né est vide. Même le roi David a dit : “ Ma mère m’a conçu dans le péché. ” (Ps. 51:7 51:5, NW). Il ne suffit pas d’être né dans une famille chrétienne. Les parents doivent donner une éducation, car le petit enfant d’un chrétien voué est considéré comme “ saint ”. (I Cor. 7:14, NW.) L’heureuse éducation du jeune ministre Timothée commença dans son enfance. “ Toi, demeure dans les choses que tu as apprises, et reconnues certaines, sachant de qui tu les as apprises : dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut. ” (II Tim. 3:14, 15). C’est seulement par l’éducation, la discipline et l’instruction selon la droiture que le jeune esprit est conduit au point des relations personnelles avec Jéhovah Dieu.
17. Qui sont les meilleurs compagnons de la famille ? Comment de bonnes habitudes peuvent-elles se perdre ?
17 Toutes ces bonnes habitudes qui conduiront au salut de votre famille peuvent se perdre par les mauvaises compagnies. “ Ne vous y trompez pas : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs. ” (I Cor. 15:33). Fuyez les mauvaises compagnies en remplissant la vie familiale de compagnies saines. Parents, prenez le temps d’être les compagnons de votre propre famille. Maris, souvenez-vous que vous êtes le vrai compagnon de votre femme et de vos enfants. Il faut également prévoir de saines distractions pour la famille, sinon de mauvaises formes d’amusements peuvent apparaître.
18. Quel but les parents chrétiens devraient-ils placer devant leurs enfants pour leur salut ?
18 Parents, le modèle de vie vers lequel vous acheminez vos enfants est-il un modèle menant au salut ? Quelle est l’espérance ou l’ambition que vous inculquez dans leur esprit ? Sont-ils remplis de la pensée que c’est une chose admirable que d’occuper un poste important en ce monde, ou bien sont-ils pleins de la meilleure espérance de remplir une fonction importante dans le monde nouveau ? Leur apprenez-vous à trouver une place dans l’institution en faillite qu’est ce vieux monde, ou bien les instruisez-vous à vivre pour la vérité et la justice comme des chanteurs de louanges au service du grand Créateur du ciel et de la terre ? Qu’est-ce qui est plus important aujourd’hui pour les enfants : d’avoir un bon compte en banque s’évaluant en francs épargnés, ou bien d’avoir un bon compte auprès de Jéhovah s’évaluant en vies sauvées ? Vers quoi acheminez-vous vos enfants ? Vers le service missionnaire à plein temps ? Leur présentez-vous cette activité comme un grand privilège, un don du Dieu très-haut ? Inculquez-vous dans leur esprit que le salut vient de la prédication ? Les enfants qui reçoivent une telle instruction deviendront des sauveurs de vies, pour leur propre bénédiction et pour celle des autres. Les parents qui apportent toute leur attention et tous leurs soins à ces points sauveront leurs familles ainsi que leur prochain.
LA FAMILLE DIVISÉE
19. Quel conseil la Parole divine donne-t-elle à la femme ayant un mari hostile ? Comment cela s’applique-t-il et que peut-on espérer ?
19 Il est beaucoup de foyers où l’un des conjoints est voué à Jéhovah pour faire sa volonté et l’autre non. Ils se trouvent sous un joug inégal. Le serviteur voué se préoccupera du salut de son conjoint. La femme croyante essaiera de sauver son mari. Cela peut se présenter comme une tâche très pénible. Il arrive que le mari, dans son opposition, va jusqu’à défendre à sa femme de parler, à lui et aux enfants, de la Parole de Dieu. Que fera-t-elle ? L’apôtre Pierre donne ce conseil : “ (...) afin que, si quelques-uns n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, en voyant votre manière de vivre chaste et réservée (votre conduite chaste accompagnée d’un profond respect, NW). ” (I Pierre 3:1, 2). Quand une femme est impuissante à gagner son mari par la prédication orale, elle peut y parvenir par sa conduite, capable de produire un grand effet. Ne perdez jamais espoir. Rappelez-vous que l’apôtre Paul a écrit : “ Car que sais-tu, femme, si tu sauveras ton mari ? ” — I Cor. 7:16.
20. Quelle doit être l’attitude du mari envers sa femme non croyante ? Le fait d’avoir accepté la vérité a-t-il modifié ses relations de mariage ?
