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DavidAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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Jésus lui-même apporta son témoignage, en disant: “Moi, Jésus, (...) je suis la racine et le descendant de David.” (Rév. 22:16). C’est lui “qui a la clé de David”, et il est “la racine de David”. — Rév. 3:7; 5:5.
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David (Ville de)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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DAVID (VILLE DE)
Nom donné à la “forteresse de Sion” après qu’elle eut été prise aux Jébusites (II Sam. 5:6-9). On pense qu’il s’agit de la crête ou éperon rocheux qui s’avance au sud du mont Moriah, donc au sud du site du temple que Salomon construisit plus tard. Aujourd’hui, cet étroit plateau a une altitude très nettement inférieure à celle du mont Moriah. Josèphe affirme qu’au deuxième siècle avant notre ère les Maccabées (ou Hasmonéens) rasèrent le sommet de la colline, afin qu’elle ne rivalise pas en hauteur avec le site du temple. Il est donc possible qu’avant cela la colline de Sion avait une altitude assez voisine, bien qu’inférieure, à celle du site du temple.
Cette colline était un endroit très approprié pour une “forteresse”, car elle était protégée sur trois côtés par de profondes vallées: à l’ouest, la vallée du Tyropœon et, à l’est celle du Cédron qui rejoignait la vallée de Hinnom à l’extrémité méridionale de l’éperon rocheux (I Chron. 11:7). La ville avait surtout besoin d’être protégée au nord, et dans cette direction l’éperon devenait encore plus étroit, ce qui rendait extrêmement difficile toute attaque visant à s’emparer de la colline. On n’a toujours pas défini catégoriquement la limite septentrionale de cette “ville de David”, même si certains biblistes pensent qu’elle se situait probablement là où l’éperon rocheux est le plus étroit. Au cours des siècles, les vallées entourant la colline ont été partiellement comblées par les débris, si bien que la situation stratégique de ce site est beaucoup moins remarquable que par le passé. On estime que la superficie totale de l’antique ville de David n’excédait pas trois ou quatre hectares. On l’appela “ville de David” parce qu’après avoir régné pendant sept ans et demi à Hébron, le roi David en fit son lieu de résidence.
[Carte, page 374]
(Voir la publication)
VILLE DE DAVID
MONT SION
MONT MORIAH
Temple
Vallée de Tyropœon
Vallée du Cédron
Vallée de Hinnom
Guihon
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DebirAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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DEBIR
(chambre la plus retirée ou sanctuaire intérieur).
Ville d’un roi cananéen (Josué 10:38, 39) appelée également Kiriath-Sépher et Kiriath-Sannah (Josué 15:15, 49; Juges 1:11). Elle était incluse dans le territoire hérité par Juda, mais elle fut attribuée aux Lévites, plus particulièrement aux Kohathites (Josué 21:9, 15; I Chron. 6:54, 58). La plupart des biblistes identifient l’antique Debir à Tell Beit Mirsim, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest d’Hébron.
Selon toute apparence, il y a deux récits de la première conquête de Debir par Israël au cours de la campagne militaire de Josué. Le premier récit rapporte simplement la destruction des habitants de Debir (Josué 10:38, 39). Le second, en Josué 11:21-23, est probablement une récapitulation de la même conquête (puisque le verset 18 11:18 dit que c’est “pendant de longs jours que Josué fit la guerre à tous ces rois”), bien qu’il nous apprenne en plus que Josué ‘retrancha les Anakim (...) de Debir’ et des autres villes. Ce renseignement a peut-être été ajouté pour montrer que même les Anakim, à la taille de géants, qui avaient suscité une telle crainte dans le cœur des espions Israélites plus de quarante ans auparavant (Nomb. 13:28, 31-33; Deut. 9:2), même ces Anakim ne s’étaient pas montrés invincibles.
Toutefois, il semble que les Anakim, qui venaient peut-être de la côte philistine (Josué 11:22), se réinstallèrent dans la ville de Debir pendant que les Israélites campaient temporairement à Guilgal ou lorsqu’ils étaient en campagne dans le nord du pays (Josué 10:43 à 11:15). Bien que Josué ait pu briser la résistance des armées coalisées du pays de Canaan et qu’il ait détruit sans tarder toutes les principales forteresses au cours de ses premières campagnes militaires, vraisemblablement il n’eut pas la possibilité d’installer des garnisons qui auraient pu défendre le
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