20 Les mêmes considérations s’appliquent quand il s’agit d’un mari croyant et d’une femme non croyante. L’apôtre Paul a encore écrit : “ Ou que sais-tu, mari, si tu sauveras ta femme ? ” (I Cor. 7:16). Il y faut beaucoup de tact et d’amour. Le mari doit se montrer patient, bon et tolérant. Le fait d’être devenu un adorateur de Jéhovah ne le dégage pas de ses responsabilités maritales, au contraire, cela les augmente. La femme a droit non seulement aux choses matérielles mais aussi à sa compagnie. La voie chrétienne ne permet pas à un mari de s’absorber dans son culte au point d’oublier pratiquement sa femme.
21. Comment un mari appliquera-t-il à sa femme le principe suivi par l’apôtre Paul ? De quoi se gardera-t-il s’il espère gagner sa femme ? Quelle question se posera-t-il ?
21 Le mari qui espère gagner sa femme à la voie de la pure adoration fera bien d’observer le principe suivi par Paul envers ceux qu’il s’efforçait de sauver. “ Avec les Juifs, j’ai été comme Juif, afin de gagner les Juifs (...) Je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. ” (I Cor. 9:20, 22). L’apôtre entra dans leur condition. Il se pencha avec un cœur bien disposé sur leurs problèmes. Il n’était pas insensé ou faible, mais il respectait leurs convictions, tout en les sachant fausses. Étant sorti de la religion judaïque, Paul ne se moqua pas des Juifs qu’il essayait de sauver. Il ne les méprisa pas ni ne fit preuve d’intolérance à leur égard. Il savait que c’est seulement en les amenant à comprendre une voie meilleure qu’il pouvait espérer sauver leur vie. Pareillement les maris ne se montreront pas intolérants ni ne se livreront à la moquerie ; cela ne ferait qu’éloigner davantage leurs femmes. Que le mari se pose cette question : “ Comment aimerais-je qu’on se conduise à mon égard si j’étais dans la même position ? ” Une fois qu’il l’a déterminé, il devrait se conduire de cette manière vis-à-vis de sa femme. L’amour doit agir. L’apôtre Paul dit : “ L’amour est patient ; l’amour est plein de bonté (...) il ne s’aigrit pas (...) il croit tout, il espère tout, il supporte tout. L’amour ne périt jamais. ” — I Cor. 13:4-8, Sy.
22. Quels sont quelques-uns des problèmes se présentant aux ministres et que doivent-ils faire ?
22 Personne ne veut faillir dans son amour pour sa famille, mais il en est qui sont serviteurs dans une assemblée et qui sont si occupés par les activités de l’assemblée, les réunions du comité et le service du champ qu’ils n’arrivent pas à trouver du temps pour leurs familles. Ils peuvent facilement se dire ceci : “ Je comprends tout le soin qu’il faudrait apporter pour assurer le salut de ma famille. J’aime ma femme et mes enfants et j’aimerais les voir sauvés tout comme mon prochain, mais je suis tellement occupé par mes charges que je ne trouve guère de temps pour ma famille. Cependant, tous sont dans la vérité et ne se plaignent pas de ce que je ne puis être avec eux. ” En fait, cela ne revient-il pas à équilibrer toutes ces exigences qui prennent notre temps ? Dans la balance, donnons le poids ou l’importance voulue aux intérêts de notre famille. Assurément Jéhovah ne veut pas qu’un homme consacre tout son temps à l’activité de l’assemblée, à aider ses frères et le prochain à obtenir la vie, et qu’il néglige en même temps le salut de sa propre famille. La femme et les enfants sont la responsabilité première d’un homme, ainsi que Paul l’a dit : “ Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi. ” — I Tim. 5:8.
23. De quoi doit-il s’occuper d’abord ? Quel devrait être son but ?
23 Ainsi, il est préférable, et de beaucoup, qu’un frère s’occupe d’abord du salut des membres de sa maison. Les choses matérielles ne sont pas suffisantes. En pourvoyant aux choses nécessaires, il lui faut s’occuper d’abord de la santé spirituelle des siens, ce qui les mènera au salut. Nous désirons tous vivre dans le monde nouveau de Dieu. Resserrez les liens familiaux. Dans la crainte de Jéhovah, tous les membres de la famille doivent s’aider mutuellement à rester du bon côté. La grande bataille d’Harmaguédon approche. Que votre but soit de faire survivre la famille entière ! En faisant toutes ces choses, votre famille sera bénie par la paix et le bonheur.
[Illustration, page 21]
Devoirs du ministère
Devoirs de famille